C’est une nouvelle distinction qui vient couronner l’exceptionnel site du musée Yves Saint Laurent Marrakech, comme le partage l’institution sur son compte Twitter. Le Grand prix AFEX 2018 (Architectes Français à l’Export) a été décerné ce jeudi 24 mai au duo d’architectes Karl Fournier et Olivier Marty du Studio KO, à qui l’on doit la signature du musée inauguré en octobre 2017.
Le musée Yves Saint Laurent élargit ainsi son tableau des médailles en remportant le grand prix AFEX 2018. Tous les deux ans depuis 2010, cette distinction décernée par l’association Afex récompense l’oeuvre d’un architecte français à l’étranger.
Parmi les 10 projets en compétition pour l’édition 2018, c’est le duo d’architectes parisiens Karl Fournier et Olivier Marty, fondateurs de l’agence Studio KO, qui s’octroient la précieuse récompense. En remportant ce prix, les deux Français succèdent à leurs confrères de l’agence DGT, l’italo-israélien Dan Dorell, la franco-libanaise Lina Ghomeh et le Japonais Tsuyoshi Tane, lauréats en 2016 pour avoir réalisé les plans du musée national estonien situé à Tartu.
Difficile de ne pas être impressionné par cet assemblage extraordinairement méticuleux de briques rouges, qui se fondent parfaitement dans la ville ocre. Lorsqu’il avait passé commande en 2014 auprès des deux architectes français, le président de l’établissement Pierre Berger avait déclaré: “C’est simple, je veux quelque chose de fort, de marocain, de contemporain et surtout d’extrêmement exigeant”.
Témoin de l’histoire entre Yves Saint Laurent et Pierre Berger
Karl Fournier et Olivier Marty avaient déjà remporté, en janvier dernier le prix Wallpaper Design Awards, dans la catégorie “meilleur nouveau bâtiment public”, un prix décerné par le média britannique Wallpaper. Les Parisiens du Studio KO avaient déclaré au magazine avoir “opté pour une approche simplifiée, utilisant autant que possible les techniques locales de construction en brique, et placé une cour circulaire au cœur du bâtiment”.
C’est un édifice emblématique et désormais indissociable du paysage architectural marocain. Il témoigne d’un lien profond avec le Maroc, celui qu’avaient entretenu jadis, dans les années 1980, le célèbre couturier avec Pierre Berger. Au cours de leur tout premier voyage à Marrakech, les deux hommes étaient tombés amoureux du Jardin Majorelle, qu’ils avaient fini par acheter. Le musée jouxte la propriété aujourd’hui ouverte en partie au public.
Huffpost
Le musée Yves Saint Laurent élargit ainsi son tableau des médailles en remportant le grand prix AFEX 2018. Tous les deux ans depuis 2010, cette distinction décernée par l’association Afex récompense l’oeuvre d’un architecte français à l’étranger.
Parmi les 10 projets en compétition pour l’édition 2018, c’est le duo d’architectes parisiens Karl Fournier et Olivier Marty, fondateurs de l’agence Studio KO, qui s’octroient la précieuse récompense. En remportant ce prix, les deux Français succèdent à leurs confrères de l’agence DGT, l’italo-israélien Dan Dorell, la franco-libanaise Lina Ghomeh et le Japonais Tsuyoshi Tane, lauréats en 2016 pour avoir réalisé les plans du musée national estonien situé à Tartu.
Difficile de ne pas être impressionné par cet assemblage extraordinairement méticuleux de briques rouges, qui se fondent parfaitement dans la ville ocre. Lorsqu’il avait passé commande en 2014 auprès des deux architectes français, le président de l’établissement Pierre Berger avait déclaré: “C’est simple, je veux quelque chose de fort, de marocain, de contemporain et surtout d’extrêmement exigeant”.
Témoin de l’histoire entre Yves Saint Laurent et Pierre Berger
Karl Fournier et Olivier Marty avaient déjà remporté, en janvier dernier le prix Wallpaper Design Awards, dans la catégorie “meilleur nouveau bâtiment public”, un prix décerné par le média britannique Wallpaper. Les Parisiens du Studio KO avaient déclaré au magazine avoir “opté pour une approche simplifiée, utilisant autant que possible les techniques locales de construction en brique, et placé une cour circulaire au cœur du bâtiment”.
C’est un édifice emblématique et désormais indissociable du paysage architectural marocain. Il témoigne d’un lien profond avec le Maroc, celui qu’avaient entretenu jadis, dans les années 1980, le célèbre couturier avec Pierre Berger. Au cours de leur tout premier voyage à Marrakech, les deux hommes étaient tombés amoureux du Jardin Majorelle, qu’ils avaient fini par acheter. Le musée jouxte la propriété aujourd’hui ouverte en partie au public.
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