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Royaume-Uni. Le mariage royal, “une célébration de l’identité noire”

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  • Royaume-Uni. Le mariage royal, “une célébration de l’identité noire”



    Les noces de Meghan Markle et du prince Harry resteront dans l’histoire pour la diversité de leurs invités et des talents mis en avant lors de la cérémonie, estime la chroniqueuse Afua Hirsch dans The Guardian.

    Au lendemain de leur mariage, célébré le 19 mai, le “baiser princier” entre Meghan Markle et le prince Harry s’affichait à la une d’une grande partie de la presse mondiale. La chroniqueuse Afua Hirsch met en avant un aspect bien particulier de ces noces dans The Guardian : “le mariage de Meghan Markle était une célébration de l’identité noire”, assure-t-elle dans les colonnes du quotidien britannique.

    Les noces du petit-fils de la Reine d’Angleterre sont forcément un événement, entourées de tout le faste de la tradition britannique, reconnaît la journaliste, “mais ce mariage royal restera dans les mémoires pour une autre raison”. Il suffit de regarder la liste des invités : Idriss Elba, Serena Williams ou encore Gina Torres se trouvaient à Windsor le samedi 19 mai. “Quand Oprah Winfrey est entrée dans le château de Windsor, un présentateur télé a plaisanté sur le fait que la véritable reine venait d’arriver”, retient Afua Hirsch. D’après la chroniqueuse, la présentatrice américaine Oprah Winfrey et Meghan Markle sont désormais “les deux femmes avec des origines africaines les plus célèbres au monde”.

    Gospel et prêche enflammé

    “À ce mariage royal, les gens noirs talentueux faisaient bien plus que de la décoration”, ajoute la chroniqueuse britannique. La cérémonie a mis en avant le jeune violoncelliste Sheku Kanneh-Mason et le révérend Michael Bruce Curry, chef de l’Église anglicane aux États-Unis, très remarqué avec son sermon enflammé. La reprise de Stand by Me par la chorale The Kingdom gospel fut aussi un moment fort de la journée : “c’était certes une chanson d’amour, mais elle a acquis sa notoriété lors du mouvement pour les droits civiques [aux États-Unis] et est devenue un chant de protestation et un appel à l’unité face à l’injustice raciale”, rappelle Afua Hirsch.

    Si ces symboles n’ont pas nécessairement marqué “ceux qui font généralement partie de la majorité”, estime la chroniqueuse, ils raisonnent chez “tous ceux qui peuvent s’identifier à la situation de Meghan Markle : une personne de couleur qui pénètre dans le milieu qui est sûrement le plus blanc et le plus sélect de la planète, celui de la famille royale britannique.”

    Le courrier international

  • #2
    ils en ont fait trop, le violoniste, le prêtre, la chorale, les invités, le gâteaux de chez l'américaine...ils auraient dû suivre leurs traditions,...épouser une métisse est un non événement quand on n'est pas raciste

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