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10% des projets de l’ANSEJ ont échoué

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  • 10% des projets de l’ANSEJ ont échoué

    Près de 10% des entreprises créées dans le cadre de l’Agence nationale du soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ), un organisme créée en 1997, n’ont pas trop longtemps survécu et se sont vouées à l’échec pour diverses raisons.

    Le secrétaire général de cette agence, Tayeb Hedjab, a fait état, lors de son passage hier à l’émission Filwadjiha de la Chaîne I de la Radio nationale, de 82 000 petites entreprises créées par des jeunes promoteurs dans le cadre de l’ANSEJ durant les dix années de son existence. L’interlocuteur a tenu à préciser que l’ANSEJ a participé, dans le cadre de la lutte contre le chômage, à la création de 230 000 postes de travail permanents sans compter les emplois indirects et que 1 000 parmi les petites entreprises créées, se sont transformées au bout de quelques années à des moyennes entreprises créatrices de plus de postes d’emploi. L’enveloppe dégagée pour le financement des 82 000 projets est estimée à 160 milliards de dinars, soit 6,1 millions d’euros, «ce qui démontre les grands efforts fournis par l’ANSEJ et les différentes banques dans le financement de ces projets», a-t-il indiqué.
    Il est à noter, également, que 10% des entreprises créées dans le cadre de l’ANSEJ ont fini par déclarer faillite dont certaines ont retrouvé l’échec dès la naissance. Cet échec est considéré, selon lui, comme un état des faits normal du moment qu’un pays comme la France, a-t-il cité à titre d’exemple, a enregistré durant l’année dernière 180 000 entreprises qui ont fermé leurs portes. «L’entreprise est tout comme l’être humain, elle naît, vit et meurt», a-t-il commenté.
    Pour ce qui des causes de l’échec, le représentant de l’ANSEJ a cité, sans donner des détails, les changements économiques et certains problèmes que rencontrent les entreprises nouvellement créées les empêchant de rembourser les crédits aux banques ainsi que des arrêts périodiques d’activité et certaines pannes des équipements.
    60% des projets sont dédiés aux services
    Pour ce qui est du genre d’activités choisies généralement par les jeunes promoteurs pour la création de leurs petites entreprises, le secrétaire général de l’ANSEJ a indiqué que 60% des projets enregistrés sont versés dans le secteur des services dont le transport et les télécommunications. «A l’époque, le choix d’investir dans le transport était un choix intelligent avant qu’on arrête de financer ce genre d’activité dans le cadre de l’ANSEJ, en 1999», a-t-il lancé sans donner des explications quant à l’anarchie créée dans ce secteur et avant d’indiquer que l’Agence a adopté une stratégie de développement de l’investissement selon les besoins, et ce, en entrant en partenariat avec d’autres institutions dont les collectivités locales afin de définir les besoins de chaque région et de bien étudier les chances d’investir.
    Parmi les démarches entreprises dans ce sens, le responsable a cité le séminaire des walis tenu en 2003 durant lequel il a été décidé d’impliquer les collectivités locales dans le cadre des projets de l’ANSEJ. Plusieurs conventions, a-t-il indiqué, ont été établies entre les deux parties notamment en ce qui concerne les activités à encourager dans chaque wilaya. Il a relevé, à titre d’exemple, une convention signée à l’Est du pays avec l’entreprise de marbre Enamarbre et à l’Ouest pour former 60 jeunes promoteurs dans la production et la transformation du marbre. 120 autres jeunes entrepreneurs ont été, à leur tour, formés par l’ANSEJ dans la gestion de l’entreprise et le management dans des cycles de formation qui devient, selon M. Hedjab, une nécessité et une priorité qui intervient même avant de penses au financement du projet. La formation et la proposition des projets d’investissement au profit des jeunes chômeurs sont, selon lui, de plus en plus assurées grâce à l’intervention du comité civile du projet installé dans chaque wilaya du pays.

    - La nouvelle republique

  • #2
    Taux d'échec

    Il faut savoir qu'en France sur 100 entreprises créées, 48 sont toujours en vie cinq ans après leur naissance, donc vaut mieux fignoler son projet au début et ne pas hésiter à faire une étude de marché pour avoir une chance d'être en piste 5 ans après.

    Mais pour ceux qui ont échoué quelques soient les raisons, ils ont appris sur le tas les erreurs qu'ils ont commises et seront plus expérimentés la prochaine fois.

    Un projet de création d'entreprise n'est pas plus difficile qu'un départ à l'étranger car souvent celui-ci mobilise moins de ressource.
    Dernière modification par zek, 27 février 2007, 10h02.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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    • #3
      Près de 10% des entreprises créées dans le cadre de l’Agence nationale du soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ), un organisme créée en 1997, n’ont pas trop longtemps survécu et se sont vouées à l’échec pour diverses raisons.
      Si c'est sur un an c'est pas mal, c'est le taux normal.

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