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Howard Horowitz est un ancien président de la Fondation WESPAC, un réseau de paix et de justice à New York. Et après le massacre, il a dit dans une lettre au Comité d'Action d'Israël de sa synagogue:
En ce «Printemps de Gaza», les Forces de défense israéliennes (FDI) ont tué plus de 80 Palestiniens et mutilé et blessé 10 000 autres. Pas une victime israélienne, pas une égratignure. Pas d'armes à feu de l'autre côté, juste des pneus brûlants et des cerfs-volants "mortels". Pourquoi ai-je des images de David et Goliath (sauf que Goliath gagne cette fois)?
Pourquoi ai-je des images de gens qui, après 70 ans d'exil, veulent rentrer chez eux, rentrer chez eux? Les Palestiniens, face à Goliath israélien, sont-ils les nouveaux Juifs?
... En tant que juifs qui nous souvenons de l'Holocauste et de la victimisation du peuple juif, nous sommes solidaires des nouveaux juifs. Si nous ne nous levons pas pour dire non, nous sommes complices du meurtre, simplement et simplement.
And Howard Horowitz explained Gaza’s recent protests quite simply, saying:
The Palestinians in Gaza are trying to break the Israeli siege.
"Nous devons reconnaître l'histoire"
Comme le 15 mai était le jour de la Nakba (la commémoration de la «date à laquelle des dizaines de milliers de personnes ont été expulsées de leurs maisons en 1948»), Horowitz a également insisté dans sa lettre:
Nous devons maintenant reconnaître et expier l'expulsion, l'oppression et l'assassinat des Palestiniens au cours des 70 dernières années. Nous devons, en tant que Juifs, enseigner la Nakba dans nos écoles religieuses et hébraïques, en comprenant que le déni de la Nakba n'est pas différent du déni de l'Holocauste. Nous ne ferions pas la paix avec ceux qui nient l'Holocauste et [rendent] l'enseignement de sa mémoire illégal.
Un manifestant de Gaza a récemment résumé le lien entre la dépossession de 1948 et la passion des manifestants d'aujourd'hui:
''Les Palestiniens, ils n'ont rien à perdre. Ils ont pris notre terre. Ils ont tout pris. Nous vivons dans l'enfer à Gaza.''
David vs Goliath
Les "images de David et Goliath" que Horowitz a mentionnées sont poignantes. Parce qu'il n'y a pas de guerre équilibrée entre deux parties en Israël et en Palestine. Il y a un conflit déséquilibré entre une puissance coloniale occupante et un peuple occupé - l'un avec des chars et des armes à la fine pointe de la technologie, l'autre avec des pierres et d'autres outils de basse technologie.