-C’est donc au sein de la Ligue arabe que Riyad fait entériner ses priorités. Il y a deux ans, c’est dans cette instance que le Hezbollah libanais, un allié de Téhéran, a été qualifié d’organisation « terroriste. » Et, de manière plus récente, c’est l’ensemble des membres de la Ligue arabe qui ont soutenu le Maroc dans sa décision de rompre ses relations diplomatiques avec l’Iran au prétexte que Téhéran aurait facilité une livraison d’armes, via le Hezbollah, aux indépendantistes sahraouis du Front Polisario.
Ironie de l’histoire, l’Arabie saoudite s’est longtemps méfiée de la Ligue arabe qu’elle jugeait trop dépendante de l’influence égyptienne et de celle du bloc « progressiste ». Cela explique, entre autres, pourquoi le royaume a favorisé la naissance de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), le 25 septembre 1969.
Installée à Djeddah et représentée aux Nations unies, cette organisation a permis à Riyad de promouvoir son influence politique et religieuse à travers le monde arabo-musulman et de compenser son relatif isolement au sein de la Ligue arabe où des pays comme l’Égypte, l’Irak, la Syrie, la Libye ou l’Algérie jouaient les premiers rôles.
Aujourd’hui, comme l’explique encore le diplomate maghrébin, « les diplomates saoudiens donnent le “la” et leurs homologues égyptiens et d’autres pays du Golfe relayent. Les autres acquiescent ou, tout du moins, se taisent"-.
Le Monde diplomatique
Ironie de l’histoire, l’Arabie saoudite s’est longtemps méfiée de la Ligue arabe qu’elle jugeait trop dépendante de l’influence égyptienne et de celle du bloc « progressiste ». Cela explique, entre autres, pourquoi le royaume a favorisé la naissance de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), le 25 septembre 1969.
Installée à Djeddah et représentée aux Nations unies, cette organisation a permis à Riyad de promouvoir son influence politique et religieuse à travers le monde arabo-musulman et de compenser son relatif isolement au sein de la Ligue arabe où des pays comme l’Égypte, l’Irak, la Syrie, la Libye ou l’Algérie jouaient les premiers rôles.
Aujourd’hui, comme l’explique encore le diplomate maghrébin, « les diplomates saoudiens donnent le “la” et leurs homologues égyptiens et d’autres pays du Golfe relayent. Les autres acquiescent ou, tout du moins, se taisent"-.
Le Monde diplomatique
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