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Aux États-Unis, le Maroc a actionné les relais médiatiques pro-israéliens de son Renseignement extérieur aux États-Unis avec comme objectif de convaincre l’administration du président Trump que le Front Polisario fait partie de l’arc iranien menaçant autant la stabilité d’Israël que du Maghreb, rapporte, ce dimanche 27 mai, le média marocain Le Desk.
La première action médiatique menée par la diplomatie marocaine et la Direction générale des études et de la documentation (DGED, services secrets marocains) a constitué en la publication le 22 mai d’un article sur le site internet de la chaîne conservatrice Fox News citant le ministre des Affaires étrangères marocain Nasser Bourita, dans lequel il met en garde contre l’activisme de l’Iran en Afrique du Nord, explique Le Desk.
La même source indique ainsi que l’auteur de l’article pour Fox News, Ben Evansky, est connu pour faire partie du réseau de lobbying des services du renseignement extérieur marocain. Son nom était déjà cité dans les fuites orchestrées dans le corbeau Chris Coleman. En 2010, il avait été commandité par la DGED via le patron de presse marocain Ahmed Charaï pour faire valoir que le mouvement autonomiste kabyle MAK de Ferhat Mehenni en Algérie pourrait constituer un allié des États-Unis contre la menace d’une alliance entre Al Qaïda au Maghreb (Aqmi) et le Polisario.
Le Desk relève également que les différents intervenants cités dans l’article de Fox News sont connectés au lobby pro-israélien. On dénombre ainsi le journaliste israélien du New York Post Benny Avni ou encore l’analyste d’ascendance juive farsi Behnam Ben Taleblu de la Foundation for Defense of Democracies (FDD). La FDD a été épinglée en 2011 dans une enquête Think Progress qui a révélé que tous les soutiens financiers de l’organisation faisaient partie du lobby pro-israélien.
« Avec la révélation de ses listes de donateurs, il devient de plus en plus évident que le plaidoyer de la FDD sur l’intervention militaire américaine au Moyen-Orient, sa position belliciste contre l’Iran et sa défense de la politique israélienne de droite est conforme aux intérêts de ses donateurs en défense d’Israël », expliquait Think Progress, cité par le Desk.
Outre Fox News, l’offensive médiatique marocaine s’est également manifestée sur le controversé site d’extrême droite Breitbart le 25 mai, par le biais d’un article signé par Caroline Glick, journaliste et écrivaine ayant immigré en Israël en 1991 pour rejoindre l’armée israélienne et devenir par la suite conseillère adjointe à la politique étrangère du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, explique le Desk.
« La détermination du Maroc à empêcher l’Iran d’utiliser le Polisario pour entrer en Afrique du Nord est un signe que les efforts des États-Unis fonctionnent », écrit notamment Caroline Glick. « Les actions du Maroc sont importantes en elles-mêmes. Et le fort soutien des États-Unis au Maroc, comme ses efforts pour contrer ceux de l’Iran en Afrique du Nord, peut avoir un effet multiplicateur sur les luttes antiterroristes américaines en Afrique de l’Ouest et sur la position diplomatique de Washington en Europe », soutient-elle par ailleurs.
« Reste pour Rabat et ses relais pro-israéliens à convaincre John Bolton, le conseiller à la sécurité de Donald Trump qui fut un des architectes du Plan Baker II pour le Sahara occidental que le Maroc a refusé en 2008 », écrit le Desk. « Arrivera-t-elle à convaincre Bolton ? Il y a dix ans, il n’avait pas pris en compte l’affirmation de complicité du Polisario avec Aqmi. Qu’en sera-t-il avec la connivence supposée de Brahim Ghali avec Hassan Nasrallah et son chaperon iranien ? », conclut la même source.
La première action médiatique menée par la diplomatie marocaine et la Direction générale des études et de la documentation (DGED, services secrets marocains) a constitué en la publication le 22 mai d’un article sur le site internet de la chaîne conservatrice Fox News citant le ministre des Affaires étrangères marocain Nasser Bourita, dans lequel il met en garde contre l’activisme de l’Iran en Afrique du Nord, explique Le Desk.
La même source indique ainsi que l’auteur de l’article pour Fox News, Ben Evansky, est connu pour faire partie du réseau de lobbying des services du renseignement extérieur marocain. Son nom était déjà cité dans les fuites orchestrées dans le corbeau Chris Coleman. En 2010, il avait été commandité par la DGED via le patron de presse marocain Ahmed Charaï pour faire valoir que le mouvement autonomiste kabyle MAK de Ferhat Mehenni en Algérie pourrait constituer un allié des États-Unis contre la menace d’une alliance entre Al Qaïda au Maghreb (Aqmi) et le Polisario.
Le Desk relève également que les différents intervenants cités dans l’article de Fox News sont connectés au lobby pro-israélien. On dénombre ainsi le journaliste israélien du New York Post Benny Avni ou encore l’analyste d’ascendance juive farsi Behnam Ben Taleblu de la Foundation for Defense of Democracies (FDD). La FDD a été épinglée en 2011 dans une enquête Think Progress qui a révélé que tous les soutiens financiers de l’organisation faisaient partie du lobby pro-israélien.
« Avec la révélation de ses listes de donateurs, il devient de plus en plus évident que le plaidoyer de la FDD sur l’intervention militaire américaine au Moyen-Orient, sa position belliciste contre l’Iran et sa défense de la politique israélienne de droite est conforme aux intérêts de ses donateurs en défense d’Israël », expliquait Think Progress, cité par le Desk.
Outre Fox News, l’offensive médiatique marocaine s’est également manifestée sur le controversé site d’extrême droite Breitbart le 25 mai, par le biais d’un article signé par Caroline Glick, journaliste et écrivaine ayant immigré en Israël en 1991 pour rejoindre l’armée israélienne et devenir par la suite conseillère adjointe à la politique étrangère du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, explique le Desk.
« La détermination du Maroc à empêcher l’Iran d’utiliser le Polisario pour entrer en Afrique du Nord est un signe que les efforts des États-Unis fonctionnent », écrit notamment Caroline Glick. « Les actions du Maroc sont importantes en elles-mêmes. Et le fort soutien des États-Unis au Maroc, comme ses efforts pour contrer ceux de l’Iran en Afrique du Nord, peut avoir un effet multiplicateur sur les luttes antiterroristes américaines en Afrique de l’Ouest et sur la position diplomatique de Washington en Europe », soutient-elle par ailleurs.
« Reste pour Rabat et ses relais pro-israéliens à convaincre John Bolton, le conseiller à la sécurité de Donald Trump qui fut un des architectes du Plan Baker II pour le Sahara occidental que le Maroc a refusé en 2008 », écrit le Desk. « Arrivera-t-elle à convaincre Bolton ? Il y a dix ans, il n’avait pas pris en compte l’affirmation de complicité du Polisario avec Aqmi. Qu’en sera-t-il avec la connivence supposée de Brahim Ghali avec Hassan Nasrallah et son chaperon iranien ? », conclut la même source.
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