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Valorisation des déchets : Ce que préconisent les experts sud-coréens

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  • Valorisation des déchets : Ce que préconisent les experts sud-coréens




    Les experts sud-coréens ont remis lundi à Alger le rapport final de leur étude sur le centre d’enfouissement technique (CET) de Hamici situé dans la commune de Mahelma à l’ouest d’Alger.

    L’objectif principal du projet d’étude est d’arriver à zéro déchet, a souligné la ministre de l’environnement et des énergies renouvelables, Fatma Zohra Zerouati, lors d’une conférence algéro-sud coréenne sur ce projet en présence du vice-ministre de l’environnement coréen, Ahn ByungOk. La ministre a signalé qu’une commission technique se chargera d’étudier les éventuels partenariats pour la réalisation de ce projet. Cette étude, qui a duré un an, s’inscrit dans le cadre d’un mémorandum d’entente et de coopération dans le domaine de l’environnement et du développement durable entre l’Algérie et la Corée du Sud signé en 2014. Un accord qui a conduit aussi à l’élaboration d’un master plan de gestion de déchets des wilayas de Blida et de Bordj Bou Arreridj en 2015.

    Pour le vice-ministre de l’environnement sud-coréen cette étude jouera un rôle important dans les orientations futures de l’Algérie dans le domaine de l’environnement. En effet, les experts ont soumis des propositions pour la valorisation, la gestion et l’exploitation économique des déchets en Algérie. Aussi ont-ils préconisé l’introduction du système d’incinération pour réduire l’enfouissement des déchets, qui nécessite de nouvelles cases, difficile à trouver. Le chef du projet a signalé, qu’actuellement, 99% des déchets sont enfouis en Algérie. «Mis à part le plastique, les autres déchets sont valorisé à seulement 0.31% », a-t-il noté. L’expert a donné l’exemple du CET de Corso bientôt saturé, en signalant la nécessité de mettre en place un autre réceptacle ou bien élargir celui de Hamici d’une surface de 95 hectares.

    En attendant, il a appelé à changer le mode de traitement des déchets dans notre pays. La filière d’incinération permettra, explique-t-il, l’exploitation de l’énergie, à savoir l’électricité. «La chaleur générée lors de l'incinération des déchets est récupérable et pourrait se transformer en électricité. Cette dernière pourrait être mise en vente comme n’importe quelle autre énergie», souligne-t-il, signalant que le but de ce projet est d'élaborer un plan d’installation qui deviendra un modèle de centre du traitement des déchets en Algérie. Pour cela, poursuit-il, une étude a été faite autour des installations du centre d’enfouissement technique de Hamici ainsi qu’une identification des problèmes. Des prévisions démographiques et sur les volumes de déchets ont été réalisées dans le cadre de ce projet ainsi que l’évaluation des capacités optimales du CET.

    Le projet consiste, en fait, à analyser les données de base et les installations du Cet, à élaborer les mesures d’amélioration à partir de l’analyse des problèmes et à fixer les prévisions exactes de la demande. Ce projet, par ailleurs, qui traitera les déchets d’une quarantaine de 40 communes d'Alger d’un volume de 1800 tonnes par jour, nécessite un financement public- privé. «La stratégie nationale de l’environnement à l’horizon 2030 exige la mobilisation de partenariat public-privé. Il sera question d’importants investissements où le secteur privé doit aussi s’engager», a indiqué la ministre. La date de mise en service de ce projet, selon elle, n’est pas encore fixée, de même que le partenaire qui sera chargé de la réalisation. Elle a évoqué, en outre, dans un point de presse, le projet d’un centre de valorisation des déchets d’envergure au profit de la capitale et des trois wilayas environnantes, Boumerdés, Blida et Tipasa, qui doit d’abord passer par une panoplie d’études.


    sudhorizons.dz
    Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

  • #2
    Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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    • #3
      Je me suis toujours demandé pour quelle raison les autorités algérienne n'ont jamais rien tenté de sérieux dans le retraitement des déchets. Pourtant cette activité peut, comme on le voit dans certains pays, représenter une activité très rentable économiquement et salvatrice pour l'environnement.
      ثروة الشعب في سكانه ’المحبين للعمل’المتقنين له و المبدعين فيه. ابن خلدون

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      • #4
        En Algérie il faudrait que les mentalités changent c est pour maintenant j enttend déjà moi travailler dans les poubelles

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        • #5
          Espérons que l'on mette les bouchées doubles pour arriver à concrétiser ce projet et le mettre en application dans les meilleurs délais parce que notre pays étouffe et agonie
          Dernière modification par ACAPULCO, 15 mai 2018, 18h44.
          Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
          (Paul Eluard)

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          • #6
            90% des déchets en Algérie sont éparpillés dans la nature, les ramassés tout les jours pour nourrir ces incinérateur représente un coût énorme et inefficace. On est pas en Corée

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            • #7
              C'est bien qu'ils s'interessent maintenant aux dechets, quand ce personnage insolent Alain Soral traite l'Algérie d'immense poubelle, je me dis qu'on ne peut sombrer plus sous les dechets, c'est vraiment une honte pour tous les algériens d'avoir un pays jonché d'ordures de tous types!

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              • #8
                Je me suis toujours demandé pour quelle raison les autorités algérienne n'ont jamais rien tenté de sérieux dans le retraitement des déchets. Pourtant cette activité peut, comme on le voit dans certains pays, représenter une activité très rentable économiquement et salvatrice pour l'environnement.
                En fait, c'est l'Etat qui est vraiment défaillant dans ce chapitre, notamment en matière d'éducation, de sensibilisation et de répression.

                Sinon, il existe de nombreuses initiatives du côté du privé pour la récupération et le recyclage de certains déchets. Je cite à la volée, et à titre d'exemple, le recyclage du plastique (PET) à Sétif, celui du verre à Tizi Ouzou ou celui des pneus à Boumerdès. Initiatives à encourager et à multiplier...





                Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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                • #9
                  ya weddi, c'est la politique d'import-import qui a détruit toute envie, toute motivation tout esprit d'initiative d'investisseurs, de fabricants, d'artisans, d'ouvriers, d'apprentis, de nouveaux diplomés, ... pour produire quoique ce soit dans son propre pays.

                  ainsi il ne reste plus que le gain facile de l'import de contener, du commerce bazar, ou la technologie de récolte de dime qui intervient dans toutes les phases du processus d'importation et de vente.

                  tous ceux dans ce pays qui veulent travailler en produisant des choses autre que faire du commerce, sont empêché par divers moyens de penser à produire, et se retrouvent à vouloir quitter ce pays par tous les moyens, et pour de bon. On leur a cassé leur volonté, leur passion et leur âme.

                  L'import-import a été une vraie calamité pour notre pays et surtout une destruction de la valeur du travail et de la compétence chez les algériens. :22:
                  Dernière modification par Pomaria, 16 mai 2018, 15h29.
                  Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                  Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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