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France : deux mesures de régression sociale « explosives »

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  • France : deux mesures de régression sociale « explosives »

    Complètement sous l’emprise de Bruxelles et de l’Union européenne, la France s’apprête à prendre deux nouvelles mesures de régression sociale « explosives ».

    1. Une volonté de baisser encore plus les aides sociales

    Selon une note interne intitulée « Transformer les prestations sociales » et révélée par Le Monde, la direction du budget prévoit de réduire drastiquement les dispositifs d’aide aux ménages, en général, et aux personnes démunies en particulier.

    La pilule amère – « explosive » reconnaît Le Monde, pourtant peu soupçonnable d’anti-macronisme primaire – est évidemment entourée d’un maximum de précautions de langage usuellement utilisées pour noyer les poissons bien pourris : il fallait, explique le ministre Darmanin, « maîtriser la dynamique » de hausse des dépenses publiques en France, dans lesquelles les prestations sociales constituent « un poids croissant », par une série de mesures drastiques relevant de « travaux techniques », et ne se situant surtout pas, mais alors pas du tout au « niveau politique » [éléments de langage bidon en italique, ndlr].

    2. De nouvelles coupes sombres dans le budget des hôpitaux publics
    Comment la nouvelle aristocratie va-t-elle détruire l’hôpital public ? Réponse : en donnant moins d’argent à l’hôpital public.

    Concrètement, les hôpitaux publics devront faire 1,2 milliard d’euros d’économies. C’est ce que les syndicats hospitaliers viennent de découvrir dans un document d’autant plus surprenant et choquant qu’il contredit complètement ce qu’avaient promis le gouvernement.

    « Il n’y aura pas d’économies sur l’hôpital dans ce quinquennat, je vous rassure » (Emmanuel Macron, 18 avril 2018).

    1, 2 milliards d’économie, il ne faut pas se leurrer, ce sont encore des milliers de postes d’infirmièr.e.s et d’aides-soignant.e.s qui vont être supprimés dans un secteur qu’on sait déjà sinistré.

    L’hôpital public, c’est pour les gueux. La nouvelle aristocratie s’en fout : elle va se faire soigner dans des cliniques privées.

    Conclusion

    Les deux mesures citées ci-dessus sont menées par le gouvernement français, mais on sait bien qui les impose sous le prétexte d’une soi-disante incontournable rigueur budgétaire : l’Union européenne.

    En mai 2018, la nouvelle aristocratie européenne possède tous les pouvoirs. En France, la nouvelle aristocratie a verrouillé le système électoral :

    l’extrême-droite à 25 % permet à la nouvelle aristocratie d’être élue par ce que l’on appelle “le vote utile au second tour”, “le désistement républicain”, “l’union sacrée contre le fascisme”, etc.

    Conséquence : loin de protéger ses citoyens, la nouvelle aristocratie continue la destruction de toutes les protections sociales. Le seul moyen de stopper la nouvelle aristocratie, ce n’est pas les urnes. C’est une véritable révolution, du type 10 août 1792. La génération qui arrive devra être révolutionnaire, comme nos ancêtres de 1792. Sinon, tout, absolument tout, sera privatisé, au nom de la construction européenne.

    La construction européenne, c’est une régression sociale historique.
    La construction européenne, c’est la destruction de toutes les conquêtes sociales.


    yetiblog 20 mai 2018

  • #2
    Les élections dans la démocratie bourgeoise contribuent énormément à cacher les véritables détendeurs du pouvoir.

    Ce constat "communiste" est largement confirmé depuis toujours par la réalité de tous les jours.

    Commentaire

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