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Ilot Leila, les coulisses d’un désastre

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  • Ilot Leila, les coulisses d’un désastre

    Ceci afin d'éviter les HS lors de la discussion relative aux territoires espagnols d'Afrique du Nord ( Ceuta et Melilla), j'ouvre un post sur l'ilot à chèvres où les FARces s'étaient faite nargués par une petite troupe ibérique.

    - RECIT Il y a tout juste 15 ans, une guerre a failli éclater entre Rabat et Madrid autour de la souveraineté du rocher de Perejil. L’épisode est commémoré triomphalement par l’armée espagnole qui l’avait repris par la force après une brève présence marocaine. Voici les minutes méconnues d’un bras de fer passé sous silence au Maroc

    « Est-ce que tu te rends compte que le secrétaire d’État des États-Unis ne s’occupe, depuis vingt-quatre heures, que d’un petit rocher stupide que nous avons eu de la peine à localiser sur les cartes ! ». Colin Powell est plus qu’agacé-.

    Le Desk

  • #2
    Ilot Leila, les coulisses d’un désastre
    Ce fut une vraie Bérézina, on en reparlera même dans 100 ans comme on parle aujourd'hui de celle de napoléon.

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    • #3
      Il y a que les complexés haineux d'à côté qui continuent d'en parler, façon de prouver leur traîtrise pendant cette crise entre l'Espagne et le Maroc, il faut le préciser.

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      • #4
        Il y a que les complexés haineux d'à côté qui continuent d'en parler, façon de prouver leur traîtrise pendant cette crise entre l'Espagne et le Maroc, il faut le préciser.
        Ce que tu penses n'est pas important.

        Commentaire


        • #5
          Magh,
          Ne te sens surtout pas sujet de mon commentaire :
          l y a que les complexés haineux d'à côté qui continuent d'en parler
          ,

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          • #6
            rago

            ton obsession sur les chèvres nous pousse à nous poser des questions !!:smily52:

            Commentaire


            • #7
              @ANZOUL

              le complexe affiché ..un complexe d un autre genre ,
              Rakhass rouhah

              C'est l'Algérie qui empêche le Maroc de récupérer Ceuta et mellilia
              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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              • #8
                ton obsession sur les chèvres nous pousse à nous poser des questions !!
                pitéte anciens légionnaire
                tu tombe je tombe car mane e mane
                après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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                • #9
                  -I. Une colère royale

                  Le 11 juillet 2002, autour de midi, une douzaine de soldats du Groupement d’intervention de la gendarmerie royale marocaine prennent possession d’une petite île appelée Perejil, du nom d’une algue marine communément appelée « persil », et rebaptisée Leila par des bergers qui y font paître à l’occasion leurs maigres troupeaux de chèvres.

                  Un été à M’diq pour le roi et son entourage

                  Depuis début juillet 2002, Mohammed VI et ses plus proches collaborateurs prennent leurs quartiers d’été à M’diq, près de Tamuda Bay, une station balnéaire à la mode, à la pointe septentrionale du Maroc. Des hauteurs de la plage on peut distinguer par temps clair la côte andalouse, éloignée d’une quinzaine de kilomètres seulement.

                  Les généraux lui apprennent que les garde-côtes ont signalé la présence dans les eaux territoriales marocaines de quatre corvettes, d’un vaisseau de débarquement et d’un hélicoptère de la marine espagnole dans la baie d’Al Hoceima, à quelques coudées de son débarcadère.

                  Le roi ordonne le 3 juillet à Mohamed Benaïssa, ministre des Affaires étrangères, de convoquer sur-le-champ l’ambassadeur espagnol au Maroc, Rafael Arias-Salgado, afin d’obtenir des explications officielles et de laver cet affront. Mais Mohammed VI ne s’arrête pas là. Il décide, avec son cercle le plus intime, de donner une leçon aux Espagnols pour leur insolente démonstration de force.

                  Selon le Centre national d’intelligence (CNI), les services secrets espagnols, le jeune roi aurait fait preuve alors d’une réaction épidermique. Il faut dire que, depuis plus d’un an, les relations avec le Parti populaire (PP) au pouvoir en Espagne sont au plus mal-.

                  Le Desk

                  Commentaire


                  • #10
                    Envoyé par rago Voir le message
                    -I. Une colère royale

                    Le 11 juillet 2002, autour de midi, une douzaine de soldats du Groupement d’intervention de la gendarmerie royale marocaine prennent possession d’une petite île appelée Perejil, du nom d’une algue marine communément appelée « persil », et rebaptisée Leila par des bergers qui y font paître à l’occasion leurs maigres troupeaux de chèvres.

                    Un été à M’diq pour le roi et son entourage

                    Depuis début juillet 2002, Mohammed VI et ses plus proches collaborateurs prennent leurs quartiers d’été à M’diq, près de Tamuda Bay, une station balnéaire à la mode, à la pointe septentrionale du Maroc. Des hauteurs de la plage on peut distinguer par temps clair la côte andalouse, éloignée d’une quinzaine de kilomètres seulement.

                    Les généraux lui apprennent que les garde-côtes ont signalé la présence dans les eaux territoriales marocaines de quatre corvettes, d’un vaisseau de débarquement et d’un hélicoptère de la marine espagnole dans la baie d’Al Hoceima, à quelques coudées de son débarcadère.

                    Le roi ordonne le 3 juillet à Mohamed Benaïssa, ministre des Affaires étrangères, de convoquer sur-le-champ l’ambassadeur espagnol au Maroc, Rafael Arias-Salgado, afin d’obtenir des explications officielles et de laver cet affront. Mais Mohammed VI ne s’arrête pas là. Il décide, avec son cercle le plus intime, de donner une leçon aux Espagnols pour leur insolente démonstration de force.

                    Selon le Centre national d’intelligence (CNI), les services secrets espagnols, le jeune roi aurait fait preuve alors d’une réaction épidermique. Il faut dire que, depuis plus d’un an, les relations avec le Parti populaire (PP) au pouvoir en Espagne sont au plus mal-.

                    Le Desk
                    pourquoi tu as enlevé ce paragraphe de l'article du DESK?
                    pourquoi tu prétends que ce sont des soldats des FAR et qu'ils étaient 12? pourquoi tu mens?

                    Les images publiées plus tard par la presse montreront que le commando engagé par le Maroc avait été relevé par six mokhaznis, des forces auxiliaires peu aguerries à ce type d’opérations coup de poing.

                    Commentaire


                    • #11
                      @Affelay: " pourquoi tu as enlevé ce paragraphe de l'article du DESK?
                      pourquoi tu prétends que ce sont des soldats des FAR et qu'ils étaient 12? pourquoi tu mens? "

                      Patientez! Plus tard, le Desk citera une douzaines d'éléments militaires marocains.

                      Sachez que je ne mens jamais. C'est la diplomatie marocaine qui excelle dans ce genre d'exercice

                      - Déjà tendues depuis la dénonciation par le Maroc d’un accord de pêche dont l’Espagne était le principal bénéficiaire, les relations entre Madrid et Rabat se sont encore détériorées avec l’occupation jeudi par le Maroc d’un îlot désertique d’une dizaine d’hectares situé au large de Tanger et dont l’Espagne affirme qu’il est sous sa souveraineté. Cet incident intervient au moment où Espagnols et Britanniques achèvent des négociations sur le statut de Gibraltar que revendique l’Espagne alors que Madrid a toujours refusé de négocier avec Rabat le sort des deux enclaves de Ceuta et de Melilla et celui de quelques îlots voisins.

                      L’information a été communiquée tard dans la soirée de jeudi par l’agence de presse officielle marocaine. La MAP, qui citait «un haut responsable du ministère des Affaires étrangères», affirmait en effet que le Maroc avait décidé d’installer «un poste de surveillance» sur l’îlot Leila, aussi appelé île du Persil, situé à une quarantaine de kilomètres de la ville de Tanger, «à l’intérieur des eaux territoriales du royaume». Les autorités marocaines, qui communiquent rarement sur leurs activités, ont même justifié une telle initiative en l’inscrivant dans «le cadre d’une campagne de lutte anti-terroriste et anti-émigration clandestine dans la zone du détroit de Gibraltar». Une douzaine de soldats marocains, sous la direction d’un commandant, avaient en effet débarqué jeudi après-midi sur cet îlot désertique d’une superficie de 13,5 hectares et habité par quelques chèvres. Ils y avaient dressé deux tentes et planté deux drapeaux marocains.

                      Dès jeudi soir, un bâtiment de la marine espagnole et une vedette de la guardia civil se sont approchés de l’îlot pour réclamer, en vain, le départ des militaires marocains. Sur le plan politique, le gouvernement de José Maria Aznar, dont les rapports avec les autorités marocaines sont tendus depuis plusieurs mois, a violemment condamné, vendredi matin, la présence de l’armée marocaine sur l’île du Persil et a exigé de Rabat de «prendre les mesures nécessaires pour un retour à la normale». Pour Madrid en effet, cette situation représente «une modification du statu quo actuel et ne correspond pas à la volonté de maintenir des relations amicales dans un esprit de coopération et de respect mutuel». Le nouveau chef de la diplomatie espagnole, Ana de Palacio, a par ailleurs vivement rejeté l’argument de Rabat sur la présence de soldats marocains sur l’île du Persil. «Qu’on m’explique en quoi la lutte anti-terroriste et anti-émigration clandestine a à voir avec l’installation d’une tente, d’un drapeau et de quelques membres de l’armée sur cet îlot», s’est-elle insurgée. Elle n’a d’ailleurs pas hésité à qualifier la situation d’«incident sérieux».

                      Cette position espagnole est largement partagée par la Commission européenne pour qui la présence de militaires marocains sur l’île du Persil est une «violation de l’intégrité territoriale espagnole». Bruxelles estime en effet qu’il s’agit d’une «question de souveraineté avant toute chose» et affirme que le problème a atteint «un stade délicat».

                      Mais si elle a condamné l’initiative marocaine, Bruxelles s’est en revanche bien gardée de s’impliquer directement dans un différend qu’elle considère comme bilatéral. «C’est clairement un incident regrettable, a ainsi déclaré un porte-parole de la Commission européenne, mais il doit être réglé bilatéralement entre Rabat et Madrid». Le Maroc, malgré les appels de Madrid à «un retour à la normale», a affirmé qu’il ne retirerait pas ses militaires de l’île du Persil. Rabat estime, en effet, que cet îlot a été libéré en 1956, à l’occasion de la fin du protectorat espagnol sur le nord du pays-.

                      RFI

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                      • #12
                        Relevons le mensonge de la diplomatie marocaine:

                        1. Le roi ordonne le 3 juillet à Mohamed Benaïssa, ministre des Affaires étrangères, de convoquer sur-le-champ l’ambassadeur espagnol au Maroc, Rafael Arias-Salgado, afin d’obtenir des explications officielles et de laver cet affront. Mais Mohammed VI ne s’arrête pas là. Il décide, avec son cercle le plus intime, de donner une leçon aux Espagnols pour leur insolente démonstration de force. ( Le Desk)

                        2. L’information a été communiquée tard dans la soirée de jeudi par l’agence de presse officielle marocaine. La MAP, qui citait «un haut responsable du ministère des Affaires étrangères», affirmait en effet que le Maroc avait décidé d’installer «un poste de surveillance» sur l’îlot Leila, aussi appelé île du Persil, situé à une quarantaine de kilomètres de la ville de Tanger, «à l’intérieur des eaux territoriales du royaume». Les autorités marocaines, qui communiquent rarement sur leurs activités, ont même justifié une telle initiative en l’inscrivant dans «le cadre d’une campagne de lutte anti-terroriste et anti-émigration clandestine dans la zone du détroit de Gibraltar» (RFI).

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                        • #13
                          le Maroc avait décidé d’installer «un poste de surveillance» sur l’îlot Leila, aussi appelé île du Persil,
                          Crise : Ilot Leila,

                          L 'Ilot situé à 250 mètres des côtes marocaines et à 8 kilomètres de la ville espagnole de Ceuta

                          Médiation

                          Washington a annoncé, samedi soir, la conclusion d'un accord entre l'Espagne et le Maroc concernant le différend qui les opposait à propos de l’îlot Persil/Leïla.
                          Madrid puis Rabat ont ensuite confirmé qu’un terrain d’entente avait été trouvé grâce à la médiation américaine ( Le secrétaire d’Etat américain, Colin Powell, ) et que les ministres des Affaires étrangères des deux pays devaient se rencontrer dès lundi.

                          -Rabat qui avait qualifié l’intervention militaire espagnole de «déclaration de guerre», refusait, en effet, toute négociation avant le retrait des troupes de Madrid de l’îlot.

                          Puis un revirement total en déclarant
                          L Espagne : « un important voisin et ami » "" Tadla9 au colon "".. Wachadak El Wad ya zitouna et de revenir bredouille et humiliant

                          C est grâce à la Médiation américaine le Roi M6 est sortie indemne d une tabhdila grandiose
                          A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                          • #14
                            - Les deux royaumes s’étripent par journaux interposés sur les sujets délicats de la pêche, du trafic de drogue et de l’immigration clandestine. Et Rabat n’a en outre jamais digéré ce qu’il a coutume d’appeler le « soutien malintentionné » de la classe politique madrilène au Front Polisario en lutte pour un Sahara occidental indépendant.

                            En octobre 2001, des partis de gauche avaient organisé en Andalousie un simulacre de référendum sur l’indépendance du territoire contesté, en appui à la cause séparatiste.

                            Le gouvernement d’Aznar reprochait aussi au Maroc son laxisme vis-à-vis des passeurs de clandestins, permettant à une noria de pateras, ces barcasses de fortune qui traversent de nuit le détroit, de déverser chaque année des centaines de candidats à l’émigration sur le piton rocheux de Tarifa, alors que le royaume ne semblait pas disposé à renouveler l’accord de pêche avec l’Union européenne, provoquant en Espagne une profonde crise sociale chez les marins-pêcheurs, interdits de travailler dans les eaux poissonneuses marocaines.

                            Une manifestation de l’« arrogance coloniale » pour le Palais, qui supportait encore moins l’étalage des passades amoureuses de la famille royale dans les magazines people espagnols. Une « cabale médiatique » selon Rabat, qui avait provoqué l’ire de Mohammed VI lorsque la marionnette censée le représenter avait fait son apparition aux Guignols de l’info sur l’antenne espagnole de Canal +-.

                            Le Desk

                            Commentaire


                            • #15
                              .......... L Espagne : « un important voisin et ami »?????.............

                              *Le roi du Maroc traité comme un vulgaire trafiquant par la Guardia civile espagnole

                              Une patrouille de la Guardia civil espagnole a contrôlé le yacht du roi du Maroc au début du mois, ce qui a provoqué un léger incident diplomatique entre les deux pays.

                              La scène s’est déroulée le 7 août dernier, ( en 2014 ) mais n’a été révélée que ce lundi par le quotidien espagnol «El Mundo (http://www.elmundo.es/espana/2014/08...8b457a.html)». Vers 17 heures, des policiers de la Guardia civil espagnole sont intrigués par la présence de deux bateaux de plaisance, entourés de trois scooters des mers, dans les eaux territoriales de Sebta, à deux miles de Punta Almina.

                              La patrouille s’est alors rendue sur place, et le sergent qui commandait l’unité est monté sur le plus grand yacht, demandant à ses occupants leurs papiers, et leur destination, indique le journal. C'est alors que le Roi Mohammed VI est apparu. «Vous ne savez pas qui je suis ?», lui a-t-il lancé. «Non», a répondu le policier.



                              Le monarque a alors retiré son chapeau et ses lunettes de soleil… et l’agent a alors compris sa bourde.

                              Pour sa défense, les bateaux de plaisance sont parfois utilisés pour transporter de la drogue et des immigrés clandestins, et les jet-skis pour les emmener rapidement en Afrique Subsaharienne. Cinq jours plus tard, près d’un millier de migrants a d’ailleurs envahi la côte andalouse…
                              Felipe VI informé

                              Toujours est-il que cet incident n’a pas plus au souverain, qui a immédiatement appelé directement le roi espagnol Felipe VI pour lui en faire part. D’autant que la présence du navire royal ayant été signalée aux autorités espagnoles. Mais d’après «El Mundo», il y aurait eu un petit souci de communication entre les services…

                              Le fils de Juan Carlos a informé le ministre de l’Intérieur Jorge Fernández Díaz, qui a lui-même contacté le délégué du gouvernement autonome de Sebta, Francisco González Pérez. Une demi-heure après le couac, le chef du Commandement de la Garde civile, le lieutenant-colonel Andrés López, était sur le yacht pour présenter ses excuses au roi marocain.

                              En mars dernier, un incident similaire avait suscité la polémique entre Rabat et Paris.



                              Le ministre marocain des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar, avait dû ôter sa veste, sa ceinture, ses chaussures et ses chaussettes lors d'un transit à l'aéroport parisien de Roissy-Charles-de-Gaulle, alors qu'il était en possession de son passeport diplomatique, qui empêche théoriquement les fouilles. Laurent Fabius avait transmis alors les excuses «des autorités françaises pour le désagrément» à son homologue.

                              Paris Match
                              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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