Les migrants subsahariens et l’Europe : Le Maroc fait le sale boulot
Les forces de l’ordre marocaines ont mené, ce week-end, des opérations de démantèlement de campements de migrants dans le nord du royaume, à proximité de l’enclave espagnole de Melilla.
Ces opérations sont menées de façon régulière, «presque quotidienne», dans le cadre de la prévention, pour éviter tout assaut contre Melilla, selon les informations obtenues par l’AFP auprès des autorités. «Rien ne peut expliquer tout cet acharnement, sauf le fait de servir aveuglement les politiques migratoires européennes contraires aux droits des migrants», s’est indigné dans un communiqué la section locale de l’Association marocaine des droits humains (AMDH), qui suit de près la situation des migrants clandestins.
Ces migrants, pour la plupart d’origine subsaharienne, s’installent dans des campements de fortune en forêt, dans les environs de la ville de Nador, en attendant une occasion de franchir la barrière surmontée de barbelés qui marque la frontière avec l’enclave espagnole.
Leur espoir est de parvenir ensuite à franchir la Méditerranée pour arriver en Europe.
Au Maroc, selon les ONG, les forces de l’ordre s’efforcent d’éloigner les migrants des frontières en les transférant vers différentes villes du pays, jusque dans le Sud.
L’année dernière, les autorités marocaines avaient aussi refoulé à la même période plusieurs dizaines de migrants en usant de la violence. Ces migrants ont été arrêtés entre les 2 et 10 mars par les autorités de la ville d’Oujda (nord-est du Maroc) avant de les emmener à la frontière avec l’Algérie.
Selon le Groupe antiraciste d’accompagnement et de défense des étrangers et des migrants (Gadem), lors de cette reconduite à la frontière algérienne, les migrants, de nationalités camerounaise, guinéenne, ivoirienne, malienne et sénégalaise, avaient été victimes de «violences». Il avait été ainsi fait état de «coups de bâton aux bras, à la tête ou aux jambes».
Une quinzaine d’associations, dont le Gadem, n’ont pas manqué de réclamer «l’arrêt immédiat des violences».
D’après le dernier bilan de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), 25 338 migrants et réfugiés sont arrivés en Europe par la Méditerranée pendant les 19 premières semaines de 2018, dont environ 21% en Espagne. Un total de 628 décès ont été recensés sur cette période, dont 217 dans les eaux séparant l’Afrique du Nord et l’Espagne.
El Watan .RI
Les forces de l’ordre marocaines ont mené, ce week-end, des opérations de démantèlement de campements de migrants dans le nord du royaume, à proximité de l’enclave espagnole de Melilla.
Ces opérations sont menées de façon régulière, «presque quotidienne», dans le cadre de la prévention, pour éviter tout assaut contre Melilla, selon les informations obtenues par l’AFP auprès des autorités. «Rien ne peut expliquer tout cet acharnement, sauf le fait de servir aveuglement les politiques migratoires européennes contraires aux droits des migrants», s’est indigné dans un communiqué la section locale de l’Association marocaine des droits humains (AMDH), qui suit de près la situation des migrants clandestins.
Ces migrants, pour la plupart d’origine subsaharienne, s’installent dans des campements de fortune en forêt, dans les environs de la ville de Nador, en attendant une occasion de franchir la barrière surmontée de barbelés qui marque la frontière avec l’enclave espagnole.
Leur espoir est de parvenir ensuite à franchir la Méditerranée pour arriver en Europe.
Au Maroc, selon les ONG, les forces de l’ordre s’efforcent d’éloigner les migrants des frontières en les transférant vers différentes villes du pays, jusque dans le Sud.
L’année dernière, les autorités marocaines avaient aussi refoulé à la même période plusieurs dizaines de migrants en usant de la violence. Ces migrants ont été arrêtés entre les 2 et 10 mars par les autorités de la ville d’Oujda (nord-est du Maroc) avant de les emmener à la frontière avec l’Algérie.
Selon le Groupe antiraciste d’accompagnement et de défense des étrangers et des migrants (Gadem), lors de cette reconduite à la frontière algérienne, les migrants, de nationalités camerounaise, guinéenne, ivoirienne, malienne et sénégalaise, avaient été victimes de «violences». Il avait été ainsi fait état de «coups de bâton aux bras, à la tête ou aux jambes».
Une quinzaine d’associations, dont le Gadem, n’ont pas manqué de réclamer «l’arrêt immédiat des violences».
D’après le dernier bilan de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), 25 338 migrants et réfugiés sont arrivés en Europe par la Méditerranée pendant les 19 premières semaines de 2018, dont environ 21% en Espagne. Un total de 628 décès ont été recensés sur cette période, dont 217 dans les eaux séparant l’Afrique du Nord et l’Espagne.
El Watan .RI
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