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Djaballah interdit de législatives

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    AU MOTIF QU'IL N'A PAS TENU SON CONGRES
    Djaballah interdit de législatives


    Le Mouvement de la réforme nationale (MRN) s’est vu signifier, au milieu de la semaine écoulée, par les démembrements locaux du département de l’intérieur qu’il ne pouvait prétendre à une participation aux élections législatives du 17 mai prochain. Une disqualification au motif que le parti n’a pas tenu son congrès. Abdellah Djaballah, le président du parti, est, lui, convaincu que le MRN est victime d’un arbitraire politique. Il promet de réagir.
    Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - En prélude, donc, à une réaction plus opportune et à la hauteur «du déni de droit» qui viserait le MRN, Abdallah Djaballah a entrepris, hier, de prendre à témoin l’opinion publique, en organisant, en effet, une conférence de presse au siège central du parti. Le «cheikh», comme aiment à l’appeler ses ouailles, a informé que l’opération de retrait des formulaires de candidature, effectuée, au demeurant, sans aucun problème dans 15 wilayas, a été stoppée net, au courant de la semaine passée, par les services concernés des wilayas au motif que le parti ne pouvait s’inscrire à la prochaine consultation électorale puisque n’ayant pas tenu son congrès. «Il nous est fait savoir que cette décision de non-délivrance des formulaires de candidature pour les partis n’ayant pas organisé leur congrès vient en application d’une instruction du ministère de l’Intérieur adressée aux administrations concernées», a concédé Djaballah à qui la question de savoir s’il a été officiellement informé de cette interdiction de participation a été posée. Réfutant un tel argument, Djaballah croit que «la décision du ministère de l’Intérieur d’empêcher le MRN de participer aux élections législatives est politique, puisque aucun texte de loi ne la justifie». Le président du MRN ne croit pas par ailleurs que le conflit judiciaire dans lequel son parti était embourbé puisse constituer la raison de cette interdiction. «L’argument du conflit judiciaire est irrecevable. Le conseil d’Etat a infirmé la décision de la chambre administrative du 12 juin 2006. De même que la justice a définitivement statué en notre faveur dans le procès qui nous a opposés à Boulahia», a-t-il dit. Djaballah a rappelé par la suite que si le congrès n’a pas été tenu jusqu’ici, ce n’est pas pour cause de mauvaise volonté ou d’incapacité. Pour lui, ce sont les autorités qui ont opposé des fins de non-recevoir aux quatre demandes de tenue de congrès que le parti a eu à formuler. Le MRN, a informé son président, a déposé une autre demande pour tenir le congrès les jeudi et vendredi prochains. Jusqu’à hier, aucune réponse ne leur est parvenue. Le président du MRN, qui ne désespère pas de trouver, à travers le dialogue, une solution au problème auquel est confronté son parti, a révélé avoir appelé le chef du gouvernement au téléphone mais ce dernier a trouvé le prétexte pour ne pas trop converser avec lui : «J’ai appelé Belkhadem au téléphone. Il m’a répondu qu’il était en réunion et qu’il allait me rappeler dès qu’il aura fini. J’ai attendu mais il ne l’a pas fait. J’ai essayé de le rappeler à plusieurs reprises mais il a fermé son téléphone», a-t- il avoué. Djaballah a souligné avoir également sollicité une entrevue avec le ministre de l’Intérieur. Une demande à laquelle il n’a pas encore reçu de réponse. «Je vais aussi demander audience aujourd’hui, sinon au plus tard demain, au chef du gouvernement», a-t-il dit encore. Le président du MRN a informé qu’il n’était pas exclu que son parti saisisse la justice au cas où le dialogue politique qu’il compte engager venait à s’avérer infructueux. Enfin, prudence oblige, Djaballah promet d’en dire plus à l’avenir sur cette interdiction. Si elle persiste, bien entendu. S. A. I.
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