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Egypte: Une militante arrêtée après avoir dénoncé le harcèlement sexuel dans une vidéo

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  • Egypte: Une militante arrêtée après avoir dénoncé le harcèlement sexuel dans une vidéo

    En Egypte, une femme de 33 ans, épouse du directeur de la commission égyptienne pour les droits et libertés, a été arrêtée vendredi 11 mai après avoir publié sur les réseaux sociaux une vidéo dans laquelle elle critiquait les institutions égyptiennes et dénonçait le harcèlement sexuel. Une vidéo qui a suscité la polémique.

    Elle est accusée d'« avoir insulté les institutions d’Etat et d’avoir porté atteinte au patriotisme ». Amal Fathi, mère de famille, avait posté cette semaine sur Facebook une vidéo dans laquelle elle critiquait les institutions égyptiennes et plus particulièrement la banque Misr, une banque nationalisée en 1960, dont elle accuse les hommes de sécurité, coupables selon elle de harcèlement. Arrêtée ce vendredi Amal Fathi doit être présentée au parquet général prochainement.

    La diffusion de cette vidéo a fait grand bruit en Egypte. La presse proche du régime n’a pas hésité à dénoncer ces propos. D’ailleurs, un quotidien pro-gouvernemental a annoncé vendredi que « l’auteure de la vidéo insultante contre l’Egypte et les citoyens » avait été arrêtée.

    Une détention dénoncée par Amnesty International qui parle d’un jour sombre pour les autorités égyptiennes, plus soucieuses selon l'ONG, de faire taire une femme qui parle de harcèlement sexuel plutôt que de prendre des mesures pour résoudre le problème.

    Amal Fathi par ailleurs est l’épouse de Mohamed Fathi qui dirige la commission égyptienne pour les droits et libertés dans un pays où justement de nombreuses organisations internationales accusent le régime de violer les libertés civiques.

    Source: RFI

  • #2
    Le comble dans cette histoire est que beaucoup de médias et de citoyens égyptiens soutiennent l'arrestation scandaleuse de la militante!

    Le culte de la personnalité du dictateur al-Sissi est massif en Egypte et des dizaines de millions d'Egyptiens le vénèrent comme un Dieu comme en témoigne l'ampleur de sa victoire lors de la récente présidentielle: 97% des voix dès le 1er tour.

    Un culte de la personnalité si massif et si honteux que la moindre critique visant le gouvernement du dictateur soumis al-Sissi est perçue comme une trahison.

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    • #3
      Un peuple non encore mature pour la démocratie et il n'aura que les dirigeants qu'ils méritent exactement comme ceux de l'Afrique du Nord.


      désespérant !

      Commentaire


      • #4
        Le culte de la personnalité du dictateur al-Sissi est massif en Egypte et des dizaines de millions d'Egyptiens le vénèrent comme un Dieu comme en témoigne l'ampleur de sa victoire lors de la récente présidentielle: 97% des voix dès le 1er tour.

        Tu te trompes mon cher Nassim, c'est comme Bouteflika chez nous qui obtient plus de 80% des voix. Ce sont des votes truqués avec du bourrage d'urne.



        Sissi n'est en réalité pas si populaire que ça en Egypte.

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        • #5
          Un peuple non encore mature pour la démocratie et il n'aura que les dirigeants qu'ils méritent exactement comme ceux de l'Afrique du Nord.
          En réalité la plupart des sociétés arabes ne veulent pas de démocratie, cette histoire de printemps arabe c'est une vaste fumisterie.


          En réalité les printemps arabes sont des règlements de compte contre les dirigeants, pas des manifestation pour appeler a la démocratie.



          Le succès fulgurant des partis islamiste dans les pays arabe montre qu'il n'y a pas de désir de démocratie.


          Le cas le plus flagrant ce sont les législative de 1991 en Algérie , le FIS avait gagné avec un soutien populaire massif. Le FIS qui déclarait la démocratie illicite et dont le programme allait de toute manière à l'encontre des principes démocratiques.


          Dans d'autre cas comme la Libye ou la Syrie ce sont des conflits ethnique et religieux, on vire le dirigeant au pouvoir car il n'est pas de la même tribue, religion ou ethnie que la notre.


          Kadhafi était un membre de la tribue des Al Kadhafa, qui était allié à d'autre tribues. Ceux qui se sont révoltés étaient membre de tribues antagoniste.


          En Syrie, Bachar Al Assad est un Alaouite, associé plus généralement au Chiisme. Ceux qui sont opposés contre lui sont des Kurdes et des Suunite.

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          • #6
            En réalité la plupart des sociétés arabes ne veulent pas de démocratie, cette histoire de printemps arabe c'est une vaste fumisterie.

            Tu confirmes bien que les sociétés arabes ou arabo-musulmanes du proche orient sont gérées par des systèmes tribalistes arriérés ou ethnico-religieux d'un autre temps ?

            Pourquoi alors l'arabité est brandit comme un ciment de l'unité en Afrique du Nord contre les autochtones alors que cette même arabité ne permet pas cette union sur son propre territoire ?

            Pourquoi les Amazighs sont traités de tribalisme par les chantres de l'arabisme en Afrique du Nord alors que les Arabes proprement dits en sont les champions chez eux ?

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            • #7
              Tu confirmes bien que les sociétés arabes ou arabo-musulmanes du proche orient sont gérées par des systèmes tribalistes arriérés ou ethnico-religieux d'un autre temps ?
              L'Arabité est une vaste blague, le Panarabisme est mort avec Nasser.


              Le Berberisme aussi est une vaste blague, car d'autres paramètres divisent les Berbères, notamment la religion. Certaines tribus berbères sont très attaché à l'islam et au mode de vie traditionnel , d'autre c'est le contraire. Les points de vu ne sont pas les mêmes.
              Dernière modification par Gengis Khan, 13 mai 2018, 13h35.

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              • #8
                Le Berberisme aussi est une vaste blague, car d'autres paramètres divisent les Berbères, notamment la religion. Certaines tribus berbères sont très attaché à l'islam et au mode de vie traditionnel , d'autre c'est le contraire. Les points de vu ne sont pas les mêmes.
                En fait, on ne peut pas savoir si c'est une blague ou pas car l'amazighité n'a jamais été au pouvoir dans les Etats post-coloniaux.

                Dans la tradition amazighe, il y'avait une vraie démocratie locale : élection d'un "amghar" pour chaque petite communauté sur une durée limitée. En, plus, l'Amghar élu ne gérait pas les affaires religieuses qui étaient de la compétence d'un imam choisi aussi par la communauté. C'est une sorte de séparation entre le politique et la religion au niveau local.

                Sans oublier la notion de l’intérêt général matérialisé par le système " Tawiza".

                La généralisation de ces notions à l'échelle régionale et nationale pourrait être bénéfique contrairement à l'arabité qui instrumentalise la religion.
                En outre un système inspiré de l'Histoire et des traditions locales.
                Dernière modification par democracy, 13 mai 2018, 13h58.

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                • #9
                  Envoyé par Gengis Khan
                  Tu te trompes mon cher Nassim
                  Pas du tout. Il y a un véritable culte de la personnalité en Egypte comme l'illustre très clairement le chiffre de 97%.

                  La majorité des électeurs égyptiens n'ont pas voté puisque le taux de participation a été de seulement 41%, mais la quasi totalité des électeurs qui ont voté ont choisi le dictateur al-Sissi qu'ils vénèrent.

                  Il y a certainement eu des trucages lors de l'élection, mais ils ne changent rien à la réalité: le culte de la personnalité du dictateur al-Sissi est très répandu en Egypte (voir vidéo).

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