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Libye: l’Algérie, l’Égypte et la Tunisie remettent les pendules à l'heure

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  • Libye: l’Algérie, l’Égypte et la Tunisie remettent les pendules à l'heure

    Les ministres des Affaires étrangères de l’Algérie, de l’Égypte et de la Tunisie ont réitéré le 21 mai à Alger leur refus catégorique de toute forme d’ingérence étrangère dans le règlement de la crise libyenne qui doit, selon eux, être politique.

    Le 21 mai, à Alger, le ministre algérien des Affaires étrangères Abdelkader Messahel a présidé une réunion avec ses homologues égyptien, Sameh Chokri, et tunisien, Khémis Jhenaoui, consacrée à la question libyenne.

    A l'issue de cette rencontre, les trois ministres ont réaffirmé dans un communiqué que la solution à la crise que traverse leur voisin doit être politique, impliquer toutes les parties prenantes et exclure toute forme d'ingérence étran« La solution politique doit être inter-libyenne et issue de la volonté et [du] consensus de toute la composante du peuple libyen, et à travers la contribution des Libyens eux-mêmes à toutes les concertations et aux efforts régionaux et internationaux visant la mise en œuvre du processus de règlement de la crise», apprend-on du communiqué officiel. L'Algérie, l'Égypte et la Tunisie s'opposent fermement à «toute forme d'ingérence étrangère en Libye qui mènerait à une escalade interne susceptible de contrecarrer le processus politique et de [faire] perdurer la crise qui menacera, dans ce cas, non seulement la sécurité et la stabilité en Libye mais aussi celles des pays voisins», est-il précisé.

    Pour les trois ministres des Affaires étrangères présents à cette rencontre, «tout retard dans la résolution de la crise pourrait ouvrir la voie à davantage d'escalade, de violence, de terrorisme et de conflits», est-il indiqué dans la déclaration qui souligne «l'impératif d'assurer toutes les conditions propices pour l'accélération de la mise en œuvre du plan d'action onusien». Dans le communiqué, les ministres ont salué les «avancements réalisés» dans cette voie, tout en insistant sur «l'importance de la contribution à l'accélération de ce processus et du contenu du plan d'action en faveur de la Libye».
    Les représentants de l'Algérie, de l'Égypte et de la Tunisie ont appelé toutes les parties libyennes, en particulier les plus influentes, à «faire davantage de concessions pour mettre l'intérêt national au-dessus de toute autres considérations et à réaliser le consensus national pour dépasser l'étape transitoire». A cet effet, ils ont exhorté tous les Libyens à s'engager dans le processus de concorde nationale, tout en saluant «les réconciliations instaurées au niveau local entre différents acteurs politiques et sociaux». A l'occasion de cette rencontre, les représentants de l'Algérie, de l'Égypte et de la Tunisie se sont mis d'accord pour renforcer leur coordination dans le domaine de la sécurité, «pour évaluer les menaces des organisations terroristes sur la sécurité et la stabilité de la Libye, des trois pays et des autres pays voisins». Ils sont aussi convenus de renforcer l'échange d'informations, la surveillance de tout déplacement des éléments terroristes «vers la région en provenance des foyers de conflits régionaux et internationaux».
    Toujours lors de cette rencontre, les trois délégations ont annoncé la tenue prochaine d'une autre réunion sur la même question, sans toutefois en préciser la date.

    Les guerres qui ont été menées contre des pays comme l'Irak, la Libye et la Syrie, en violation du droit et de la légalité internationale, sont à l'origine du développement du terrorisme dans le monde, a expliqué Abdelkader Messahel, le 11 avril 2018, lors d'une conférence donnée à l'Institut français des relations internationales (Ifri), sur le thème «Contre le terrorisme et l'extrémisme, la déradicalisation: l'expérience algérienne».

    «Les interventions militaires étrangères en violation du droit et de la légalité internationale ont généré le chaos là où elles ont eu lieu. Elles ont créé les conditions idoines de non-droit favorisant le développement du terrorisme», a déclaré le ministre lors de cette conférence.
    Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

  • #2
    Baratin !

    Ils peuvent régler toutes les pendules qu'ils veulent, cela ne changera rien à l'affaire parce que ce ne sont pas ces pays qui décideront du futur de la Libye. En plus, l'Egypte joue double jeu.

    C'est malheureux à dire mais ce sont les puissances occidentales, l'Egypte et Khalifa Haftar qui décideront de ce que sera la Libye de demain. Et on ne demandera l'avis ni de l'Algérie ni de la Tunisie.

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    • #3
      Comme d'habitude plus noir que l'onyx!
      Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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      • #4
        Il y lieu aussi de tenir compte de la position marocaine à ce sujet. Souvenons-nous que le Maroc et la Libye devaient constituer qu'une nation réunie suite au pacte passé entre Hassan II et Kadhafi en 1984.

        - Nouvelle attaque du MAE algérien contre le Maroc

        Le MAE algérien, Abdelkader Messahel, a profité de la réunion ministérielle tripartite (Algérie, Tunisie et Egypte) sur la Libye, ouverte hier à Alger, pour tenter misérablement de discréditer les Accords de Skhirat et le rôle du Maroc dans le rapprochement entre les protagonistes libyens.

        L’impénitent Abdelkader Messahel a refait des siennes et attaqué à nouveau le Maroc. Dans son allocution à l’ouverture de la réunion ministérielle tripartite (Algérie, Tunisie et Egypte) sur la Libye, hier lundi 21 mai à Alger, il a accusé le Maroc d’«envenimer la situation entre les différents protagonistes libyens» via l'offre de médiation marocaine pour régler le différend interlibyen!

        «La multiplicité des initiatives pour résoudre la crise libyenne est de nature à perturber le processus de règlement et à aggraver les dissensions internes», a-t-il éructé, en faisant allusion à la médiation marocaine-.

        le 360.ma

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