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A l'issue de deux jours de visite du commissaire européen à l'Energie Miguel Arias Canete à Téhéran, le ministre iranien des Affaires étrangères a jugé insuffisantes les promesses européennes pour sauver l'accord nucléaire après la sortie des Etats-Unis, qui ont annoncé leur intention d'imposer de nouvelles sanctions contre l'Iran.
Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi
« Après la sortie des Etats-Unis de l'accord nucléaire, les attentes de l'opinion publique iranienne ont augmenté et le soutien politique de l'Union européenne pour appliquer à l'accord nucléaire n'est pas suffisant », a déclaré Mohammed Javad Zarif l'issue d'une rencontre avec le commissaire européen.
Il a ajouté que « l'Union européenne devait effectuer des pas concrets supplémentaires et augmenter ses investissements en Iran ».
Surtout, il a critiqué l'annonce par une série de sociétés européennes de leur intention de quitter l'Iran après les sanctions américaines, en affirmant que le départ des sociétés européennes n’est pas compatible avec les engagements des pays européens.
Le commissaire européen Miguel Arias Canete est le premier responsable occidental à venir à Téhéran depuis la décision des Etats-Unis de se retirer de l'accord historique signé en 2015 entre Téhéran et six grandes puissances.
Cet accord prévoit de limiter le programme nucléaire iranien en contrepartie d'une levée partielle des sanctions internationales contre Téhéran.
Washington a annoncé qu'il allait réimposer des sanctions économiques contre l'Iran, mais aussi contre des sociétés non américaines qui travaillent dans le pays.
Une douzaine de sociétés européennes, notamment la compagnie pétrolière française Total, ont déjà annoncé qu'elles allaient se retirer du marché iranien faute de dérogation de la part des Etats-Unis.
RFI
Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi
« Après la sortie des Etats-Unis de l'accord nucléaire, les attentes de l'opinion publique iranienne ont augmenté et le soutien politique de l'Union européenne pour appliquer à l'accord nucléaire n'est pas suffisant », a déclaré Mohammed Javad Zarif l'issue d'une rencontre avec le commissaire européen.
Il a ajouté que « l'Union européenne devait effectuer des pas concrets supplémentaires et augmenter ses investissements en Iran ».
Surtout, il a critiqué l'annonce par une série de sociétés européennes de leur intention de quitter l'Iran après les sanctions américaines, en affirmant que le départ des sociétés européennes n’est pas compatible avec les engagements des pays européens.
Le commissaire européen Miguel Arias Canete est le premier responsable occidental à venir à Téhéran depuis la décision des Etats-Unis de se retirer de l'accord historique signé en 2015 entre Téhéran et six grandes puissances.
Cet accord prévoit de limiter le programme nucléaire iranien en contrepartie d'une levée partielle des sanctions internationales contre Téhéran.
Washington a annoncé qu'il allait réimposer des sanctions économiques contre l'Iran, mais aussi contre des sociétés non américaines qui travaillent dans le pays.
Une douzaine de sociétés européennes, notamment la compagnie pétrolière française Total, ont déjà annoncé qu'elles allaient se retirer du marché iranien faute de dérogation de la part des Etats-Unis.
RFI