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MAROC:L’État multiplie les infrastructures hydrauliques Quatre nouveaux barrages à l'étude

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    MAROC:L’État multiplie les infrastructures hydrauliques Quatre nouveaux barrages à l'étude

    Après les études initiées en février dernier pour la construction de 3 grands barrages, l’État vient de lancer deux appels d’offres pour la réalisation des études de faisabilité de construction de 4 nouvelles infrastructures hydrauliques. Sites concernés : Oued Bouharch (province d’Ifrane), Oued Qarya (Sefrou), Tifelt (Khémisset et Sidi Slimane) et Rdat (Ouezzane et Sidi Kacem).

    L’État multiplie les prospections des sites ayant du potentiel pour abriter des barrages. L’Agence du bassin hydraulique du Sebou planche, en effet, sur des études de faisabilité pour la construction de quatre nouveaux barrages dans les bassins versants des Oueds Bouharch (province d’Ifrane), Qarya (Sefrou), Tifelt (Khémissate et Sidi Slimane) et Rdat (Ouezzane et Sidi Kacem). Les études en projet consisteront à faire une prospection de sites potentiels pour ces barrages, d’en faire l’inventaire et de procéder à l’analyse de leur faisabilité technique et économique. Un classement par priorité sera établi selon les critères adaptés aux conditions et caractéristiques naturelles, techniques, économiques et sociales déterminantes qui prévalent dans chaque zone. «La mission comprendra la prospection et l’inventaire des sites potentiels sur la base de l’analyse des requêtes, d’une étude bibliographique et cartographique, des visites des sites des barrages et analyse de leur faisabilité en plus des études hydrologique et géologique des sites favorables et la conception préliminaire de base des sites prioritaires retenus», détaille l’Agence du bassin hydraulique. Ces études viennent donc s’ajouter à d’autres dont les appels d’offres ont été lancés en février dernier. Celles-ci portaient sur l’inventaire et la faisabilité de trois grands barrages.

    Sites concernés : le Souss-Massa, le bassin versant d’Oum Er-Rbia et le bassin versant de Guir, Ziz, Gheriss. Les multiples alertes sur la ratification future des ressources en eau au Maroc mettent donc la puce à l’oreille de l’État qui accordait depuis déjà longtemps un intérêt particulier au secteur de l’eau en raison de son rôle déterminant dans la sécurité hydrique du pays et l’accompagnement de son développement notamment l’agriculture irriguée. Dans ce cadre, le Royaume a engagé depuis des années une politique «dynamique» pour doter le pays d’une importante infrastructure hydraulique, améliorer l’accès à l’eau potable, satisfaire les besoins des industries et du tourisme et le développement de l’irrigation à grande échelle, souligne le département ministériel chargé de l’Eau. Cette politique a, ainsi, permis de doter le pays d’une infrastructure hydraulique constituée de 139 grands barrages totalisant une capacité de près de 17,6 milliards de m3 et de plusieurs milliers de forages et de puits captant les eaux souterraines. Les projets des nouveaux barrages objet des appels d’offres viennent donc enrichir un atlas constitué de quelque 35 nouvelles infrastructures en cours de réalisation, couvrant pratiquement l’ensemble du territoire. Dans l’irrigation à grande échelle, la superficie équipée par les soins de l’État dépasse actuellement 1 million d’hectares. Par mode d’irrigation, les superficies équipées en irrigation de surface représentent 70% de la superficie équipée en irrigation pérenne, celles équipées en aspersion couvrent 9% et celles équipées en irrigation localisée 21%. Les ressources naturelles en eau au Maroc sont parmi les plus faibles au monde. Le potentiel des ressources en eau naturelles est évalué à 22 milliards de m3 par an, soit l’équivalent de 700 m3/habitant/an. Les ressources en eau superficielle sur l’ensemble du territoire sont estimées en année moyenne à 18 milliards de m³, variant selon les années de 5 milliards à 50 milliards de m³.

    lematin
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