Véritable numéro un iranien, le guide suprême de la République islamique, l'ayatollah Ali Khamenei a fixé sept conditions aux Européens pour sauver l'accord nucléaire après son abandon par les Etats-Unis.
Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Gazi
Le numéro un iranien a demandé aux Européens une série d'engagements. Tout d'abord, qu'ils présentent une résolution au Conseil de sécurité pour protester contre l'abandon de l'accord nucléaire par les Etats-Unis.
Ensuite s'engager à ne jamais évoquer le programme balistique de l’Iran ni la présence de l'Iran dans la région. Or, les pays européens veulent précisément parler de ces questions avec Téhéran.
Les Européens doivent aussi donner des garanties sur l'achat du pétrole iranien malgré les pressions américaines ainsi que des garanties sur les transactions bancaires avec l'Iran.
M. Khamenei a déclaré qu'il ne faisait pas confiance aux Européens qui ont toujours montré qu'aux moments sensibles, ils se sont rangés aux côtés des Etats-Unis. « Si les Européens hésitent à répondre à nos exigences, dit-il, l'Iran sera en droit de reprendre ses activités nucléaires. »
Rejet des conditions américaines
Enfin, l'ayatollah Ali Khamenei a adressé une fin de non-recevoir aux exigences formulées lundi par le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo après le retrait de Washington de l'accord nucléaire,
Le secrétaire d’Etat avait notamment demandé l'arrêt de l'enrichissement d'uranium, du programme balistique et la sortie de l'Iran de la Syrie ou l'arrêt de son aide au Hezbollah libanais et aux groupes islamiques palestiniens.
Les déclarations des responsables américains ne sont pas novelles « et depuis la révolution islamique il y a 40 ans, ils cherchent à renverser le régime islamique », a déclaré le numéro un iranien.
RFI
Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Gazi
Le numéro un iranien a demandé aux Européens une série d'engagements. Tout d'abord, qu'ils présentent une résolution au Conseil de sécurité pour protester contre l'abandon de l'accord nucléaire par les Etats-Unis.
Ensuite s'engager à ne jamais évoquer le programme balistique de l’Iran ni la présence de l'Iran dans la région. Or, les pays européens veulent précisément parler de ces questions avec Téhéran.
Les Européens doivent aussi donner des garanties sur l'achat du pétrole iranien malgré les pressions américaines ainsi que des garanties sur les transactions bancaires avec l'Iran.
M. Khamenei a déclaré qu'il ne faisait pas confiance aux Européens qui ont toujours montré qu'aux moments sensibles, ils se sont rangés aux côtés des Etats-Unis. « Si les Européens hésitent à répondre à nos exigences, dit-il, l'Iran sera en droit de reprendre ses activités nucléaires. »
Rejet des conditions américaines
Enfin, l'ayatollah Ali Khamenei a adressé une fin de non-recevoir aux exigences formulées lundi par le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo après le retrait de Washington de l'accord nucléaire,
Le secrétaire d’Etat avait notamment demandé l'arrêt de l'enrichissement d'uranium, du programme balistique et la sortie de l'Iran de la Syrie ou l'arrêt de son aide au Hezbollah libanais et aux groupes islamiques palestiniens.
Les déclarations des responsables américains ne sont pas novelles « et depuis la révolution islamique il y a 40 ans, ils cherchent à renverser le régime islamique », a déclaré le numéro un iranien.
RFI
Commentaire