Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Ali Yahia Abdennour empêché d’acquérir son appartement

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Ali Yahia Abdennour empêché d’acquérir son appartement

    Lui qui a toujours refusé villas et terrains
    Ali Yahia Abdennour empêché d’acquérir son appartement

    Contrairement à beaucoup de ses «compagnons» de lutte qui ont accaparé le plus beau patrimoine immobilier algérois, Ali Yahia Abdennour est resté locataire d’un appartement qu’il occupe depuis l’indépendance.

    C’est un déni de droit doublé d’un règlement de comptes de basse besogne dont fait l'objet le vétéran défenseur des droits de l’homme, Ali Yahia Abdennour. Au-delà de la faute morale, c’est une privation de droit. En l’empêchant d’acquérir l’appartement qu’il occupe depuis 1962, le gouvernement — via une administration manifestement instrumentalisée — commet un impair à l’égard d’un homme qui sous d’autres cieux aurait connu le Panthéon de son vivant.

    Oui, Ali Yahia Abdennour, âgé de 98 ans, militant nationaliste, figure de la lutte pour l’indépendance nationale, député de l’Assemblée constituante, deux fois ministre, ténor du barreau pendant de longues années et célèbre défenseur des droits de l’homme, ne possède pas de villa.

    Encore moins, propriétaire d’un simple appartement. Contrairement à beaucoup de ses «compagnons» de lutte qui ont accaparé le plus beau patrimoine immobilier algérois, lui est resté locataire d’un appartement qu’il occupe depuis l’indépendance.

    Cet appartement, devenu bien vacant depuis 2014, à la suite de la dissolution de l’UNIAL — la société gérante — devait tout naturellement être racheté par le locataire comme les quatre autres locataires de l’immeuble «Lutécia» sis au 35, boulevard Bougara (El Biar). Mais il bute sur un refus de l’administration des Domaines.

    Alors que les quatre locataires ont régularisé leur situation depuis une année par l’achat de leur appartement auprès des Domaines, Ali Yahia Abdennour a été privé de ce droit le plus élémentaire.

    Voyant les autres locataires acquérir sans difficulté les appartements qu’ils occupaient, Ali Yahia Abdennour saisit officiellement le directeur des Domaines en date du 27 février passé pour «une régularisation» devant lui donner le droit de devenir propriétaire du logement. La direction des Domaines a, à son tour, saisi sa succursale de Bouzaréah, le 20 mars dernier, pour enquêter sur la nature du logement en question, sachant que le concerné avait déjà saisi la même instance en septembre 2014. Une saisine qui est restée sans suite.

    Heurté au plus au point par ce vil procédé, Me Ali Yahia Abdennour a décidé de porter l’affaire sur la place publique. Non sans une certaine gêne tant l’homme n’aime pas trop se mettre en avant quand il s’agit de son propre droit à lui. C’est dans une courte plaidoirie avec quelques journalistes qu’il évoque la privation dont il est victime. «Je condamne avec vigueur la direction des Domai-nes, qui me prive d’un droit élémentaire.

    C’est du sectarisme qui conduit à l’intolérance. Je condamne cette injustice, ceux qui l’ont inspirée et ceux qui l’ont appliquée. Il y a un déni de justice de la part du directeur des Domaines qui me refuse le bénéfice de la loi sur les biens vacants, au même titre que les autres (locataires)», s’élève le vieux militant nationaliste. «Le ministre des Finances qui a la tutelle des Domaines n’a pas corrigé cette faute qui relève du règlement de comptes.

    Le Premier ministre qui a couvert et ordonné cette injustice sait qu’elle offense le droit et l’égalité des citoyens devant la loi. Il s’attaque et tente de détruire les militants qui défendent les libertés quotidiennement bafouées (…)», accuse Ali Yahia Abdennour. Il évacue «son» affaire en quelques phrases pour revenir aux questions qui l’habitent depuis toujours. Celles du pays, de sa situation et de son devenir, et celle de ses concitoyens.

    C’est sa principale inquiétude. Incorrigible, il relègue vite au second plan le problème de son appartement, n’eût été le rappel incessant des journalistes au sujet du jour. «J’ai toujours refusé de parler de ma personne et de mes propres problèmes. Si j’en parle aujourd’hui, c’est pour dire qu’il s’agit d’une affaire d'injustice comme celle qui est infligée à beaucoup de mes concitoyens.

    C’est une injustice que je n’accepterai pas», fulmine-t-il. «Ils vont faire traîner l’affaire, ils attendent ma mort et ensuite ils viendront s’emparer de cet appartement», craint-il. Rageant. Celui qui fut secrétaire général de l’UGTA, ministre des Travaux publics, puis de l’Agriculture, qui a vécu l’enfer dans les prisons coloniales a de tout temps refusé les privilèges et autres passe-droits.

    Au crépuscule de sa vie, on lui dénie le droit de racheter un appartement qu’il occupe depuis plus d’un demi-siècle. Quel tragique retournement de l’histoire. «En 1966, Houari Boumediène avait chargé le wali d’Alger de l’époque, Hadj Yala, de me trouver une villa. J’avais refusé.

    On m’a même proposé un terrain de mille m² et j’avais refusé. J’ai toujours voulu d’un appartement décent comme le reste des Algériens», se rappelle Ali Yahia Abdennour. Sans aucune once de regret. Dès le départ, l’homme a choisi son camp naturel, celui des humbles. Manifestement, le pouvoir politique s’emploie à le priver de posséder un appartement qui pourtant lui revient de droit, pendant que d’autres accaparent impunément des biens de l’Etat. «Cette affaire pose le problème de l’application du droit dans notre pays.

    Elle est violée au profit des amis et pour servir la clientèle, elle est aussi violée pour punir les adversaires. Ils ont cherché, mais ils n’ont rien trouvé à lui coller, sauf le priver de son droit à un logement. C’est vraiment petit», vitupère un compagnon de Ali Yahia. A 98 ans, sans rien perdre de sa fougue ni de sa légendaire rectitude morale, le vieux de Michelet n’entend pas céder devant aucun chantage.
    El Watan

  • #2
    On connait pas les raisons de ce refus , par conséquent on ne peut donner notre avis
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)

    Commentaire


    • #3
      c'est trop gros...
      Perso, je n'y crois pas.

      Commentaire


      • #4
        On connait pas les raisons de ce refus , par conséquent on ne peut donner notre avis
        Contrairement à beaucoup de ses «compagnons» de lutte qui ont accaparé le plus beau patrimoine immobilier algérois, Ali Yahia Abdennour est resté locataire d’un appartement qu’il occupe depuis l’indépendance.

        En 1945, il adhère au Parti du peuple algérien-Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques à l'époque de l'Algérie française et il quitte le parti du PPA-MTLD lors de la crise berbère en 1949.

        Ali Yahia Abdennour rejoint le FLN en 1955. En 1956, il est arrêté puis assigné à résidence de 1957 à 1960. Libéré en 1961, Ali Yahia Abdennour devient secrétaire général de l'UGTA. Après l'indépendance, il est élu député de la Wilaya de Tizi Ouzou, il rejoint la rébellion de Hocine Aït Ahmed en 1963 et il se rallie après à la position de Ahmed Ben Bella1.

        Il a été ministre des Travaux publics et des Transports puis ministre de l'Agriculture et de la Réforme agraire durant une année dans le gouvernement de Houari Boumediène, entre 1965 et 19681...

        Commentaire


        • #5
          On connait pas les raisons de ce refus , par conséquent on ne peut donner notre avis
          C'est pourtant claire tout est expliquer dans la déclaration, enfin dans l'entretient ...

          On lui refuse une régularisation accordée aux autres colocataires du même immeuble, un immeuble et un appartement que je connais bien étant reçus maintes fois chez le brave homme en toute convivialité ! ...

          Commentaire


          • #6
            Contrairement à beaucoup de ses «compagnons» de lutte qui ont accaparé le plus beau patrimoine immobilier algérois, Ali Yahia Abdennour est resté locataire d’un appartement qu’il occupe depuis l’indépendance.

            En 1945, il adhère au Parti du peuple algérien-Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques à l'époque de l'Algérie française et il quitte le parti du PPA-MTLD lors de la crise berbère en 1949.

            Ali Yahia Abdennour rejoint le FLN en 1955. En 1956, il est arrêté puis assigné à résidence de 1957 à 1960. Libéré en 1961, Ali Yahia Abdennour devient secrétaire général de l'UGTA. Après l'indépendance, il est élu député de la Wilaya de Tizi Ouzou, il rejoint la rébellion de Hocine Aït Ahmed en 1963 et il se rallie après à la position de Ahmed Ben Bella1.

            Il a été ministre des Travaux publics et des Transports puis ministre de l'Agriculture et de la Réforme agraire durant une année dans le gouvernement de Houari Boumediène, entre 1965 et 19681...
            C'est pourtant claire tout est expliquer dans la déclaration, enfin dans l'entretient ...

            On lui refuse une régularisation accordée aux autres colocataires du même immeuble, un immeuble et un appartement que je connais bien étant reçus maintes fois chez le brave homme en toute convivialité ! ...
            Désolé si je suis idiot mais je ne connais toujours pas les raisons du refus par les autorités de lui vendre son appartement qu'il occupe depuis 1962 , et même si ils lui refusent l'achat de son appart alors pourquoi il ne l''occupe plus
            Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
            (Paul Eluard)

            Commentaire


            • #7
              S'il a eu des soucis, on en aurait entendu parler partout et de sa bouche, en long et en large, et depuis plusieurs dizaines d'années.

              Surtout pour l'un des avocats les plus connus d'algérie.

              Prière d'arrêter de nous rabacher ce genre d'articles à la noix pour faire le buzz inutile

              et pour noyer le poisson sur les vrais problèmes de l'Algérie.
              Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

              Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

              Commentaire


              • #8
                Désolé si je suis idiot mais je ne connais toujours pas les raisons du refus par les autorités de lui vendre son appartement qu'il occupe depuis 1962 , et même si ils lui refusent l'achat de son appart alors pourquoi il ne l''occupe plus

                Il continu à occuper son appartement, mais on lui refuse la régularisation comme son voisin de palier ..., quand aux motifs de ce refus, pour le comprendre, il y a lieu de revisiter le parcours politique et de militantisme de Da Abenour comme l'appel affectueusement ses intimes .
                Dernière modification par infinite1, 08 mai 2018, 20h32.

                Commentaire


                • #9
                  Son âge :

                  Il serait né en 1917 ou 1918.
                  Donc il est âgé de 01 siècle. Puisse Allah lui accorder longue et heureuse vie ! amine.
                  Dernière modification par Saladin7757, 08 mai 2018, 10h37.
                  « Même si vous mettiez le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche je n'abandonnerais jamais ma mission". Prophète Mohammed (sws). Algérie unie et indivisible.

                  Commentaire


                  • #10
                    Voici la réponse de la direction générale des domaines :

                    La direction des domaines répond aux accusations du militant Ali-Yahia Abdenour

                    Mise en cause dans la polémique autour du logement du célèbre défenseur des droits de l’homme Ali-Yahia Abdenour, la direction générale des domaines a décidé de réagir. Tout en confirmant qu’il y a un problème juridique autour de l’appartement, les services des domaines réfutent l’existence d’un quelconque refus de leur part de régulariser la situation de l’avocat. Ils ont juste ouvert une enquête.

                    La direction des domaines indiquent, en effet, que suite à la demande de l’avocat, elle a demandé une enquête pour déterminer la situation exacte de l’appartement qu’occupe Abdenour Ali-Yahia ainsi que les logements occupés par d’autres locataires qui sont dans la même situation.

                    Le directeur général des domaines, Djamel Khaznadji, a affirmé dans une déclaration à l’APS que “la demande de M. Ali Yahia Abdenour n’a, à ce jour, fait l’objet d’aucun refus de régularisation notifié par les services des Domaines de la wilaya d’Alger et son aboutissement demeure à l’instar des sept autres occupants d’appartements ayant introduit des demandes de même nature, subordonné aux résultats auxquels aboutira l’enquête en cours et dans le strict respect des dispositions législatives et réglementaires en vigueur”.

                    Djamel Khaznadji a expliqué que « M. Ali Yahia Abdenour a introduit une requête auprès des services des Domaines de la wilaya d’Alger datée du 27 Février 2018 dont copie destinée à l’Administration centrale parvenue que le 24 Avril 2018 et aux termes de laquelle il a sollicité la régularisation de la situation d’occupation de l’appartement précité ».

                    Selon le même responsable, l’appartement dont il s’agit fait partie des 21 appartements dont avait bénéficié la société dénommée Union Immobilière Algérienne (UNIAL) en vertu d’un acte de partage partiel entre elle et la Société civile immobilière “SCI Lutétia” dressé devant Maître René Brilloit, alors notaire à Alger, entre Mai et Juin 1963, enregistré le 04 Juillet 1963 et publié le 10 mars 1964.

                    Mais avec le temps, des procédures et litiges n’ont pas permis de situer la situation exacte de ce bien ni la légalité de la société de gestion immobilière. D’où le déclenchement de l’enquête des services des domaines.

                    Face aux accusations d’Abdenour Ali-Yahia qui affirme qu’il est le seul à ne pas avoir bénéficié de la propriété de son bien, le directeur des domaines indique « qu’à ce jour, aucun acte de cession n’a été dûment établi et délivré par les services des Domaines de la wilaya d’Alger au profit des occupants dont il a fait état dans ses déclarations contenues dans les articles de presse en cause ».

                    Abdenour Ali-Yahia proteste sur le fait que la direction des domaines refuse de lui vendre un appartement qu’il occupe depuis les années 1960. Il estime que c’est un “bien vacant” qu’il a le droit d’acheter comme les autres locataires de l’immeuble qu’il occupe.

                    ∑ (1/i²) = π²/6
                    i=1

                    Commentaire


                    • #11
                      Ne cherchez pas,y'a qu'à lire ses innombrables prises de position tout au long de sa vie...Et courage comme toujours à Da abdenour...voyez KDS...
                      *ulac win izegren assif, ur ivzigw

                      Commentaire


                      • #12
                        S il faut s en tenir a cela:
                        « qu’à ce jour, aucun acte de cession n’a été dûment établi et délivré par les services des Domaines de la wilaya d’Alger au profit des occupants dont il a fait état dans ses déclarations contenues dans les articles de presse en cause ».
                        Beaucoup de casseurs de porte datant de 1962 devraient rendre leur propriete' a ces services de la wilaya d alger.

                        L Algerie ingrate..

                        M.
                        Lu-legh-d d'aq-vayli, d-ragh d'aq-vayli, a-d'em-tegh d'aq-vayli.

                        Commentaire


                        • #13
                          mmis taqvaylit,

                          Le soucis est que son appartement est devenu "achetable" seulement depuis 2014, c'est à dire depuis la dissolution de la société qui le possédait, le gérait et encaissait les loyers. C'est écrit dans l'article :

                          Cet appartement, devenu bien vacant depuis 2014, à la suite de la dissolution de l’UNIAL — la société gérante — devait tout naturellement être racheté par le locataire comme les quatre autres locataires de l’immeuble «Lutécia» sis au 35, boulevard Bougara (El Biar). Mais il bute sur un refus de l’administration des Domaines.
                          Ce qui est malheureux aussi c'est que Ali Yahia Abdenour disait que les autres locataires ont été régularisés, mais pas lui, pour des raisons politique : ce qui est faux et relève tout simplement du mensonge, de la victimisation et du populisme de bas étage.


                          Tout cela étant dit : j'espère qu'il se verra l'heureux propriétaire de son appartement le plus rapidement possible, avant qu'il meure. Il le mérite bien vu les décennies de travail qu'il a fait au service de son pays, comme ministre ou comme opposant, et que l'on soit d'accord avec lui ou pas.

                          ∑ (1/i²) = π²/6
                          i=1

                          Commentaire

                          Chargement...
                          X