- Sahara, Iran, Algérie, Polisario, Union africaine et politique économique… Le ministre marocain des Affaires étrangères explique la vision du roi Mohammed VI sur ces sujets brûlants.
Depuis sa nomination il y a treize mois à la tête du prestigieux Maec (Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale), Nasser Bourita, 49 ans dans quelques jours, s’astreint à une diète médiatique qu’il interrompt ici pour JA.
Ce juriste formé à Rabat est entré en diplomatie comme d’autres en religion, avec foi, discrétion et au sortir de ses études. Ce ministère, il en connaît tous les recoins et tous les étages, lui qui, après un bref passage à Vienne et à Bruxelles, a été tour à tour chef de cabinet, secrétaire général, puis ministre délégué auprès de Salaheddine Mezouar.
Lorsqu’au terme de ce parcours remarquablement lisse il succède à ce dernier en avril 2017, c’est tout naturellement qu’il se coule dans le moule parfois contraignant d’un département clé du « domaine réservé » qui, plus que d’autres, est étroitement dépendant des directives, initiatives et impulsions du roi Mohammed VI.
Assisté de deux ministres délégués (Coopération africaine, Marocains de l’étranger) et d’une secrétaire d’État, le natif de Taounate, en pays jbala au nord de Fès, est dans le domaine de la diplomatie l’archétype d’une « génération M6 » décomplexée et ouverte sur le monde, [B]tout en possédant jusqu’au bout des ongles les codes aussi complexes qu’ancestraux de la relation entre le Palais et ses grands commis-.
Depuis sa nomination il y a treize mois à la tête du prestigieux Maec (Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale), Nasser Bourita, 49 ans dans quelques jours, s’astreint à une diète médiatique qu’il interrompt ici pour JA.
Ce juriste formé à Rabat est entré en diplomatie comme d’autres en religion, avec foi, discrétion et au sortir de ses études. Ce ministère, il en connaît tous les recoins et tous les étages, lui qui, après un bref passage à Vienne et à Bruxelles, a été tour à tour chef de cabinet, secrétaire général, puis ministre délégué auprès de Salaheddine Mezouar.
Lorsqu’au terme de ce parcours remarquablement lisse il succède à ce dernier en avril 2017, c’est tout naturellement qu’il se coule dans le moule parfois contraignant d’un département clé du « domaine réservé » qui, plus que d’autres, est étroitement dépendant des directives, initiatives et impulsions du roi Mohammed VI.
Assisté de deux ministres délégués (Coopération africaine, Marocains de l’étranger) et d’une secrétaire d’État, le natif de Taounate, en pays jbala au nord de Fès, est dans le domaine de la diplomatie l’archétype d’une « génération M6 » décomplexée et ouverte sur le monde, [B]tout en possédant jusqu’au bout des ongles les codes aussi complexes qu’ancestraux de la relation entre le Palais et ses grands commis-.
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