Ce jeudi. Claude Mangin a annoncé qu’elle mettait fin à sa grève de la faim après trente jours de jeûne.
La femme de 62 ans avait entamé « un jeûne de résistance », il y a trente jours pour réclamer un droit de visite à son mari, un militant sahraoui emprisonné depuis 2010 au Maroc.
Cela faisait trente jours qu’elle était en grève de la faim à Ivry pour demander le droit de rendre visite à son mari, Naâma Asfari. Ce militant du Sahara libre est emprisonné au Maroc depuis 2010. Claude Mangin-Asfari, une enseignante de 62 ans habitant Ivry, a annoncé ce jeudi en mairie, qu’elle suspendait « son jeûne de résistance ».
« Je fais confiance à mon gouvernement et à la représentation nationale pour tenir parole, lâche la femme amaigrie, mais déterminée. Je pense que ça n’est pas un leurre et qu’un jour je retournerai au Maroc, peut-être en catimini. Je reverrai mon mari sans attendre trop longtemps. Deux ans… je trouve que j’ai été assez patiente ». La fin de sa grève de la faim est un soulagement pour ses nombreux soutiens, dont la mairie d’Ivry, inquiets pour son état de santé.
Mardi dernier, le député communiste de Seine-Maritime, Jean-Paul Lecoq, avait interrogé le ministre des Affaires étrangères lors des questions au gouvernement « pour que la France puisse faire respecter le droit fondamental de notre concitoyenne », raconte Romain Marchand, 1er adjoint au maire d’Ivry. Le député avait demandé à l’Ivryenne de stopper sa grève de la faim en attendant les négociations. « Jean-Yves Le Drian a répondu qu’il s’était personnellement impliqué pour faire en sorte que Claude puisse rendre visite à son époux », assure l’élu, qui a salué le courage de la sexagénaire.
Si cette position constitue une « avancée » et que le jeûne a permis un coup de projecteur sur le Sahara occidental, tous les soutiens présents ont demandé l’implication personnelle du Président de la République pour que le droit de visite aboutisse. Pour l’instant, l’Elysée s’est contenté de charger le quai d’Orsay de prendre contact avec les autorités marocaines.
Le Parisien
La femme de 62 ans avait entamé « un jeûne de résistance », il y a trente jours pour réclamer un droit de visite à son mari, un militant sahraoui emprisonné depuis 2010 au Maroc.
Cela faisait trente jours qu’elle était en grève de la faim à Ivry pour demander le droit de rendre visite à son mari, Naâma Asfari. Ce militant du Sahara libre est emprisonné au Maroc depuis 2010. Claude Mangin-Asfari, une enseignante de 62 ans habitant Ivry, a annoncé ce jeudi en mairie, qu’elle suspendait « son jeûne de résistance ».
« Je fais confiance à mon gouvernement et à la représentation nationale pour tenir parole, lâche la femme amaigrie, mais déterminée. Je pense que ça n’est pas un leurre et qu’un jour je retournerai au Maroc, peut-être en catimini. Je reverrai mon mari sans attendre trop longtemps. Deux ans… je trouve que j’ai été assez patiente ». La fin de sa grève de la faim est un soulagement pour ses nombreux soutiens, dont la mairie d’Ivry, inquiets pour son état de santé.
Mardi dernier, le député communiste de Seine-Maritime, Jean-Paul Lecoq, avait interrogé le ministre des Affaires étrangères lors des questions au gouvernement « pour que la France puisse faire respecter le droit fondamental de notre concitoyenne », raconte Romain Marchand, 1er adjoint au maire d’Ivry. Le député avait demandé à l’Ivryenne de stopper sa grève de la faim en attendant les négociations. « Jean-Yves Le Drian a répondu qu’il s’était personnellement impliqué pour faire en sorte que Claude puisse rendre visite à son époux », assure l’élu, qui a salué le courage de la sexagénaire.
Si cette position constitue une « avancée » et que le jeûne a permis un coup de projecteur sur le Sahara occidental, tous les soutiens présents ont demandé l’implication personnelle du Président de la République pour que le droit de visite aboutisse. Pour l’instant, l’Elysée s’est contenté de charger le quai d’Orsay de prendre contact avec les autorités marocaines.
Le Parisien
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