Des milliers de Palestiniens protestent dans la bande de Gaza mais aussi en Cisjordanie contre l’inauguration, prévue lundi après-midi, de l’ambassade américaine à Jérusalem.
Journée sous tension en Israël et dans la bande de Gaza, alors que doit être inaugurée, lundi 14 mai, l’ambassade américaine à Jérusalem. Vingt-cinq Palestiniens ont été tués par des tirs de soldats israéliens dans la matinée au cours d’affrontements entre manifestants gazaouis et militaires, selon le ministère de la santé de Gaza. Et plus de 500 Palestiniens ont été blessés lundi, lors de ces heurts.
Des milliers de personnes se sont à nouveau rassemblées lundi à différents endroits près de la frontière, et de petits groupes de Palestiniens ont tenté de s’approcher de la barrière de sécurité lourdement gardée par l’armée israélienne. Les manifestants ont lancé des pierres en direction des militaires, qui ont répliqué par des tirs.
L’armée israélienne s’attend à ce que des dizaines de milliers de Palestiniens protestent dans la bande de Gaza, mais aussi en Cisjordanie, contre l’inauguration, dans l’après-midi, de l’ambassade américaine à Jérusalem.
Tsahal a prévenu dimanche et lundi les Gazaouis par tracts distribués par les airs qu’ils se mettaient en danger en prenant part aux manifestations et qu’elle ne permettrait pas qu’on s’en prenne à la barrière de sécurité, aux soldats ou aux civils israéliens riverains du territoire palestinien.
Israël commémore ses 70 ans
Les Palestiniens de la bande de Gaza, territoire coincé entre Israël, l’Egypte et la Méditerranée, se rassemblent depuis plusieurs semaines par milliers près de la frontière pour revendiquer leur droit à retourner sur les terres dont ils ont été chassés ou qu’ils ont dû fuir à la création d’Israël, il y a soixante-dix ans.
Ce mouvement a également pour objet de dénoncer le blocus israélien imposé depuis plus de dix ans à l’enclave palestinienne, que dirige le mouvement islamiste Hamas, auquel Israël a livré trois guerres depuis 2008.
Lundi est en outre marqué par l’inauguration de l’ambassadedes Etats-Unis à Jérusalem. Ce déménagement, annoncé le 6 décembre par Donald Trump lors de sa reconnaissance historique de la ville comme capitale d’Israël, est le cadeau suprême de son administration à son allié stratégique, à l’occasion du 70e anniversaire de l’Etat. Malgré les événements de lundi matin, le président américain Donald Trump a salué lundi sur Twitter « un grand jour pour Israël » en évoquant l’inauguration de l’ambassade.
La Ligue arabe a annoncé lundi qu’elle tiendrait une réunion d’urgence mercredi pour discuter du transfert de l’ambassade états-unienne. La réunion se tiendra « à la demande de l’Etat de Palestine » pour discuter « des moyens de faire face à la décision illégale des Etats-Unis », a expliqué à la presse Saïd Abou Ali, secrétaire général adjoint de la Ligue arabe pour les affaires palestiniennes.
le monde
Journée sous tension en Israël et dans la bande de Gaza, alors que doit être inaugurée, lundi 14 mai, l’ambassade américaine à Jérusalem. Vingt-cinq Palestiniens ont été tués par des tirs de soldats israéliens dans la matinée au cours d’affrontements entre manifestants gazaouis et militaires, selon le ministère de la santé de Gaza. Et plus de 500 Palestiniens ont été blessés lundi, lors de ces heurts.
Des milliers de personnes se sont à nouveau rassemblées lundi à différents endroits près de la frontière, et de petits groupes de Palestiniens ont tenté de s’approcher de la barrière de sécurité lourdement gardée par l’armée israélienne. Les manifestants ont lancé des pierres en direction des militaires, qui ont répliqué par des tirs.
L’armée israélienne s’attend à ce que des dizaines de milliers de Palestiniens protestent dans la bande de Gaza, mais aussi en Cisjordanie, contre l’inauguration, dans l’après-midi, de l’ambassade américaine à Jérusalem.
Tsahal a prévenu dimanche et lundi les Gazaouis par tracts distribués par les airs qu’ils se mettaient en danger en prenant part aux manifestations et qu’elle ne permettrait pas qu’on s’en prenne à la barrière de sécurité, aux soldats ou aux civils israéliens riverains du territoire palestinien.
Israël commémore ses 70 ans
Les Palestiniens de la bande de Gaza, territoire coincé entre Israël, l’Egypte et la Méditerranée, se rassemblent depuis plusieurs semaines par milliers près de la frontière pour revendiquer leur droit à retourner sur les terres dont ils ont été chassés ou qu’ils ont dû fuir à la création d’Israël, il y a soixante-dix ans.
Ce mouvement a également pour objet de dénoncer le blocus israélien imposé depuis plus de dix ans à l’enclave palestinienne, que dirige le mouvement islamiste Hamas, auquel Israël a livré trois guerres depuis 2008.
Lundi est en outre marqué par l’inauguration de l’ambassadedes Etats-Unis à Jérusalem. Ce déménagement, annoncé le 6 décembre par Donald Trump lors de sa reconnaissance historique de la ville comme capitale d’Israël, est le cadeau suprême de son administration à son allié stratégique, à l’occasion du 70e anniversaire de l’Etat. Malgré les événements de lundi matin, le président américain Donald Trump a salué lundi sur Twitter « un grand jour pour Israël » en évoquant l’inauguration de l’ambassade.
La Ligue arabe a annoncé lundi qu’elle tiendrait une réunion d’urgence mercredi pour discuter du transfert de l’ambassade états-unienne. La réunion se tiendra « à la demande de l’Etat de Palestine » pour discuter « des moyens de faire face à la décision illégale des Etats-Unis », a expliqué à la presse Saïd Abou Ali, secrétaire général adjoint de la Ligue arabe pour les affaires palestiniennes.
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