Le chef de l’État a plaidé en faveur d’un développement économique, et par là même, industriel, porté essentiellement par des entreprises nationales. L’investissement direct étranger ne serait alors qu’un apport d’appoint.
Dans son discours, lu hier par le Chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, à l’ouverture des assisses nationales sur l’industrie, le président de la République a retracé les grands axes de sa politique de relance économique, en mettant en relief les contraintes posées par la réalité du terrain. Il a commencé par rappeler que sa priorité primaire est la mise en œuvre de la réconciliation nationale et du rétablissement de la concorde civile. Il s’est dit alors convaincu qu’il ne saurait y avoir de développement économique, dans un contexte politique et social chaotique. “La paix revenue, il était nécessaire de renforcer la cohésion sociale en assurant, avec le Programme de soutien à la relance économique, le redémarrage des activités économiques, notamment sur le plan local”, a assuré le chef de l’État, en insistant sur son souci de bien réfléchir sa stratégie afin d’éviter à la population de revivre un remake “des retournements économiques qui ont conduit à une crise financière majeure”. Il a ajouté que son objectif est de garantir “une croissance économique durable, de résorber le chômage et de relever le niveau de vie et de bien-être de notre population. Le chemin que nous avons choisi n'est pas le plus simple ni le plus facile”.
À ce titre, il a justifié le manque de résultats obtenus au plan économique lors de son premier mandat par le fait qu’il a consacré ce quinquennat à un objectif de“stabilisation politique et, sur le plan économique, de clarification doctrinale”.
Mais à partir de 2005, les entreprises nationales, a-t-il soutenu, avaient les outils favorisant leur essor. Il en est de même pour le secteur industriel, qui a enregistré, a reconnu le président de la République, un taux de croissance positif, mais quand même faible.
“La part de l'industrie dans la production nationale — qui est de l'ordre de 6% — se situe à un niveau bien inférieur à celui de l'industrie dans les pays de la sous-région. Pourtant, ce secteur recèle des potentialités importantes”.
Dans l’optique de relance du secteur, le chef de l’État préconise deux options : réformer seulement l'environnement institutionnel et économique national et suivre les recommandations des institutions financières internationales, lesquelles accordent aux opérateurs économiques et aux investisseurs une large liberté dans la régulation du marché, ou bien tracer un programme de promotion de filières particulières, en se basant sur des critères de compétitivité et des objectifs d'exportation du pays.
À ce titre, le choix du président Bouteflika ne semble souffrir d’aucune ambiguïté. “L'État devant intervenir pour corriger les défaillances du marché et faire pleinement jouer les externalités. Il a, dans ce cas, besoin d'un cadre de politique publique clairement formulé”, a-t-il révélé. Il a plaidé alors pour l’augmentation du volume des exportations hors hydrocarbures, afin “de diminuer la vulnérabilité de notre économie et réduire sa dépendance des recettes du pétrole”.
Tout en relevant que la croissance de l'économie mondiale est rendue possible, en grande partie, par les performances des pays émergents, le chef de l’État a reconnu que les entreprises nationales ont beaucoup de chemin à parcourir avant d’avoir les moyens d’entrer en concurrence avec les firmes internationales.
D’autant que, “l'innovation et l'expertise distinguent désormais les économies nationales capables de soutenir une croissance endogène et celles qui sont dans une situation de fragilité permanente, même si elles disposent, par ailleurs, de ressources naturelles ou financières importantes”.
De son analyse du contexte mondial, il ressort que “le monde compte des économies dominantes et efficientes du fait de la maîtrise de l'innovation (économies développées et économies émergentes) et des économies non efficientes, en transition permanente”.
Malgré ses retards et ses tares, il a classé l’économie algérienne et son corollaire l’industrie, parmi les pays au devenir prometteur, pour peu qu’il y ait une prise en charge efficiente des problèmes posés. “Les retards accusés par le secteur industriel, la lenteur de l'investissement dans les entreprises publiques économiques et le manque d'engagement des opérateurs privés dans les grands projets caractérisés par un retour sur un investissement lent, interpellent aujourd'hui, les pouvoirs publics”, a-t-il asséné. C’est pourquoi le locataire du palais d’El-Mouradia s’est engagé à favoriser “la synergie entre les différents partenaires et créera l’élan nécessaire au développement de l'apprentissage technologique et de l'innovation”. Il a dit vouloir miser essentiellement sur le capital humain.
“Nous disposons déjà d'un vaste parc industriel essentiellement constitué de PME/PMI. C'est un secteur grand pourvoyeur d'emploi. Il sera appelé à porter le développement du pays”, a-t-il affirmé.
Un développement qui doit être réalisé, a-t-il insisté, par les nationaux et non pas par l’investissement étranger. “Il faut être conscient que si l'investissement direct étranger peut être une source importante de compétitivité et de croissance pour les pays en développement, il ne peut être perçu comme une fin en soi”, a-t-il déclaré, puis de préciser que “la politique d'attractivité de l'investissement direct étranger ne doit pas perdre de vue que les acteurs nationaux doivent être fortement impliqués dans la promotion du développement national”.
Dans son discours, lu hier par le Chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, à l’ouverture des assisses nationales sur l’industrie, le président de la République a retracé les grands axes de sa politique de relance économique, en mettant en relief les contraintes posées par la réalité du terrain. Il a commencé par rappeler que sa priorité primaire est la mise en œuvre de la réconciliation nationale et du rétablissement de la concorde civile. Il s’est dit alors convaincu qu’il ne saurait y avoir de développement économique, dans un contexte politique et social chaotique. “La paix revenue, il était nécessaire de renforcer la cohésion sociale en assurant, avec le Programme de soutien à la relance économique, le redémarrage des activités économiques, notamment sur le plan local”, a assuré le chef de l’État, en insistant sur son souci de bien réfléchir sa stratégie afin d’éviter à la population de revivre un remake “des retournements économiques qui ont conduit à une crise financière majeure”. Il a ajouté que son objectif est de garantir “une croissance économique durable, de résorber le chômage et de relever le niveau de vie et de bien-être de notre population. Le chemin que nous avons choisi n'est pas le plus simple ni le plus facile”.
À ce titre, il a justifié le manque de résultats obtenus au plan économique lors de son premier mandat par le fait qu’il a consacré ce quinquennat à un objectif de“stabilisation politique et, sur le plan économique, de clarification doctrinale”.
Mais à partir de 2005, les entreprises nationales, a-t-il soutenu, avaient les outils favorisant leur essor. Il en est de même pour le secteur industriel, qui a enregistré, a reconnu le président de la République, un taux de croissance positif, mais quand même faible.
“La part de l'industrie dans la production nationale — qui est de l'ordre de 6% — se situe à un niveau bien inférieur à celui de l'industrie dans les pays de la sous-région. Pourtant, ce secteur recèle des potentialités importantes”.
Dans l’optique de relance du secteur, le chef de l’État préconise deux options : réformer seulement l'environnement institutionnel et économique national et suivre les recommandations des institutions financières internationales, lesquelles accordent aux opérateurs économiques et aux investisseurs une large liberté dans la régulation du marché, ou bien tracer un programme de promotion de filières particulières, en se basant sur des critères de compétitivité et des objectifs d'exportation du pays.
À ce titre, le choix du président Bouteflika ne semble souffrir d’aucune ambiguïté. “L'État devant intervenir pour corriger les défaillances du marché et faire pleinement jouer les externalités. Il a, dans ce cas, besoin d'un cadre de politique publique clairement formulé”, a-t-il révélé. Il a plaidé alors pour l’augmentation du volume des exportations hors hydrocarbures, afin “de diminuer la vulnérabilité de notre économie et réduire sa dépendance des recettes du pétrole”.
Tout en relevant que la croissance de l'économie mondiale est rendue possible, en grande partie, par les performances des pays émergents, le chef de l’État a reconnu que les entreprises nationales ont beaucoup de chemin à parcourir avant d’avoir les moyens d’entrer en concurrence avec les firmes internationales.
D’autant que, “l'innovation et l'expertise distinguent désormais les économies nationales capables de soutenir une croissance endogène et celles qui sont dans une situation de fragilité permanente, même si elles disposent, par ailleurs, de ressources naturelles ou financières importantes”.
De son analyse du contexte mondial, il ressort que “le monde compte des économies dominantes et efficientes du fait de la maîtrise de l'innovation (économies développées et économies émergentes) et des économies non efficientes, en transition permanente”.
Malgré ses retards et ses tares, il a classé l’économie algérienne et son corollaire l’industrie, parmi les pays au devenir prometteur, pour peu qu’il y ait une prise en charge efficiente des problèmes posés. “Les retards accusés par le secteur industriel, la lenteur de l'investissement dans les entreprises publiques économiques et le manque d'engagement des opérateurs privés dans les grands projets caractérisés par un retour sur un investissement lent, interpellent aujourd'hui, les pouvoirs publics”, a-t-il asséné. C’est pourquoi le locataire du palais d’El-Mouradia s’est engagé à favoriser “la synergie entre les différents partenaires et créera l’élan nécessaire au développement de l'apprentissage technologique et de l'innovation”. Il a dit vouloir miser essentiellement sur le capital humain.
“Nous disposons déjà d'un vaste parc industriel essentiellement constitué de PME/PMI. C'est un secteur grand pourvoyeur d'emploi. Il sera appelé à porter le développement du pays”, a-t-il affirmé.
Un développement qui doit être réalisé, a-t-il insisté, par les nationaux et non pas par l’investissement étranger. “Il faut être conscient que si l'investissement direct étranger peut être une source importante de compétitivité et de croissance pour les pays en développement, il ne peut être perçu comme une fin en soi”, a-t-il déclaré, puis de préciser que “la politique d'attractivité de l'investissement direct étranger ne doit pas perdre de vue que les acteurs nationaux doivent être fortement impliqués dans la promotion du développement national”.
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