Fionnuala Ní Aoláin, rapporteuse spéciale des Nations unies sur la protection des droits de l’Homme dans le contexte de la lutte antiterroriste a rendu un rapport critique concernant les atteintes aux droits et libertés commises par la France au nom de la lutte contre le terrorisme.
La rapporteuse spéciale de l’ONU qui était en mission en France du 14 au 23 mai s’est dite « particulièrement inquiète » de l’atteinte aux libertés et droits fondamentaux que représentent les lois antiterroristes françaises.
La communauté musulmane spécialement visée
« Il apparaît clairement que la communauté musulmane française est celle qui a été principalement visée par des mesures d’exception aussi bien pendant l’état d’urgence qu’à l’heure actuelle dans le cadre de la nouvelle loi, assortie d’autres mesures antiterroristes », a affirmé Mme Ní Aoláin, faisant notamment référence à la possibilité qu’auront les autorités administratives françaises de fermer des mosquées sans avoir besoin d’une décision de justice.
Pour la rapporteuse spéciale des Nations Unies, « il est très inquiétant de voir que la minorité musulmane est perçue en soi comme un ‘’groupe suspect’’ du fait de l’application étendue et prolongée des lois antiterroristes ».
AP
La rapporteuse spéciale de l’ONU qui était en mission en France du 14 au 23 mai s’est dite « particulièrement inquiète » de l’atteinte aux libertés et droits fondamentaux que représentent les lois antiterroristes françaises.
La communauté musulmane spécialement visée
« Il apparaît clairement que la communauté musulmane française est celle qui a été principalement visée par des mesures d’exception aussi bien pendant l’état d’urgence qu’à l’heure actuelle dans le cadre de la nouvelle loi, assortie d’autres mesures antiterroristes », a affirmé Mme Ní Aoláin, faisant notamment référence à la possibilité qu’auront les autorités administratives françaises de fermer des mosquées sans avoir besoin d’une décision de justice.
Pour la rapporteuse spéciale des Nations Unies, « il est très inquiétant de voir que la minorité musulmane est perçue en soi comme un ‘’groupe suspect’’ du fait de l’application étendue et prolongée des lois antiterroristes ».
AP
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