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Maroc : Production sucrière: un nouveau record

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  • Maroc : Production sucrière: un nouveau record


    La production sucrière est sur le point d'enregistrer un nouveau record. Le taux de couverture des besoins devrait dépasser les 50% et le rendement de sucre à l’hectare atteindra les 13 tonnes dans deux régions du Maroc.
    La production sucrière promet, cette année, d’être exceptionnelle, rapporte L’Economiste dans son édition du 15 mai. Le quotidien met ainsi en avant les premiers résultats pour la betterave à sucre dans les deux zones phares que sont Béni Mellal et Doukkala, qui assurent plus de 60% de la production nationale, sur 13.500 ha, et ont réussi à assurer 100% des prévisions initiales.
    Mieux, le taux de couverture des besoins devrait avoisiner les 53%.

    Pour le quotidien économique, les raisons de ces performances «résident dans la maîtrise des techniques de conduite de la culture» avec la généralisation de la semence monogerme, la mécanisation des semis, les mesures prises pour la protection des plantes.
    A cela s’ajoute l’introduction, pour la première fois, de semis précoces pour éviter le prolongement de l’arrachage durant les fortes chaleurs qui impactent, généralement, la teneur en sucre de la betterave.
    Grâce aux pluies survenues à la fin de l'année dernière, des économies d’eau d’irrigation ont pu être réalisées, ce qui a un impact positif sur le développement des cultures.


    Les résultats sont donc là.
    A Béni Mellal, la production de betterave devrait dépasser 1 million de tonnes avec, à la clé, un rendement de 75 tonnes/ha et une richesse en sucre de plus de 18%.
    Par ailleurs, la campagne d’arrachage enregistre un rendement à l’hectare de 72 tonnes/ha (contre des rendements de 46 tonnes/ha pour la campagne 2016-2017). Même constat pour la région des Doukkala, même si les semis ont été précoces.
    «20 jours après le démarrage de la campagne d’arrachage, la production livrée à la sucrerie de Sidi Bennour a atteint 230.000 tonnes de betterave à sucre contre 181.000 lors de la campagne précédente, soit un accroissement de 21%.
    Ce volume représente 15% de la production totale, estimée à 1,5 million de tonnes.
    En mai, la superficie de betterave à sucre arrachée avait atteint 3.200 ha avec un rendement de l’ordre de 71tonnes/ha, contre 70 pour la campagne précédente.
    La richesse moyenne en sucre est estimée à 17%».

    Par Rachid Al Arbi

  • #2
    La production sucrière est sur le point d'enregistrer un nouveau record. Le taux de couverture des besoins devrait dépasser les 50% et le rendement de sucre à l’hectare atteindra les 13 tonnes dans deux régions du Maroc.*
    On peut facilement atteindre les 100% de couverture des besoins si les marocains reduisent leur consommation excessive de sucre

    Avec en prime
    moins de caries
    moins de complication diabétiques
    moins de problemes cardiovasculaires
    .
    .
    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

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    • #3
      BJ Raco

      Effectivement comme le souligne Pihman ,il faut réduire la consommation du sucre qui est actuellement parmi les plus élevée du monde soit 35 kg en moyenne par an et par habitant

      Commentaire


      • #4
        On peut facilement atteindre les 100% de couverture des besoins si les marocains reduisent leur consommation excessive de sucre
        L'élimination de la subvention du sucre peut contribuer à cette diminution, je sais qu'il y a un plan de décompensation est ce qu'il a commencé ou pas encore?

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        • #5
          Personnellement je suis contre la suppression de la subvention au sucre et au gaz butane. Il y a beaucoup de pauvres au Maroc qui vivotent avec quelques dirhams par jour. J'en vois même qui achètent le sucre au détail (1dh ou 2dh), l'huile au détail, le thé au détail... parce qu'ils ne peuvent pas faire autrement.

          Cibler ces subventions est plus facile à dire qu'à faire.

          Commentaire


          • #6
            La production sucrière atteint un sommet historique

            Le taux de couverture des besoins dépasserait les 50%
            Le rendement de sucre à l’hectare atteint 13 tonnes dans deux régions leaders
            Maîtrise de la technique et lancement de semis précoces, expliquent les performances




            C’est pour la 3e campagneconsécutive que la zone deBéni Mellal et celle desDoukkala réalisentdes campagnes record.Ces deux périmètres sedistinguent par la maîtrise del’itinéraire technique de la betterave à sucre mais aussi de l’accompagnement des Comités régionaux de pilotage

            La production sucrière devrait atteindre un niveau record. C’est ce qui ressort des résultats préliminaires de la campagne d’arrachage de la betterave à sucre dans les deux zones phares: Béni Mellal et Doukkala.
            Celles-ci assurent désormais plus de 60% de la production nationale de sucre.
            Et tout prête à croire que le taux de couverture des besoins frôlerait les 53%, selon les premières prévisions.

            Ceci, malgré le retard des pluies qui a concerné l’ensemble des régions de production agricole.
            «Tout réside dans la maîtrise des techniques de conduite de la culture», résume en substance le directeur régional de Béni Mellal-Khouribga, Rahaoui Hssain.
            Même analyse auprès de son collègue de la région de Casablanca-Settat, Abderrahmane Naili.
            Cela tient pour l’essentiel à la généralisation de la semence mono germe, de la mécanisation des semis, les programmes résonnés de protection des plantes. Le tout, sous la vigilance et le suivi des Comités régionaux du sucre.

            Pour Rahaoui, qui est également président du Comité technique du sucre de la zone de Béni Mellal, l’ensemble des mesures déployées sur le terrain a permis la réalisation de 13.500 ha de betterave à sucre, soit 100% des prévisions initiales.
            Autre mesure, introduite pour la première fois, le lancement de semis précoces.
            Pour une première expérience, le semi avait démarré le 5 septembre 2017 sur une superficie de 2.430 ha dans la zone de Béni Mellal, soit 18% du programme.
            L’objectif est d’éviter le prolongement de l’arrachage sur la période de fortes chaleurs qui impactent généralement la teneur en sucre de la betterave.

            La même approche a été adoptée dans la zone des Doukkala. Auparavant, les semis démarraient un mois plus tard.
            «L’arrivée des précipitations à la fois importantes et régulières à partir de fin novembre 2017 a permis l’économie d’eau d’irrigation et a eu un impact positif sur le développement de la culture ainsi que la réalisation des travaux d’entretien dans les délais requis», se félicite Rahaoui.
            Toutes les opérations de traitement ont été conduites sur la base des constats prélevés par l’Observatoire de phytiatrie qui s’est focalisé sur les maladies de pourritures, et les ravageurs qui attaquent la culture.
            Suivra après la préparation de la campagne d’arrachage.



            Cette zone qui a fait l’objet d’une campagne de boycott, il y a une décennie, a renoué avec ses performances. Actuellement, le revenu du producteur frôle les 40.000 DH à l’hectare

            A Béni Mellal, elle a démarré le 23 avril. Et les premiers résultats annoncent une production de plus de 1 million de tonnes de betterave.
            Avec à la clé un rendement de 75 tonnes/ha et une richesse en sucre de plus de 18%.
            Ce sont donc 13 tonnes de sucre à l’hectare, soit un rendement voisin de celui réalisé en Europe, voire plus.

            Pour s’assurer de bonnes conditions du déroulement de la campagne d’arrachage et d’usinage, il a été procédé à l’établissement des listes d’ordre d’arrachage sur la base de la succession des dates de semis numérisées par GPS, à l’organisation du transport et à la préservation de l’état de développement des parcelles par l’encadrement phytosanitaire et le maintien des irrigations.
            Des opérations qui se déroulent sous la surveillance d’une commission dédiée, est-il expliqué.
            Les premiers résultats des livraisons à l’usine réalisés durant la première décade du mois de mai plaident en faveur des prévisions du Comité technique, à savoir un rendement à l’hectare de 72 tonnes/ha pour les parcelles arrachées (contre des rendements de 46 t/ha à la même période de la campagne 2016-2017) et des richesses de plus de 18%.

            Dans les Doukkala, les semis ont tété précoces. L’essentiel ayant été réalisé entre le 20 septembre et 31 octobre 201, soit 80% des superficies betteravières.
            Malgré le retard des précipitations, la germination et la levée de la betterave à sucre ont été assurées par l’eau d’irrigation.
            Dès la fin du mois de décembre 2017, les précipitations ont été au rendez-vous et ont permis à la culture de la betterave à sucre de se développer dans des conditions hydriques satisfaisantes.
            Sur la période de décembre-janvier, la région a enregistré un cumul pluviométrique de 253 mm.

            Quant à l’entretien de la culture, il s’est déroulé dans de bonnes conditions grâce à la disponibilité des intrants (engrais et pesticides), l’accès facile aux parcelles et à la surveillance phytosanitaire qui a permis d’intervenir contre les maladies et ravageurs de la culture au moment opportun.
            Dans le cadre des préparatifs de la campagne d’arrachage et afin d’évaluer la croissance et le développement de la culture, le Comité technique régional a procédé aux prélèvements des échantillons de la betterave durant le mois de mars 2018 au niveau des premières zones du semis. Tenant compte des résultats des prélèvements, le démarrage de l’arrachage a eu lieu le 20 avril 2018 au lieu du 8 du même mois lors de la campagne précédente.



            La subvention accordée au sucre d’origine locale stagne désormais aux alentours de 3,5 milliards de DH. Etant destinée à la consommation, elle ne répond pas à l’évolution de la production et encore moins au gain en compétitivité des plantes sucrières

            Après 20 jours du démarrage de la campagne d’arrachage, la production livrée à la sucrerie de Sidi Bennour a atteint 230.000 tonnes de betterave à sucre contre 181.000 lors de la campagne précédente, soit un accroissement de 21%.
            Ce volume représente 15% de la production totale estimée à 1,5 million de tonnes.
            Au mai, la superficie de betterave à sucre arrachée avait atteint 3.200 ha avec un rendement de l’ordre de 71 tonnes/ha contre 70 la campagne précédente.
            La richesse moyenne en sucre est estimée à 17%.
            La mécanisation des opérations pour la production de la betterave à sucre a connu un développement très marqué depuis le lancement d’un programme de préfinancement et d’acquisition du matériel agricole au profit des agriculteurs.

            Il concerne le matériel de préparation du sol (charrues à socs et herses rotatives avec rouleaux), les semoirs combinés et le matériel d’arrachage.
            Ce dernier type de matériel est devenu indispensable dans l’arrachage de la betterave pour plusieurs raison: combler le déficit de main-d’œuvre, minimiser les dégâts de la pourriture molle vers la fin du cycle de la culture par la réduction de la durée de la période d’arrachage.
            Cette stratégie a donné ses fruits puisque le taux de mécanisation a augmenté d’une manière considérable durant ces dernières années.
            C’est ainsi que la superficie arrachée mécaniquement représente 80% du total.


            Blé tendre: Mesures pour soutenir la collecte

            Le ministre de l’Agriculture et son collègue des Finances ont signé une décision conjointe visant la mise en place de mesures pour assurer les bonnes conditions de stockage et de commercialisation de la récolte céréalière de la présente campagne. Cette année, la production des céréales est estimée à 98,2 millions de quintaux avec un rendement de 21,8 quintaux à l’hectare.
            Les mesures annoncées concernent la fixation du prix de référence de blé tendre à de 280 DH/quintal, rendu moulin pour une qualité standard. S’ajoute une subvention forfaitaire de 10 DH/ql pour les quantités de blé tendre de production nationale, acquises durant la période primable allant du 16 mai au 15 octobre 2018.

            Une prime de magasinage de 2 DH/ql par quinzaine est également accordée pour les organismes stockeurs. Elle soutient la quantité globale de blé tendre collectée du 16 mai au 15 octobre 2018.
            Cette prime sera servie jusqu’à fin décembre 2018.
            Par ailleurs, le gouvernement a relevé le droit d’importation à 135% du blé tendre. Il prendra effet jusqu’au 31 octobre 2018.Parallèlement, il a été décidé la reconduction du système d’appels d’offres pour l’approvisionnement des minoteries industrielles en blé tendre destiné à la fabrication des farines subventionnées.

            Les premiers appels d’offres seront exclusivement destinés à la récolte nationale.
            Par ailleurs, pour soutenir les coopératives agricoles pour les opérations de collecte de la récolte céréalière, la convention de financement signée en 2017 entre le ministère de l’Agriculture, le groupe Crédit Agricole du Maroc, les coopératives et la Fédération nationale des minotiers, demeure valable.
            Cette convention porte sur la mise en place par la banque verte de lignes de financement spécialisées qui facilitent l’accès aux coopératives membres de l’Union nationale à des crédits destinés à couvrir les frais de collecte et de stockage du blé tendre.

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            • #7
              Personnellement je suis contre la suppression de la subvention au sucre et au gaz butane. Il y a beaucoup de pauvres au Maroc qui vivotent avec quelques dirhams par jour. J'en vois même qui achètent le sucre au détail (1dh ou 2dh), l'huile au détail, le thé au détail... parce qu'ils ne peuvent pas faire autrement.

              Cibler ces subventions est plus facile à dire qu'à faire.

              Je suis pour l’élimination de la subvention du sucre ceux qui en bénéficie ne sont pas les pauvres, mais c’est surtout les cafés, les pâtissiers (artisanal et industriel) , les fabricants de boissons et des nectars…il vaut mieux éliminer la subventionner du sucre et la remplacer par la subvention du lait dans ce cas, il est plus nutritive et ne cause pas de maladie, pour le gaz il vaut mieux prendre le taureaux par les cornes et faire un chantier national de raccordement a domicile pour ensuite faire un système de facturation semblable à l’eau et électricité, ce qui veut dire première et deuxième tranche de consommation subventionner, troisième a prix normal et 4 eme et 5 eme surtaxer.

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              • #8
                la consommation du sucre blanc raffiné ne repond à aucun besoin nutritionnel au contraire il est responsable de bcp de problèmes de santé.

                tant qu'on y est subventionnant le tabac noir consommé par les pauvres
                .
                .
                ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                Napoléon III

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                • #9
                  Je suis contre toute forme de subvention que le citoyen ne vois pas ...

                  Il faut tout décompensé et il faut instauré un revenu universel pour tout les marocains pour les aidés à subvenir à leurs besoin ....

                  300 DH par mois par marocain multiplier par 12 = 3600 DH/an/marocain

                  3600 DH multiplier par 10 millions de marocains = 36 Milliards DH/ an largement supportable par le budget de l'Etat et surtout le citoyen s'aura que l'Etat fait quelques choses pour lui .
                  Droite des Valeurs
                  Gauche du Travail
                  Centre "Intérêt de Mon Pays"

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                  • #10
                    Le gouvernement va accorder 1000 DH à un million de familles pauvres
                    https://www.h24info.ma/maroc/societe...illes-pauvres/

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                    • #11
                      roo5

                      tant le montant de l'allocation , que le nombre de bénéficiaire sont insuffisants.

                      Il faut calqué sur les demandes RAMED qui sont pas loin de 10 millions de personnes...

                      soit au moins le double du nombre indiqué ...
                      Droite des Valeurs
                      Gauche du Travail
                      Centre "Intérêt de Mon Pays"

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                      • #12
                        12 milliards dhs ce n'est pas assez ?!

                        Commentaire


                        • #13
                          Cour des comptes: le déficit budgétaire est supérieur aux chiffres officiels si on inclut le crédit TVA et IS
                          https://www.medias24.com/MAROC/ECONO...TVA-et-IS.html

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