Guerre de libération nationale :
il y a 60 ans Henri Maillot s’emparait d’un camion d’armes
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Rencontres et accords FLN-PCA
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A l’occasion de la commémoration de l’acte héroïque du martyr Maillot, nous mettons en ligne l’article rédigé par Sadek Hadjerès en avril 2006 à la demande d’Alger républicain.
L’ancien dirigeant du Parti communiste algérien relate avec minutie les circonstances dans lesquelles fut menée cette opération. Son récit clarifie les raisons qui poussèrent la direction du PCA à prendre la décision de créer les Combattants de la Libération. Le retentissement de l’action de Maillot poussa la direction du FLN à se départir de son refus du contact demandé depuis des mois par le PCA pour organiser l’intégration des militants communistes dans les groupes armés et exposer la conception des communistes concernant la stratégie de mobilisation et de coordination de la lutte pour la libération nationale.
Le PCA avait une autre conception du front. Il défendait son droit en tant que parti de la classe ouvrière à maintenir son existence organique, politique et idéologique indépendante, tout en agissant pour la fusion de façon concertée de ses groupes armés dans l’Armée de Libération Nationale en tant qu’armée unique face au colonialisme ; tout en soutenant également l’action politique menée par le FLN au plan national et international pour l’indépendance de l’Algérie. Le PCAne s’empêchait cependant pas de critiquer par des voies non publiques les erreurs commises ou les conceptions de classe nuisibles à la mobilisation des masses et à l’image de la guerre de libération. Partant de ses objectifs démocratiques et socialistes de l’indépendance de l’Algérie il avait refusé avec fermeté de se dissoudre en tant que parti dans le FLN. L’histoire des événements qui s’ensuivirent à l’indépendance lui donna entièrement raison.
La prise du camion d’armes eut pour résultat immédiat la tenue d’une rencontre entre Abane et Benkhedda pour le FLN et Hadj Ali et Hadjerès pour le PCA.
NB : la publication des témoignages de Sadek Hadjerès sur l’action du PCA avant l’indépendance ne signifie pas que nous souscrivons à ses appréciations d’aujourd’hui sur les problèmes de l’Algérie devenue indépendante.
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AR
04.04.16
J’ai évoqué dans deux articles du début avril de cette année, l’action du 4 avril 1956 menée par le militant communiste algérien Henri Maillot. Avec un groupe de CDL (Combattants de la Libération), il s’était emparé d’un camion d’armement au profit de la Résistance. L’action avait eu aussitôt un impact considérable. Il était mesurable dans les conversations directes ou par allusions parmi les jeunes, les militants, les familles, dans tous les milieux.
Dans ses grands titres, la presse coloniale déchaînée criait à « la trahison de l’aspirant félon ». L’effet était exactement inverse, au plus profond des composantes patriotiques de l’opinion algérienne. Dans ces milieux, les réactions respiraient la fierté du coup porté au colonialisme matériellement et au plan moral. La volonté de contribuer au combat libérateur, quels que soient les sacrifices, se trouvait renforcée parce que, aux yeux de nombre de nos compatriotes, cette cause était partagée en actes par des hommes que leur origine n’obligeait pas, à première vue, à un engagement aussi extrême.
Plus tard, en juin, quand les gens apprirent l’assassinat de Maillot par les troupes françaises après l’accrochage de Beni Boudouane, ce sentiment sera ressenti d’une façon encore plus ancrée dans la culture et la psychologie populaires. Un camarade, hospitalisé pour deux jours avant son retour au maquis de Bouinan, me dit qu’autour de lui dans la salle ou dans les allées de l’hôpital Mustapha, les malades exprimaient leur peine et leur respect :
« Il est plus musulman que nous, il mérite mieux que nous sa place « fel Djenna » (au Paradis) ! Comme le dira si bien Simon, son futur beau-frère, lui-même un des clandestins du PCA et des CDL d’Oran : « Les uns vouaient Henri à l’Enfer des maudits et les autres le voyaient, martyr, au Paradis. »
Maillot, quant à lui, avait indiqué dès le début la signification politique et sociale de son action. Il disait, dans le communiqué signé de lui et adressé aux agences et organes de presse (sa publication en France par l’Humanité, organe du PCF, a valu à ce journal la saisie de son numéro du 18 avril 1956) : « L’écrivain français Jules Roy, colonel d’aviation, écrivait il y a quelques mois : si j’étais musulman, je serais du côté des « fellagas ». Je ne suis pas musulman, mais je suis algérien, d’origine européenne.
Je considère l’Algérie comme ma patrie. Je considère que je dois avoir à son égard les mêmes devoirs que tous ses fils. Le peuple algérien, longtemps bafoué, humilié, a pris résolument sa place dans le grand mouvement historique de libération des peuples…
Il ne s’agit pas d’un combat racial, mais d’une lutte d’opprimés, sans distinction d’origine, contre leurs oppresseurs et leurs valets sans distinction de race… En livrant aux combattants algériens des armes dont ils ont besoin pour le combat libérateur, j’ai conscience d’avoir servi les intérêts de mon pays et de mon peuple, y compris ceux des travailleurs européens momentanément trompés. »
En soulignant dans ce message le besoin d’armes des combattants, Maillot était au cœur des vives préoccupations de cette période critique. La question était brûlante, tant pour les milliers de jeunes, impatients de rejoindre le djebel ou qui s’y trouvaient déjà, que pour les dirigeants du FLN. A l’afflux des combattants volontaires, il fallait des armes en plus grand nombre. Nous savons, aujourd’hui, par les lettres échangées de 1954 à 1956 entre Alger et le Caire, que c’était un sujet de tension entre les dirigeants FLN.
Ceux qui se trouvaient au Caire étaient perçus à tort ou à raison par ceux de l’intérieur ou par les maquisards à la base comme manquant à leurs tâches d’assurer un approvisionnement satisfaisant en armes (cf Le Courrier Alger-Le Caire, ouvrage de Mabrouk Belhocine, aux éditions Casbah, 2000).
En avril 1956, nous ne connaissions pas les tensions qui existaient à ce niveau. Mais de divers côtés nous parvenaient les échos lancinants de cette attente fiévreuse d’armement.
Nous ne fûmes donc pas surpris de recevoir rapidement dans les jours qui ont suivi le succès de l’opération, une réponse positive des dirigeants du FLN, sur le principe d’une rencontre dès que possible. Nous leur avons laissé le soin d’en proposer la date et les modalités.
Avant la rencontre
En attendant, nous apprenions par divers indices que malgré la sympathie soulevée dans la population par l’action de Maillot (ou à cause de cela), des interrogations se manifestaient parmi les cadres du FLN. Elles allaient de l’inquiétude jusqu’à une certaine nervosité frisant la méfiance et l’hostilité chez les plus hégémonistes d’entre eux. Ce sentiment était sans doute alimenté, également, par leur irritation envers les comportements qu’ils jugeaient hostiles des courants messalistes à leur égard. Nous avons voulu dissiper toute équivoque sur nos intentions et confirmer que la prise des armes ne changeait rien aux orientations unitaires proclamées par le PCAdepuis novembre 1954. Nous leur avons fait savoir, à travers la liaison qui nous avait permis de prendre contact, notre décision de remettre dès avant la rencontre une dizaine de mitraillettes aux unités de l’ALN.
L’opération fut réalisée. Il n’était pas facile en cette deuxième quinzaine d’avril, avec nos sympathisants très surveillés et dans une Mitidja étroitement quadrillée, de protéger et gérer le stock d’armement capturé. Amar Ouamrane, qui commandait l’ALN dans l’Algérois, nous a transmis ses remerciements. J’ai appris ces dernières années que le commandant Lakhdar Bouregâa avait évoqué en termes élogieux et fraternels les contacts qu’il a eus à l’époque de cet épisode avec les groupes communistes (non encore intégrés à l’ALN) dans la région de Bouinan Hammam Melouane (cf ses Mémoires, en langue arabe, aux éditions Al-Hikma, 1990 ; au point 5, sous-titré « patrouille (daouria) de héros et l’amitié avec les communistes »). « Je te jure, avait-il confié au milieu des années 1990 à notre camarade Haydar Hassani, que les premières balles de mitraillette que j’ai tirées nous provenaient de l’armement des communistes, plus précisément de Henri Maillot, Allah yrahmou. »
Fin avril ou début mai 1956, on me communiqua le lieu prévu pour la rencontre, le cabinet de dentiste du Dr Mokrane Bouchouchi, rue d’Isly, place Bugeaud (aujourd’hui Ben M’hidi, place Emir Abdelkader). Ce choix par les amis du FLN me réjouit ; il montrait que la coopération sur le terrain entre FLN et communistes à la base était déjà avancée. Car Bouchouchi, comme d’autres médecins, sympathisait avec le PCA et versait aux souscriptions qui me parvenaient par l’intermédiaire de Leila A., une jeune militante du cercle des jeunes UJDA de Belcourt.
Je me contenterai ici de relater quelques points sur le contenu de cette rencontre. Je les compléterai en d’autres occasions par des faits tout aussi significatifs des évolutions ultérieures. Les lecteurs intéressés pourront trouver d’autres détails sur cette rencontre et les suivantes qui se poursuivront jusque fin août dans plusieurs entretiens que j’ai donnés durant ma seconde clandestinité :
• à Henri Alleg dans les années 1970 (3 tomes de La Guerre d’Algérie, Temps Actuels, 1981),
• puis à Hafidh Khatib dans les années 1980 (L’accord FLN-PCA…, OPU, 1991)
• et, enfin, quelques échos dans l’ouvrage important du regretté Mohammed Teguia, avec qui son exil puis sa mort prématurée n’ont pas permis d’engager les entretiens que nous avions projetés ensemble.
Les deux publications citées contiennent également le texte des lettres adressées au
FLN dans lesquelles sont consignés les thèmes de nos échanges et les points sur lesquels se sont réalisés des accords.
il y a 60 ans Henri Maillot s’emparait d’un camion d’armes
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Rencontres et accords FLN-PCA
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A l’occasion de la commémoration de l’acte héroïque du martyr Maillot, nous mettons en ligne l’article rédigé par Sadek Hadjerès en avril 2006 à la demande d’Alger républicain.
L’ancien dirigeant du Parti communiste algérien relate avec minutie les circonstances dans lesquelles fut menée cette opération. Son récit clarifie les raisons qui poussèrent la direction du PCA à prendre la décision de créer les Combattants de la Libération. Le retentissement de l’action de Maillot poussa la direction du FLN à se départir de son refus du contact demandé depuis des mois par le PCA pour organiser l’intégration des militants communistes dans les groupes armés et exposer la conception des communistes concernant la stratégie de mobilisation et de coordination de la lutte pour la libération nationale.
Le PCA avait une autre conception du front. Il défendait son droit en tant que parti de la classe ouvrière à maintenir son existence organique, politique et idéologique indépendante, tout en agissant pour la fusion de façon concertée de ses groupes armés dans l’Armée de Libération Nationale en tant qu’armée unique face au colonialisme ; tout en soutenant également l’action politique menée par le FLN au plan national et international pour l’indépendance de l’Algérie. Le PCAne s’empêchait cependant pas de critiquer par des voies non publiques les erreurs commises ou les conceptions de classe nuisibles à la mobilisation des masses et à l’image de la guerre de libération. Partant de ses objectifs démocratiques et socialistes de l’indépendance de l’Algérie il avait refusé avec fermeté de se dissoudre en tant que parti dans le FLN. L’histoire des événements qui s’ensuivirent à l’indépendance lui donna entièrement raison.
La prise du camion d’armes eut pour résultat immédiat la tenue d’une rencontre entre Abane et Benkhedda pour le FLN et Hadj Ali et Hadjerès pour le PCA.
NB : la publication des témoignages de Sadek Hadjerès sur l’action du PCA avant l’indépendance ne signifie pas que nous souscrivons à ses appréciations d’aujourd’hui sur les problèmes de l’Algérie devenue indépendante.
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04.04.16
J’ai évoqué dans deux articles du début avril de cette année, l’action du 4 avril 1956 menée par le militant communiste algérien Henri Maillot. Avec un groupe de CDL (Combattants de la Libération), il s’était emparé d’un camion d’armement au profit de la Résistance. L’action avait eu aussitôt un impact considérable. Il était mesurable dans les conversations directes ou par allusions parmi les jeunes, les militants, les familles, dans tous les milieux.
Dans ses grands titres, la presse coloniale déchaînée criait à « la trahison de l’aspirant félon ». L’effet était exactement inverse, au plus profond des composantes patriotiques de l’opinion algérienne. Dans ces milieux, les réactions respiraient la fierté du coup porté au colonialisme matériellement et au plan moral. La volonté de contribuer au combat libérateur, quels que soient les sacrifices, se trouvait renforcée parce que, aux yeux de nombre de nos compatriotes, cette cause était partagée en actes par des hommes que leur origine n’obligeait pas, à première vue, à un engagement aussi extrême.
Plus tard, en juin, quand les gens apprirent l’assassinat de Maillot par les troupes françaises après l’accrochage de Beni Boudouane, ce sentiment sera ressenti d’une façon encore plus ancrée dans la culture et la psychologie populaires. Un camarade, hospitalisé pour deux jours avant son retour au maquis de Bouinan, me dit qu’autour de lui dans la salle ou dans les allées de l’hôpital Mustapha, les malades exprimaient leur peine et leur respect :
« Il est plus musulman que nous, il mérite mieux que nous sa place « fel Djenna » (au Paradis) ! Comme le dira si bien Simon, son futur beau-frère, lui-même un des clandestins du PCA et des CDL d’Oran : « Les uns vouaient Henri à l’Enfer des maudits et les autres le voyaient, martyr, au Paradis. »
Maillot, quant à lui, avait indiqué dès le début la signification politique et sociale de son action. Il disait, dans le communiqué signé de lui et adressé aux agences et organes de presse (sa publication en France par l’Humanité, organe du PCF, a valu à ce journal la saisie de son numéro du 18 avril 1956) : « L’écrivain français Jules Roy, colonel d’aviation, écrivait il y a quelques mois : si j’étais musulman, je serais du côté des « fellagas ». Je ne suis pas musulman, mais je suis algérien, d’origine européenne.
Je considère l’Algérie comme ma patrie. Je considère que je dois avoir à son égard les mêmes devoirs que tous ses fils. Le peuple algérien, longtemps bafoué, humilié, a pris résolument sa place dans le grand mouvement historique de libération des peuples…
Il ne s’agit pas d’un combat racial, mais d’une lutte d’opprimés, sans distinction d’origine, contre leurs oppresseurs et leurs valets sans distinction de race… En livrant aux combattants algériens des armes dont ils ont besoin pour le combat libérateur, j’ai conscience d’avoir servi les intérêts de mon pays et de mon peuple, y compris ceux des travailleurs européens momentanément trompés. »
En soulignant dans ce message le besoin d’armes des combattants, Maillot était au cœur des vives préoccupations de cette période critique. La question était brûlante, tant pour les milliers de jeunes, impatients de rejoindre le djebel ou qui s’y trouvaient déjà, que pour les dirigeants du FLN. A l’afflux des combattants volontaires, il fallait des armes en plus grand nombre. Nous savons, aujourd’hui, par les lettres échangées de 1954 à 1956 entre Alger et le Caire, que c’était un sujet de tension entre les dirigeants FLN.
Ceux qui se trouvaient au Caire étaient perçus à tort ou à raison par ceux de l’intérieur ou par les maquisards à la base comme manquant à leurs tâches d’assurer un approvisionnement satisfaisant en armes (cf Le Courrier Alger-Le Caire, ouvrage de Mabrouk Belhocine, aux éditions Casbah, 2000).
En avril 1956, nous ne connaissions pas les tensions qui existaient à ce niveau. Mais de divers côtés nous parvenaient les échos lancinants de cette attente fiévreuse d’armement.
Nous ne fûmes donc pas surpris de recevoir rapidement dans les jours qui ont suivi le succès de l’opération, une réponse positive des dirigeants du FLN, sur le principe d’une rencontre dès que possible. Nous leur avons laissé le soin d’en proposer la date et les modalités.
Avant la rencontre
En attendant, nous apprenions par divers indices que malgré la sympathie soulevée dans la population par l’action de Maillot (ou à cause de cela), des interrogations se manifestaient parmi les cadres du FLN. Elles allaient de l’inquiétude jusqu’à une certaine nervosité frisant la méfiance et l’hostilité chez les plus hégémonistes d’entre eux. Ce sentiment était sans doute alimenté, également, par leur irritation envers les comportements qu’ils jugeaient hostiles des courants messalistes à leur égard. Nous avons voulu dissiper toute équivoque sur nos intentions et confirmer que la prise des armes ne changeait rien aux orientations unitaires proclamées par le PCAdepuis novembre 1954. Nous leur avons fait savoir, à travers la liaison qui nous avait permis de prendre contact, notre décision de remettre dès avant la rencontre une dizaine de mitraillettes aux unités de l’ALN.
L’opération fut réalisée. Il n’était pas facile en cette deuxième quinzaine d’avril, avec nos sympathisants très surveillés et dans une Mitidja étroitement quadrillée, de protéger et gérer le stock d’armement capturé. Amar Ouamrane, qui commandait l’ALN dans l’Algérois, nous a transmis ses remerciements. J’ai appris ces dernières années que le commandant Lakhdar Bouregâa avait évoqué en termes élogieux et fraternels les contacts qu’il a eus à l’époque de cet épisode avec les groupes communistes (non encore intégrés à l’ALN) dans la région de Bouinan Hammam Melouane (cf ses Mémoires, en langue arabe, aux éditions Al-Hikma, 1990 ; au point 5, sous-titré « patrouille (daouria) de héros et l’amitié avec les communistes »). « Je te jure, avait-il confié au milieu des années 1990 à notre camarade Haydar Hassani, que les premières balles de mitraillette que j’ai tirées nous provenaient de l’armement des communistes, plus précisément de Henri Maillot, Allah yrahmou. »
Fin avril ou début mai 1956, on me communiqua le lieu prévu pour la rencontre, le cabinet de dentiste du Dr Mokrane Bouchouchi, rue d’Isly, place Bugeaud (aujourd’hui Ben M’hidi, place Emir Abdelkader). Ce choix par les amis du FLN me réjouit ; il montrait que la coopération sur le terrain entre FLN et communistes à la base était déjà avancée. Car Bouchouchi, comme d’autres médecins, sympathisait avec le PCA et versait aux souscriptions qui me parvenaient par l’intermédiaire de Leila A., une jeune militante du cercle des jeunes UJDA de Belcourt.
Je me contenterai ici de relater quelques points sur le contenu de cette rencontre. Je les compléterai en d’autres occasions par des faits tout aussi significatifs des évolutions ultérieures. Les lecteurs intéressés pourront trouver d’autres détails sur cette rencontre et les suivantes qui se poursuivront jusque fin août dans plusieurs entretiens que j’ai donnés durant ma seconde clandestinité :
• à Henri Alleg dans les années 1970 (3 tomes de La Guerre d’Algérie, Temps Actuels, 1981),
• puis à Hafidh Khatib dans les années 1980 (L’accord FLN-PCA…, OPU, 1991)
• et, enfin, quelques échos dans l’ouvrage important du regretté Mohammed Teguia, avec qui son exil puis sa mort prématurée n’ont pas permis d’engager les entretiens que nous avions projetés ensemble.
Les deux publications citées contiennent également le texte des lettres adressées au
FLN dans lesquelles sont consignés les thèmes de nos échanges et les points sur lesquels se sont réalisés des accords.
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