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Biskra, le nouveau potager de l’Algérie

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  • Biskra, le nouveau potager de l’Algérie

    Fayçal Métaoui 24 Mai 2018

    Piments, poivrons, tomates, aubergines, petits pois, fèves, melons, cantaloups, pastèques… À longueur d’année, Biskra alimente l’Algérie en produits maraîchers, avec une part estimée à 45%. Avec la wilaya voisine d’El Oued, la couverture des besoins nationaux en fruits et légumes dépasse 55%.

    Biskra est le nouveau potager de l’Algérie. Il existe deux grands pôles agricoles à Biskra. À l’est, Sidi Okba, Ain Naga et M’Ziraa. Et, à l’ouest, El Ghrous et Doucen. « Sidi Okba était connue par le passé par la culture en champs comme les fèves, là, la plasticulture a pris le relais », dit-il.

    M’Ziraa, qui est à 69 km à l’est de Biksra, les serres tunnel sont visibles de loin des deux côtés de la route. À perte de vue. La plasticulture couvre plus de 60000 hectares de superficie agricole à Biskra.

    Dans son exploitation, Fateh cultive les piments, les poivrons, les aubergines et les tomates. « Vous savez, même la fraise pousse chez nous comme à Zribet El Oued. J’ai 32 serres que j’ai confiées à trois ouvriers. J’ai commencé dans l’agriculture il y a 9 ans. Pour l’instant, ça marche. Nous n’avons pas de problème d’eau puisqu’il y a un forage », dit-il.

    Fateh évoque toutefois la baisse des prix sur les marchés de gros. « On n’arrive même pas à payer nos ouvriers. Ce matin, le piment était cédé à 20 dinars le kilo, le poivron à 25 dinars. Pour transporter quatre sacs, l’ouvrier demande 1.000 dinars. Cette situation dure depuis plus de vingt jours. Les commerçants nous imposent leur loi. Aujourd’hui, j’étais obligé de céder mes poivrons à 15 dinars le kilo. Même les commerçants disent qu’ils ne se retrouvent pas, eux aussi. Hier, je n’ai pas pu vendre ma cargaison », se plaint-il.

    Comme beaucoup d’autres fellahs, venus du Nord du pays, Tahar Baâziz, natif de Batna, a loué des terres pour récolter du poivron et du piment à M’Ziraa. Lui aussi peine à écouler sa marchandise parfois. « Il y a une offre importante, mais les acheteurs ne sont pas aussi nombreux. Dans pareille situation, les commerçants font ce qu’ils veulent et achètent au prix qu’ils veulent. Ils prennent le poivron à 30 dinars le kilo pour le revendre à 80 dinars au détail. Pour remplir une seule caisse, l’ouvrier exige 50 dinars. Imaginez le nombre de caisses qu’il faudra remplir, sans compter le transport. On est perdant », confie-t-il.

    Selon lui, à chaque période de printemps, la production agricole devient importante entraînant un effondrement des cours sur le marché du gros. « Je commence à cultiver mes terres la fin août mais je souffre d’un manque d’eau. Par le passé, on creusait à 150 mètres, on trouvait de l’eau. Là, il faut creuser plus de 250 mètres, et encore, ce n’est pas sûr de trouver de l’eau. Je ne fais pas que la plasticulture. J’ai des cultures de plein champ comme les fèves, les oignons, les petits pois et les courgettes. Je suis fellah, je ne peux pas aller au Nord vendre mes produits. Je suis pressé, je veux revendre ma cargaison localement et reprendre le chemin des champs », explique Tahar Bâaziz qui vit à Biskra depuis 1986.

    « Courir chaque jour pour gagner sa croûte »

    Originaire de Khenchela, le jeune Salah s’est installé dans la région de M’Ziraa, lui aussi. « J’ai loué une terre pour 140 millions de centimes l’an. J’ai planté des piments, des poivrons, des tomates, des aubergines et des melons. Ça marche plutôt bien, je m’en sors plutôt bien. Il n’y a pas de problème d’eau, ici, chacun a son propre forage », dit-il.

    Tahar Baâziz a introduit une demande pour installer un forage après avoir acheté un lopin de terre. « Mais l’administration a refusé. Il y a beaucoup de fellahs qui veulent travailler mais l’État ne les aide pas comme il le faut. Aujourd’hui, il faut courir chaque jour pour gagner sa croûte », dit-il. Selon lui, il n’y a que les paresseux qui ne peuvent pas gagner de l’argent dans le travail agricole actuellement à Biskra.

    Khamis et El Ayech, avec d’autres amis, ont quitté Batna pour cultiver les terres à M’Ziraa. Ils y sont installés depuis quinze ans. « Nous avons loué la terre. Nous devons varier notre production pour pouvoir vendre. Nous ne prenons pas de risque. Nous cultivons les piments, les poivrons, les aubergines, les cantaloups et les melons », souligne El Ayech.

    « Le vendredi, je ne me repose pas »

    Il se plaint de la mauvaise qualité de certains phytosanitaires « qui n’ont pas beaucoup d’effet ». « C’est devenu un véritable commerce ici. Ces produits (appelés dwa) sont chers et sans efficacité. Nous les avons utilisés par exemple à quatre reprises pour traiter nos tomates, mais le problème n’a pas été réglé », relève Khamis.

    Autre souci : Khamis et El Ayech peinent à trouver des ouvriers lors des récoltes. Ils terminent la saison de récolte des piments et des poivrons en juin. « Maintenant, ces légumes vont être récoltés au Nord du pays, sur la côte. Nous, on se prépare pour la prochaine saison. On ne plante pas de pomme de terre parce qu’elle n’est pas rentable ici. C’est plutôt une spécialité d’El Oued où la pomme de terre pousse même dans le sable (la spunta notamment) », explique Khamis.

    Azzeddine est lui présent dans la région de Ain Naga, à 53 km de Biskra et à 21 km de M’Ziraa, depuis dix ans. Il y cultive des pastèques, des melons, des poivrons et de l’ail. « J’ai 14 serres. Je suis aidé par mon épouse. Je commence à 6h du matin pour suivre mes récoltes. Le vendredi, je ne me repose pas. Je viens au marché chaque jour pour vendre mes produits. L’ail est cédé entre 25 et 30 dinars el kilo. Le prix réel, en cette période de printemps, doit être de 50 dinars », dit-il.

    Moussa et son cousin Mohamed sont de simples agriculteurs à Ain Naga également. Sur des terres qui paraissent arides et sans vie pousse, sous serres, tout type de maraîchers à Ain Naga, connue aussi par être un grand marché national de fruits et légumes.

    Le marché d’Ain Naga est situé sur un terrain vague, sans clôture, sans éclairage et sans structures dignes d’un marché de gros. « C’est un marché saisonnier qui commence en janvier pour se terminer en juillet. Durant le Ramadan, le marché ouvre la nuit malgré le manque d’éclairage. Nous utilisons les lumières de nos portables pour vendre nos produits », précise Mohamed.

    Moussa, un autre fellah, natif de Khenchela, est présent sur les lieux depuis très tôt le matin. « Aujourd’hui, j’ai vendu les piments à 30 dinars. Chaque jour, je fais deux déplacements à Ain Naga pour écouler la marchandise. Je viens de Zemmoura où la terre est de bonne qualité », dit-il. À Zemmoura, à côté de M’Ziraa, Moussa cultive la terre avec ses enfants après avoir travaillé chez d’autres exploitants. « Aujourd’hui, j’ai vendu les aubergines à 35 dinars. C’est peu pour moi. Tout est cher. Les engrais coûteent entre 1.000 et 10.000 dinars la bouteille », se désole-t-il.

    Au marché d’Ain Naga, les commerçants, entre grossistes et détaillants, viennent de partout : Constantine, Annaba, Batna, Béjaïa, Bouira, Oran, Blida, Chlef, Mostaganem… « Il n’y a que les commerçants des wilayas lointaines du Sud qui ne viennent pas. Les commerçants sont les maîtres du marché. Ils ont toujours tendance à baisser de moitié les prix dès l’ouverture des transactions. Nous travaillons parfois à perte. Malgré cela, je continue à travailler. Je n’ai pas un autre métier », lâche Fateh qui connait parfaitement les rouages du marché.

    « À Biskra, il existe trois marchés nationaux : El ghrous, Ain Naga et M’Ziraa. Ces marchés sont fréquentés par des marchands d’une quarantaine de wilayas qui s’approvisionnent en tomates, piments, poivrons, courgettes, petits pois, melons. Lors des grandes campagnes, ces marchés restent ouverts 24h sur 24 », souligne le secrétaire général de la Chambre d’agriculture de Biskra.

    Mohamed Tayeb est commerçant de Tébessa. Une fois par semaine, il parcourt les 270 km qui séparent Tébessa de M’Ziraa. Il se déplace ensuite à Ain Naga pour s’approvisionner en produits maraîchers. « À chaque fois, le marché offre une autre image. C’est plutôt les fellahs qui imposent leur loi. Ils nous font voir des vertes et des pas mûres avant de nous vendre. Savez-vous qu’il existe des mandataires cachés qui fixent les prix dès l’entrée du marché. Nous devons surenchérir pour que nous puissions acheter à partir du prix fixé par le mandataire. C’est comme ça », dénonce-t-il.

    Mustapha, lui, se déplace un jour sur deux de Souk Ahras, située à 400 km au nord, aux marchés de M’Ziraa et de Ain Naga. « Je démarre vers 22h de Souk Ahras pour arriver vers 3h du matin pour être au rendez-vous à 4h au marché de M’Zirâa. Chaque jour, le prix change. À Souk Ahras, nous vendons la tomate entre 80 et 100 dinars. Aujourd’hui, j’ai acheté les poivrons à 30 dinars le kilo, je vais le revendre à Souk Ahras à 60 dinars. Je prends en compte les frais de transport. Je n’achète que les tomates, les piments et les poivrons. Les melons sont bons ici, mais trop chers pour moi », lâche-t-il.

    À M’Ziraa, au milieu d’une forêt de serres tunnel se trouve l’exploitation agricole Tahraoui Ali qui s’étale sur 9 hectares. On y cultive des tomates en sol et en hors sol (sur des supports). L’exploitation emploie 115 salariés dont six ingénieurs agronomes et trois techniciens agricoles.

    « Notre objectif est de récolter des produits de qualité supérieure. Nous sommes parmi les premiers à avoir investi dans la région de M’Ziraa et à cultiver les tomates. Nous couvrons le marché local et exportons selon les normes internationales. D’ici, nous avons exporté nos tomates une trentaine de fois. Les cargaisons ont été expédiées par avion-cargo », détaille Chawki Benamar, gérant de l’exploitation.

    Souvent, les marchands viennent s’approvisionner directement au niveau de l’exploitation. Selon Adil Zaouche, ingénieur agronome, douze variétés de tomates sont cultivées « pour répondre à tous les besoins et pour enrichir l’offre ». Il s’agit, entre autres, des tomates-cerises et de la tomate cœur de bœuf. La variation de la production permet, selon lui, d’élargir les réseaux de commercialisation. « La tomate ronde est celle qui est commercialisée localement parce que très consommée par les Algériens. Nous proposons aussi des tomates de qualité gastronomique en étudiant même le taux de sucre. L’emballage est étudié aussi. La tomate est pour nous de l’or rouge », souligne-t-il.

    Plus résistantes aux vents, les serres canariennes, qui sont de grande dimension et qui permettent de doubler la production, sont utilisées au niveau de l’exploitation Tahraoui Ali. « Nous avons introduit la technique du chauffage sous serre. Ici, en hiver, la température baisse sensiblement pendant la nuit. Il y a une différence de température entre le jour et la nuit qui peut nuire aux produits. Le chauffage permet à la plante de pousser dans de bonnes conditions. Cela nous facilite l’entrée dans les marchés assez tôt. Cette saison, nous avons mis sur le marché nos tomates, lors de la première semaine de décembre. Cela n’existait pas auparavant dans cette région », relève-t-il.

    Des logiciels adaptés pour l’arrosage des plantes

    L’exploitation est équipée d’une station d’arrosage automatique. « C’est la première du genre en Algérie. Des ingénieurs élaborent et adaptent des logiciels pour cette station, selon les étapes d’évolution de la plante et selon les conditions climatiques. Nous avons introduit également la technique de brumisation qui aide à réduire la température en été et à augmenter le taux d’humidité nécessaire à la plante. Parfois en été, la température dépasse les 44 degrés sous serre », indique Adil Zaouche, natif d’Arris (Batna).

    Il relève que la culture de la tomate est plus compliquée que les autres légumes ou fruits comme les piments ou les melons. « La plante de tomate, qui a un cycle de vie plus long, a besoin de beaucoup d’entretien », dit-t-il. Venu de Béjaia, Soufiane Djouder, ingénieur agronome, s’occupe des serres. « Je suis chaque jour l’évolution des plantes sous serre pour éviter les maladies. La prévention est nécessaire. Nous utilisons des techniques modernes comme la culture hors sol pour réduire de l’utilisation des traitements phytosanitaires. Pour pénétrer le marché international, il faut avoir une certaine norme de phytosanitaire en plus de qualité », dit-il.

    Il rappelle que les pays européens sont exigeants. « Les produits doivent donc être homologués. Aussi, devons-nous éviter qu’il ait des maladies pour ne pas recourir aux traitements phytosanitaires. Pour l’arrosage, nous utilisons les eaux souterraines en ajoutant quelques compléments alimentaires », enchaîne Adil Zaouche. Les deux jeunes ingénieurs sont de grands défenseurs de l’agriculture. « L’important est d’aller là où il y a le travail. Le développement de l’agriculture est la seule alternative qui nous reste pour faire évoluer l’économie nationale », appuie Sofiane Djouder.

    .../...

  • #2
    suite

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    Deglet Nour : l’autre richesse de la région

    Biskra n’est pas seulement le potager de l’Algérie. En matière de production des dattes, elle décroche la médaille d’or depuis longtemps. « Biskra est le premier producteur et exportateur de dattes en Algérie. 80% des exportations algériennes de dattes sont de Biksra. Deglet Nour est connue par sa qualité supérieure au niveau international. À la fin 2016, Deglet Nour est devenue un label pour lui donner plus de notoriété. Cette labellisation vise à la protéger aussi. Autour de Tolga, dix communes produisent des dattes de qualité et qui utilisent les mêmes techniques de récolte », explique Mohamed Fawzi Ghemri, secrétaire général de la Chambre d’agriculture de Biskra.

    L’Afrique et l’Asie sont les plus grandes destinations des dattes algériennes. « Les dattes sont exportées vers les pays arabes, l’Inde, l’Indonésie, là où il y a une communauté musulmane », souligne-t-il. Biskra compte 4 millions de palmiers-dattiers. La production annuelle des dattes dépasse les 4 millions de quintaux par an. « Il y a toutes les variétés des dattes comme El Ghers et Mechdegla mais 60% de la production est constituée de Deglet Nour. Les dattes ont des dérivés produits ici comme le Rob (mélasse), le miel et la farine. La Deglet Nour est parfois mélangée à des fruits secs, un produit très demandé. Beaucoup d’unités de transformation de la datte sont installées ici comme à Chetma, Tolga, Sidi Okba », souligne Mohamed Fawzi Ghemri.

    2,5 milliards d’euros de production agricole à Biskra

    Selon Ali Serraoui, PDG de Serraoui Group, qui comprend notamment Les Jardins des Zibans et M’ziraa agroalimentaire, Biskra est devenue l’axe agricole le plus important d’Algérie. « En valeur, la production est proche de 2,5 milliards d’euros. Biskra est en première position, suivie d’Oued Souf avec 1,5 milliards d’euros. Donc, à lui seul, le pôle Biskra-El Oued, assure 4 milliards d’euros en production agricole annuelle. C’est une véritable richesse », dit-il.

    D’après Mohamed Fawzi Ghemri, le climat sec et modéré de Biskra a aidé au développement de l’agriculture dans la région. « L’importance des besoins, l’aide de l’État et le savoir-faire des agriculteurs sont des éléments qui ont beaucoup contribué au développement de l’agriculture à Biskra. Les surfaces irriguées se sont beaucoup élargies ces dernières années à Biskra notamment pour les palmiers dont le nombre a augmenté de 100% depuis 2001. L’État a fourni un grand effort en matière d’électrification rurale, mais il y a encore des faiblesses. Le gel sera levé bientôt sur certains projets d’électrification agricoles », annonce-t-il.

    Selon lui, une baisse de nappes d’eau a été constatée dans certaines régions avec la sécheresse de ces dernières années dans la vallée des Zibans comme à Doucen et Ouled Djellal. « Mais, il y a aussi beaucoup de régions où l’eau existe encore », assure-t-il.

    À ses yeux, le fellah doit se concentrer sur la production, pas sur l’exportation. « Il doit d’abord produire en quantité et en qualité. L’exportation est un autre métier, une autre chaîne. Des opérateurs économiques sont spécialisés en ce domaine puisqu’ils connaissent les marchés extérieurs. Par exemple, la datte est exportée depuis un certain temps à partir de Biskra. Nos dattes sont vendues dans une trentaine de pays aujourd’hui. Nous pouvons le faire pour les fruits et légumes », conclue le SG de la Chambre d’agriculture de Biskra.

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    • #3
      oui, Biskra pourra nourrir toute l'Algérie.
      Des serres à perte de vue dans toute la région.
      El Oued aussi d'ailleurs surtout pour la pomme de terre.

      L'état a mis beaucoup d'argent dans le secteur.

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      • #4
        Biskra alimente l’Algérie en produits maraîchers, avec une part estimée à 45%. Avec la wilaya voisine d’El Oued, la couverture des besoins nationaux en fruits et légumes dépasse 55%.
        Wow !

        Mis à part les dattes, je croyais que la production des autres produits agricoles dans cette région était plutôt anecdotique par rapport à la production nationale...
        Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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        • #5
          Oui mais qu'est ce qu'ils mettent dans ces produits? quels angrais et pesticides sont utilisés? L'Etat ne controle pas du tout ceci et les dépassements, d'apres les expert, sont gravissimes (utilisation de pesticides interdits a l'etranger..)

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          • #6
            L'Etat ne controle pas du tout ceci
            Les techniciens des chambres d'agriculture assistent les fellahs et l'état ne permet pas l'importation de produits interdits d'utilisation.

            Quant aux experts ...

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            • #7
              jawzia

              Ne permet pas ne veut pas dire contrôle. Le secteur de l'agriculture est possiblement le plus anarchique de l'Algérie.

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              • #8
                Ne permet pas ne veut pas dire contrôle.
                Je ne sais pas, dis moi comment (techniquement) l'état français, turc ou albanais contrôle les intrants agricoles. On avancera mieux dans la discussion !

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                • #9
                  jawzia

                  Comme il devrait controler tout intrant j'imagine, au niveau des douanes pour ce qui est importe et par les inspections et les analyses sur le terrain. Beaucoup de produits utilisés dans l'agriculture sont introduits en cabas, y compris les semences. Connais tu un laboratoire national qui controle les semences et verifie s'il y a des OGM par exemple?

                  Commentaire


                  • #10
                    J'attends que tu répondes à ma question pour que je puisse comprendre comment les états (français, turcs et/ou albanais) contrôlent techniquement les intrants agricoles comme le glyphosate ou autres pesticides

                    Commentaire


                    • #11
                      À Biskra, rencontre avec un agriculteur symbole de la modernisation de l’agriculture en Algérie
                      Par: Fayçal Métaoui 24 Mai 2018

                      MMohamed Tahraoui est président-directeur général du groupe Tahraoui. Implanté à Biskra, ce groupe, créé en 1974, active dans plusieurs secteurs comme l’hydraulique, travaux publics, les matériaux de construction, l’agriculture, les mines, la santé et l’eau minérale.

                      Le groupe Tahraoui gère des exploitations agricoles à M’ziraa, à 70 km à l’est de Biskra. L’agriculture est-elle une priorité pour vous ?

                      Mon défunt père, Hadj Ali, a commencé à travailler dans l’agriculture depuis longtemps. L’agriculture est pour nous un défi. Ce n’est pas pour gagner de l’argent ou fructifier l’argent. Tout le monde critique les Algériens parce qu’ils « ne produisent pas assez ». On nous présente comme « des consommateurs et « des incompétents qui ne comptent que sur les recettes du pétrole ». En tout, nous nous paraissons, selon cette vision, incapables d’assurer notre propre autosuffisance alimentaire. Donc, c’est un défi pour nous en tant que groupe pour montrer aux autres que nous ne sommes pas uniquement des consommateurs. Nous sommes des producteurs, capables d’exporter notre production. Notre produit est meilleur que celui qui est consommé en Europe. C’est une réalité. J’ai participé à plusieurs salons internationaux en Europe et je sais de quoi je parle.


                      Que produisez-vous justement ?

                      Nous produisons de la tomate, mais pas uniquement ce fruit. Il existe plusieurs variétés de tomates.

                      Votre groupe est d’ailleurs le seul en Algérie à cultiver la tomate cœur de bœuf (une variété italienne)

                      Et cette année, nous allons produire huit variétés de tomate, selon les besoins européens. Donc, ce n’est pas par hasard. Tout est calculé et planifié. Nous avons su cerner les besoins et les demandes européens et internationaux, par extension. Nous touchons aussi le Canada. Nous prenons en compte la nécessité de maîtriser la technologie agricole.

                      Les gens parlent souvent de la hausse des prix et de la spéculation, mais ne savent pas, parfois, ce que c’est l’agriculture. Pour parler de l’agriculture, il faut maîtriser la notion de la saison. En hiver, lorsqu’il fait trop froid, la tomate ne mûrit pas. Donc, il faut suivre certaines techniques modernes parce que la plasticulture ne suffit pas. Nous avons eu des contacts avec des Hollandais, des Marocains et des Tunisiens pour voir comment ils travaillaient.

                      Appliquez-vous les nouvelles techniques sur le terrain ?

                      À M’ziraa, nous avons une station moderne pour produire de la tomate. Tout est informatisé. Lorsqu’il fait froid, le chauffage en GPL se déclenche pour garder la température à 14 degrés nécessaire à la serre, alors que dehors, il fait -1 ou -2. Il faut équilibrer la température pour que le plant pousse et le fruit mûrisse. L’irrigation est faite selon un programme élaboré par un ordinateur. Chaque deux heures, par exemple, on donne une à deux minutes d’eau à la plante. C’est pour économiser l’eau. Il en est de même pour la fertilisation. L’humidité est calculée par ordinateur pour savoir quand ouvrir ou pas. Lorsque la température arrive à 33 degrés une brumisation se déclenche pour refroidir la serre. Grâce à ces techniques, nous arrivons à avoir une bonne production avec toute la qualité nécessaire. Le calibrage est automatique.

                      Donc, il y a un suivi technique continu du processus de production…

                      C’est un suivi assuré par des ingénieurs agronomes qui encadrent les ouvriers. Ils s’occupent de tout. Par exemple, ils veillent à ce qu’un plant ne donne pas plus de quatre tomates pour avoir un calibrage normal. Nous ne faisons pas de la graine, nous pratiquons la greffe pour éviter les maladies. On peut greffer sur un ou deux bras. Nous avons le choix. Dans les serres traditionnelles, la tomate fait six ou sept bouquets alors que dans nos serres, elle fait jusqu’à 32 bouquets. La différence est énorme. Donc, nous pouvons arriver jusqu’à 200 tonnes par hectares. D’ici deux à trois ans, nous voulons atteindre la barre des 300 tonnes. S’il y aura des exploitations pareilles en Algérie, une centaine ou plus, la quantité sera suffisante pour assurer l’exportation et couvrir les besoins nationaux.

                      Lorsqu’on augmente la production, nous serons obligés de baisser les prix. Cela doit concerner tous les produits, pas uniquement la tomate pour qu’on arrive à atteindre l’autosuffisance et être à la hauteur de la concurrence. Après pour réguler le marché, c’est à l’État d’intervenir.

                      Vos ingénieurs interviennent à chaque fois dans ce processus de récolte, donc…

                      C’est cela. Nous laissons quatre fruits pour les tomates grappes. Pour les tomates-cerises, nous laissons entre huit à douze fruits avec un volume qui répond aux normes. C’est une production millimétrée. Nous sommes les seuls en Algérie, vous l’avez dit, à produire la tomate cœur de bœuf. C’est une tomate juteuse destinée pour les grands chefs et la grande cuisine dans le monde. Malheureusement, on ne connait pas assez en Algérie cette variété de la tomate. C’est même la tomate la moins chère sur le marché chez nous alors qu’elle coûte jusqu’à 8 euros le kilo sur le marché européen. On trouve cette tomate sur une période bien déterminée parce qu’elle est très fragile. Elle ne dure pas plus de cinq jours.

                      Quelle est la surface agricole exploitée par votre groupe actuellement ?

                      Nous avons 70 hectares couvertes. C’est la plus grande exploitation en Algérie. Nous produisons de tout. 22 hectares sont consacrés à la tomate. Nous avons une station où nous utilisons le goûte-à-goûte et l’autre, celle de M’ziraâ, où la technologie est appliquée. Cela nous permet, à titre d’illustration, de récupérer le surplus de fertilisants et d’eau. Nous arrivons à récupérer jusqu’à 25% de fertilisants. Le chauffage y est en cercle fermé. Nous voulons développer davantage la production sur le plan technique pour arriver à des ouvertures automatiques pour l’aération (sous serre) pour le démarrage des sondes d’irrigation ou d’humidité, etc.

                      À part les tomates, que produisez-vous ?

                      Nous produisons le piment, le poivron, l’aubergine, les fèves, les haricots verts et blancs, melons, etc. Je peux vous dire que nous avons la meilleure qualité. C’est pour cette raison que nos produits sont un peu plus chers que les autres. Pour l’emballage, nous utilisons le carton, pas le plastique, pour ne pas abîmer le fruit ou le légume. Nous dépensons pour gagner la confiance. Les gens suivent tout ce qui est hygiène et calibrage. Avant d’emballer, nous essuyons les légumes et les fruits. Le produit doit arriver sain au consommateur. La majorité de nos produits est écoulée au niveau national. Les gens viennent de partout en Algérie s’approvisionner chez nous. Notre particularité est de ne pas mélanger les produits lors du conditionnement. Nous séparons le premier choix du deuxième et du troisième aux fins de permettre au consommateur de choisir, selon ses moyens. Nous faisons comme en Europe. Je pense que c’est une culture à inculquer chez nous.

                      Vous exportez vers quels pays ?

                      Actuellement, nous sommes en train de tester le marché européen et canadien, et probablement africain. Nous avons essayé la Côte d’Ivoire. Cela a donné de bons résultats. Nous avons également exporté vers la Russie, un bon marché surtout en hiver. Nous profitons un peu de l’embargo (la Russie n’importe pas de produits alimentaires de l’Union européenne en réponse à la décision de Bruxelles d’imposer des sanctions à Moscou après l’annexion de la Crimée en 2014). Les Français nous ont conseillés de ne pas exporter vers la Russie en disant qu’ils sont mauvais payeurs. Mais, nous connaissons bien le système international. Nous sommes sur le marché mondial depuis trente ans, à l’import comme à l’export.

                      Certains producteurs de Biskra se plaignent de la difficulté d’exporter…

                      Par curiosité, je suis parti, en avril dernier, au Salon international de Perpignan en France (Salon international d’affaires de la filière Fruits et Légumes de l’Euro Méditerranée). Des agriculteurs algériens ont exposé leurs produits sans aucune préparation, au bout de quelques jours les fruits et légumes s’étaient dégradés. C’est mauvais pour la réputation de l’agriculture algérienne. C’est simple : ils n’étaient pas obligés d’exposer. À mon avis, le petit fellah doit rester sur le marché national.

                      À l’exportation, le phytosanitaire est important. Chez nous, certains fellahs utilisent parfois des pesticides sans maîtriser la durée. Ils peuvent l’utiliser pendant un mois alors que sa durée n’est que de trois jours. Après, il sera impossible d’exporter ces produits. Les laboratoires veillent au grain. Il faut être vigilant, être à jour pour suivre les maladies et leurs traitements par ordinateur. L’exportation est une opération difficile surtout vers l’Europe avec les exigences CE (marquage réglementaire européen).

                      À Doucen, des fellahs ont été obligés de détruire leurs produits faute d’écoulement sur le marché national ou d’exportation. Comment faire pour éviter cette situation ?

                      Le problème est que souvent, les fellahs produisent la même chose. Mon voisin a cultivé la pomme de terre, moi je fais la même chose. Idem pour les poivrons ou les tomates. Après, on se retrouve avec une surproduction sur le marché.

                      Peut-être qu’il faut orienter les fellahs…

                      C’est pour cela que je parle de régulation autant au niveau de l’exploitation que dans la vente. L’État doit avoir un répertoire et des surfaces. C’est le travail des services agricoles. Ils doivent savoir qui fait quoi, l’agriculteur ou l’investisseur. La différence entre les deux est que l’investisseur calcule mieux que l’agriculteur. Il vérifie, avant de se lancer, les surfaces déjà exploitées dans sa région. Il peut donc changer de produit.

                      À Doucen, on a jeté les légumes parce que tout le monde a produit la même chose, la même année. On part souvent de l’idée que ce produit était plus cher la saison écoulée. En juin, il n’est plus possible de vendre la tomate produite en plasticulture à prix élevé parce que la tomate de pleins champs arrive sur le marché.

                      Vous ne faites pas d’agroalimentaire, pourquoi ?

                      Nous ne faisons pas dans l’agroalimentaire à Biskra parce que nous produisons des primeurs qui coûtent chers. Si nous les transformons, nous serons perdants. Pour un kilo de concentré de tomate, il faut au moins 5 kilos de produits frais. Faites le calcul : un kilo de concentré de tomate coûte 300 dinars alors qu’un kilo de tomates fraîches est cédé à 100 dinars. Il n’est pas possible de faire la transformation des primeurs. La tomate de plein champ est mieux destinée à cela puisqu’il y a moins d’investissements. Pour le concentré, on utilise une tomate qui coûte 12 ou 15 dinars le kilo. Il est évident qu’on ne peut pas le faire avec une tomate qui coûte 70 dinars le kilo.

                      Avez-vous tracé un plan de conquête de marchés internationaux après votre expérience en Côte d’Ivoire, en Russie et au Canada ?

                      Oui, nous nous préparons pour l’année prochaine. Les clients existent. Nous leur ferons des propositions en précisant les dates. On leur dit par exemple que la tomate sera prête en décembre. À chaque fois, on indique la date de la fin de la récolte.

                      Vous n’êtes pas intéressés par l’Asie ?

                      C’est loin. Le transport par avion coûte cher. Il y a un certain complexe dans les pays arabes où l’on préfère acheter cher un produit de moindre qualité d’ailleurs que de prendre un produit de qualité d’un autre pays arabe. Notre cible est l’Europe de l’Est comme la Pologne, la République Tchèque, l’Ukraine et la Russie. Nous avons de bons contacts en France avec de gros distributeurs. Il y a quelques jours, nous avons expédié un camion frigorifique espagnol vers Paris avec 23 tonnes de melon à bord. Il a fait la route El Ghazaouet-Almeria-Paris. Nous allons expédier un autre camion les prochains jours. La communauté algérienne en France adore les melons de Biskra, des fruits de qualité. Pour l’Europe de l’Est, nous allons expédier la tomate par camions frigorifiques qui traverseront la Méditerranée par Ferry-boat, plus rapide que le Cargo. Nous devons respecter les dates d’arrivée

                      Il est dit que Biskra couvre plus de 40% des besoins nationaux en fruits et légumes…

                      À un moment donné, Biskra couvrait 80 % de ces besoins


                      .../...

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                      • #12
                        Suite

                        .../...

                        Comment justement expliquer « l’explosion » de l’agriculture dans la vallée des Zibans ?

                        Il y a des traditions agricoles ici. C’est une culture chez les Biskris. Les gens aiment ce qu’ils font. Certains ne sont pas des agriculteurs, mais des investisseurs qui ont des commerces et des biens ailleurs. Ils reviennent aux sources pour se lancer dans l’agriculture dans leurs villages et régions. Cela a fait tâche d’huile et tout le monde s’est mis à investir dans l’agriculture. On a commencé par des petites serres. Au fur et à mesure, cela est devenu une attraction et lorsqu’on gagne de l’argent, on doit investir.

                        Personnellement, j’encourage les gens qui investissent avec leur argent et qui vont s’efforcer pour travailler afin d’éviter de perdre. L’État doit réguler, point final.

                        Qu’en est-il des autres activités du groupe Tahraoui ?

                        Nous faisons tout ce qui est pompes, groupes électrogènes et autres machines. Le « Non » n’existe pas chez nous. Nous ne disons jamais « On n’a pas » à nos clients et aux gens qui viennent chez nous. Nous avons deux entreprises en hydraulique catégorie 9, le maximum pour les entreprises engagées dans les grands projets. Nous avons deux autres entreprises pour les transferts et pour les installations (barrages, pompage d’un barrage vers d’autres stations, etc). Nous sommes dans les agrégats et le béton (le groupe Tahraoui possède une carrière à Foughala, qui est située à 30 km de Biskra, qui produit 250 tonnes/heure d’agrégats). Nous avons aussi une unité d’eau minérale, « Minbâa el Ghizlane » avec une capacité de 32.000 bouteilles/heure (le groupe envisage de se lancer dans la production d’eau gazeuse et jus).

                        Nous sommes également dans la santé avec l’ouverture prochaine, ici à Biskra, d’une deuxième clinique ultramoderne, équipée de tout. Une équipe de 40 lits avec scanner et IRM. Elle sera spécialisée en ophtalmologie, cardiologie et maternité. L’autre clinique est spécialisée en chirurgie (générale, pédiatrique, urologique, neurologique, etc).

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                        • #13
                          jawzia

                          Je t'ai répondu! Tu n'as pas compris ce que j'ai écrit? Chaque etat a des institutions et laboratoires nationaux chargés d'inspections sur échantillons

                          Voici le 1er résultat de Google concernant la France:
                          http://agriculture.gouv.fr/surveilla...res-pesticides

                          Chaque année, la DGCCRF et la DGAL réalisent des programmes de surveillance et de contrôle des résidus de pesticides (« monitoring pesticides ») dans les denrées d’origine végétale commercialisées sur le marché français. La DGAL conduit ces programmes au niveau de la production primaire et la DGCCRF s’intéresse à l’aval de la chaîne alimentaire jusqu’au consommateur.

                          Les plans de surveillance visent à donner une image complète de la situation des produits mis sur le marché afin d’évaluer le niveau d’exposition des consommateurs aux résidus de pesticides. Pour obtenir une photographie représentative, fiable et objective de la présence des résidus, les prélèvements sont effectués de manière aléatoire. Afin de ne pas fausser les résultats, tout prélèvement ciblé est exclu.

                          Exemples 2010 DGAL : PS « légumes racines et tubercules » et PS « chlordécone »
                          A contrario, les plans de contrôles consistent à cibler les prélèvements sur des denrées sensibles aux résidus de pesticides ou provenant d’opérateurs pour lesquels les résultats antérieurs ont révélé des non conformités ou pour lesquels il existe de fortes suspicions.

                          L’objectif de ces programmes consiste à contrôler le respect des LMR (limites maximales de résidus de pesticides ) et à cet égard le respect des bonnes pratiques agricoles (notamment le délai avant récolte), et l’absence d’utilisation de substances interdites ; il consiste en outre à rassembler les données nécessaires à l’évaluation réelle de l’exposition des consommateurs aux résidus de pesticides par le biais de l’alimentation.
                          Dans tous les cas, les dépassements de LMR font l’objet d’un suivi qui prend en compte le danger présenté par la matière active mise en évidence et le niveau d’exposition prévisible à la denrée concernée.

                          Ce suivi peut par exemple se traduire par des mesures administratives prises par les inspecteurs : mise en demeure de mise en conformité, demande de renforcement des autocontrôles… jusqu’à la destruction des produits phytopharmaceutiques ou le retrait/rappel du marché des produits végétaux concernés, accompagné le cas échéant de l’information des partenaires européens du réseau d’alerte rapide.
                          En outre des suites contentieuses peuvent également être engagées, avec l’appui du Parquet.
                          Les contrôles peuvent être réalisés sur leur lieu de production (dans les exploitations agricoles) ou sur leur lieu de vente. Lors des contrôles sur le lieu de production, ils sont couplés aux contrôles des pratiques, permettant ainsi de relier pratiques agricoles et dépassement des LMR.

                          Au niveau de l’Union européenne, les résultats des programme nationaux montrent que 97,2 %des échantillons contenaient des résidus dans les limites européennes légales, appelées limite maximale de résidus (LMR). Le rapport 2010 des résultats du programme coordonné par l’UE indique que les aliments présentant le plus fort pourcentage d’échantillons dépassant les LMR concernaient de l’avoine (5,3 % ), des laitues (3,4 % ), des fraises (2,8 % ) et des pêches (1,8 % ).

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                          • #14
                            Voici le 1er résultat de Google concernant la France:
                            Sacré google !

                            Premier résultat côté algérien http://www.minagri.dz/pdf/BMI/INPV/B...embre_2012.pdf
                            Dernière modification par jawzia, 24 mai 2018, 17h33.

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                            • #15
                              jawzia

                              Le document que tu as posté prouve quoi au juste? Voici ce qui est écrit sur cette supposée unité d'analyse des résidus:

                              Unité d’analyse des résidus
                              L’analyse des résidus consiste à rechercher des traces de pesticides dans les produits agricoles frais grâce à des équipements adaptés aux besoins
                              analytiques. Toutefois, ces analyses ne sont pas encore réglementées.
                              Ca veut dire que cette unité fait des analyses au pif? Ou sont les bilans annuels par exemple? Cette unité existe depuis 2010 pourtant. Pourquoi les statistiques de la FAO concernant l'Algérie sont toujours maigres si tout est contrôlé comme il se doit?

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