Tweet
Source: Sputnik 15-05 2018
L'intention de Washington de réimposer les sanctions les plus "dures" à l'Iran semble faire le jeu des investisseurs chinois et des négociants à terme sur le pétrole, estiment les analystes.
Les contrats à terme sur le pétrole brut de Shanghai ISCc1 ont récemment connu une forte hausse de leurs volumes d'échanges, atteignant un record de 250 000 lots mercredi dernier, un jour après que Trump a annoncé que les Etats-Unis se retiraient de l'accord nucléaire iranien de 2015. La veille, ils étaient sensiblement la moitié de ce marqueur, les contrats à terme pétroliers chinois représentaient huit pour cent du marché mondial, qui après l'annonce du retrait s'élevait à 12.
Stephen Innes, responsable du trading pour l'Asie / Pacifique chez OANDA à Singapour, a déclaré à Reuters que le contrat de pétro-yuan est en train de "retentisser dans l'action", risquant de rivaliser avec des références internationales telles que Brent LCOc1 et WTI CLc1.
Reconnue pour son importante demande de pétrole, la Chine est le premier consommateur de pétrole iranien, un rôle que la deuxième économie mondiale a confirmé après le plan de sanctions américain. La hausse du volume des transactions est en partie le résultat de la décision de Trump, Barry White, vice-président principal des produits dérivés à Singapour de la firme de services financiers INTL FCStone, a déPlus tôt, le haut dirigeant iranien Pirooz Mousavi, qui dirige la Société nationale iranienne des terminaux pétroliers (NIOTC), a noté que les sanctions américaines potentielles n'ont pas encore affecté le flux de pétrole iranien vers les marchés mondiaux ou vers la Chine. Il a ajouté que les exportations se maintenaient en moyenne à 6 millions de barils par jour a déclaré Reuters.
Le 8 mai, Donald Trump a annoncé que les Etats-Unis se retireraient de l'accord nucléaire de 2015 entre l'Iran et les pays P5 de l'UNSC plus l'Allemagne. Dans un mouvement étroitement lié à l'annonce, Washington a l'intention de ré-imposer les sanctions iraniennes levées en 2015 après que le Plan d'Action Complet Conjoint (PAGC) ait été conclu en 2015 suite au vœu de l'Iran de renoncer à son programme nucléaire. La limitation la plus sévère aurait à voir avec l'Iran se lançant dans des transactions financières impliquant le dollar américain, ainsi que les ventes de pétrole de l'Iran et d'autres investissements liés à l'énergie.
L'intention de Washington de réimposer les sanctions les plus "dures" à l'Iran semble faire le jeu des investisseurs chinois et des négociants à terme sur le pétrole, estiment les analystes.
Les contrats à terme sur le pétrole brut de Shanghai ISCc1 ont récemment connu une forte hausse de leurs volumes d'échanges, atteignant un record de 250 000 lots mercredi dernier, un jour après que Trump a annoncé que les Etats-Unis se retiraient de l'accord nucléaire iranien de 2015. La veille, ils étaient sensiblement la moitié de ce marqueur, les contrats à terme pétroliers chinois représentaient huit pour cent du marché mondial, qui après l'annonce du retrait s'élevait à 12.
Stephen Innes, responsable du trading pour l'Asie / Pacifique chez OANDA à Singapour, a déclaré à Reuters que le contrat de pétro-yuan est en train de "retentisser dans l'action", risquant de rivaliser avec des références internationales telles que Brent LCOc1 et WTI CLc1.
Reconnue pour son importante demande de pétrole, la Chine est le premier consommateur de pétrole iranien, un rôle que la deuxième économie mondiale a confirmé après le plan de sanctions américain. La hausse du volume des transactions est en partie le résultat de la décision de Trump, Barry White, vice-président principal des produits dérivés à Singapour de la firme de services financiers INTL FCStone, a déPlus tôt, le haut dirigeant iranien Pirooz Mousavi, qui dirige la Société nationale iranienne des terminaux pétroliers (NIOTC), a noté que les sanctions américaines potentielles n'ont pas encore affecté le flux de pétrole iranien vers les marchés mondiaux ou vers la Chine. Il a ajouté que les exportations se maintenaient en moyenne à 6 millions de barils par jour a déclaré Reuters.
Le 8 mai, Donald Trump a annoncé que les Etats-Unis se retireraient de l'accord nucléaire de 2015 entre l'Iran et les pays P5 de l'UNSC plus l'Allemagne. Dans un mouvement étroitement lié à l'annonce, Washington a l'intention de ré-imposer les sanctions iraniennes levées en 2015 après que le Plan d'Action Complet Conjoint (PAGC) ait été conclu en 2015 suite au vœu de l'Iran de renoncer à son programme nucléaire. La limitation la plus sévère aurait à voir avec l'Iran se lançant dans des transactions financières impliquant le dollar américain, ainsi que les ventes de pétrole de l'Iran et d'autres investissements liés à l'énergie.