Chaque année, des Tunisiens sont arrêtés pour avoir mangé ou fumé durant le jeûne alors que les textes de loi restent flous. Plusieurs organisations appellent les autorités « à faire cesser toutes les atteintes aux libertés individuelles »
Le rapporteur spécial des Nations unies sur la liberté de religion, Ahmed Shaheed, a loué le mois dernier la « vision progressiste » de la Tunisie tout en notant la persistance de « restrictions », citant notamment l'arrestation de non-jeûneurs durant le Ramadan.
En juin dernier, cinq personnes avaient été condamnées à un mois de prison pour avoir mangé ou fumé en public en plein Ramadan.
Un collectif tunisien d'associations de défense des droits a appelé dans une lettre ouverte les autorités à protéger « la liberté de conscience et de religion » en autorisant à manger ou fumer en public durant le Ramadan qui débute jeudi.
Chaque année, des Tunisiens sont arrêtés pour avoir mangé ou fumé durant le jeûne, en vertu de textes flous sur l'outrage aux bonnes mœurs et de circulaires remontant à plusieurs dizaines d'années.
Interrogé l'an dernier par une député sur une circulaire de 1981 ordonnant la fermeture des cafés durant Ramadan le ministère de l'Intérieur a répondu par un courrier ambigu, selon une copie datée de novembre ayant circulé ces derniers jours dans les médias tunisiens.
Le ministère y justifie la fermeture des cafés par le risque de choquer les jeûneurs et de provoquer des attentats, tout en assurant qu'il n'y avait pas de poursuite contre les cafés ouvrant dans la discrétion ni contre ceux qui mangent en public.
« Cette circulaire, dite circulaire Mzali, incite également à ‘’décourager’’ les Tunisiens dits ‘’musulmans’’ de consommer de l’alcool dans les établissements dans lesquels ils se présentaient », rappelle le site tunisien d’informations Business News qui souligne également, que quelques jours après sa parution, le chef de l’État de l’époque, Habib Bourguiba, l’avait annulée.
« Aujourd’hui, cette circulaire contredit clairement la Constitution tunisienne qui énonce, dans son article 6, que ‘’l’État est gardien de la religion. Il garantit la liberté de croyance, de conscience et le libre exercice des cultes’’ », estime par ailleurs le site.
source: middleeasteye
Le rapporteur spécial des Nations unies sur la liberté de religion, Ahmed Shaheed, a loué le mois dernier la « vision progressiste » de la Tunisie tout en notant la persistance de « restrictions », citant notamment l'arrestation de non-jeûneurs durant le Ramadan.
En juin dernier, cinq personnes avaient été condamnées à un mois de prison pour avoir mangé ou fumé en public en plein Ramadan.
Un collectif tunisien d'associations de défense des droits a appelé dans une lettre ouverte les autorités à protéger « la liberté de conscience et de religion » en autorisant à manger ou fumer en public durant le Ramadan qui débute jeudi.
Chaque année, des Tunisiens sont arrêtés pour avoir mangé ou fumé durant le jeûne, en vertu de textes flous sur l'outrage aux bonnes mœurs et de circulaires remontant à plusieurs dizaines d'années.
Interrogé l'an dernier par une député sur une circulaire de 1981 ordonnant la fermeture des cafés durant Ramadan le ministère de l'Intérieur a répondu par un courrier ambigu, selon une copie datée de novembre ayant circulé ces derniers jours dans les médias tunisiens.
Le ministère y justifie la fermeture des cafés par le risque de choquer les jeûneurs et de provoquer des attentats, tout en assurant qu'il n'y avait pas de poursuite contre les cafés ouvrant dans la discrétion ni contre ceux qui mangent en public.
« Cette circulaire, dite circulaire Mzali, incite également à ‘’décourager’’ les Tunisiens dits ‘’musulmans’’ de consommer de l’alcool dans les établissements dans lesquels ils se présentaient », rappelle le site tunisien d’informations Business News qui souligne également, que quelques jours après sa parution, le chef de l’État de l’époque, Habib Bourguiba, l’avait annulée.
« Aujourd’hui, cette circulaire contredit clairement la Constitution tunisienne qui énonce, dans son article 6, que ‘’l’État est gardien de la religion. Il garantit la liberté de croyance, de conscience et le libre exercice des cultes’’ », estime par ailleurs le site.
source: middleeasteye
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