Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Golan occupé ... et la Russie?

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Golan occupé ... et la Russie?

    C'est une nouvelle tentative israélienne pour dissuader le président russe Vladimir Poutine. Mais au contraire de ce que laisse entendre la presse israélienne et "golfienne" dans son ensemble, il ne s'agit pas tant de la "présence militaire iranienne" au sud syrien qui est en jeu que les projets US/Israël visant à une annexion du Golan occupé.

    Alors qu'une délégation de congressistes Us se trouve en Israël pour s'informer auprès des autorités israéliennes en vue de rédiger un avant projet de loi destiné à judaïser le Golan, Avigdor Lieberman est attendu ce mardi 29 mai à Moscou. Accompagné du conseiller pour la soi-disant sécurité nationale israélien, Lieberman devra surtout aborder la présence iranienne et le Golan avec les autorités moscovites.

    « Je pense que c'est un moment plein d'opportunités. Mon évaluation est que la situation dans laquelle nous nous trouvons est un moment opportun pour essayer de changer fondamentalement la situation stratégique », a déclaré le chef du renseignement du ministère israélien des Affaires militaires, Chagai Tzuriel qui accompagne la délégation
    Lieberman devrait rencontrer jeudi, 31 mai à Moscou le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou qui l'a invité à Moscou.

    Le chroniquer militaire de Dixième chaîne de la TV israélienne, Alon Ben Davi revient sur cette visite, en nuançant le triomphalisme des officiels israéliens : " Je ne crois pas que les accords soient entiers entre Israéliens et Russes et d'ailleurs c'est pour cette raison que Lieberman se rend à Moscou. Je crois que Tel-Aviv veut demander un retour de l'Etat syrien au Golan et à un retour au cessez-le-feu de 1974. A l'heure qu'il est, une nouveauté apparaît dans les discussions : la présence limitée de l'Iran au Golan ainsi que la présence des conseillers et des officiers de renseignement à Hader (un village druze du Golan) et à Quneitra"

    Ben Davi s'est mis ensuite à évoquer la situation à Deraa. L'Israélien a prétendu que l'Iran maintient une présence militaire dans cette province et que la perspective d'une offensive de l'armée syrienne pour sécuriser les frontières avec la Jordanie est bien inquiétante. L'expert a reconnu que les terroristes d'Al Nosra en action dans cette région se battent pour le compte d'Israël puisque ces mêmes terroristes empêchaient l'Etat syrien de "s'approcher" du Golan qu'Israël occupe depuis plus de 40 ans.

    Pour de nombreux experts, le fait qu'Israël veuille plaider auprès de Poutine en faveur d'un retour au statut quo anté au Golan avec en perspective la résurrection des accords de cessation des hostilités de 1974 et le retour des casques bleues constituent déjà un aveu d'échec : après sept ans d'efforts de guerre, Israël se sent impuissant à contrer l'armée syrienne et son avancée.

    Reste à savoir si les tentatives en cours au sein du Congrès US, lesquelles visent à reconnaître l'annexion israélienne sur le Golan, laissera à la Russie de réussir sa médiation et de ramener la situation à celle d'avant la guerre de 2011. Surtout qu'à Deraa l'enjeu est grand: la pacification de Deraa pourrait permettre à l'armée syrienne et à ses alliés de se tourner vers Deir ez-Zor où la plus récente confrontation US/Russie a coûté la vie à quatre conseillers militaires russes.

    Golan, tentative israélienne aux USA

    Selon Arutz Sheva le conseiller de la sécurité du cabinet israélien, le conseiller pour la sécurité nationale du PM israélien, Meir Ben-Shabbat prévoit de se déplacer à Washington pour rencontre son homologue américain John Bolton.

    Au cours de sa visite aux États-Unis Meir Ben-Shabbat devra signer une note d’entente avec la partie américaine pour faire face à l’Iran. Meir Ben-Shabbat s’est entretenu au téléphone à plusieurs reprises avec John Bolton depuis qu’il a pris sa fonction en tant que conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump.

    Mais il s’agit de la première fois qu’ils se retrouveront autour d’une même table pour mener des discussions », a-t-on appris du site web d’Arutz Sheva.

    Lors de cette réunion, la question de la coordination des positions de la Maison-Blanche et du bureau du Premier ministre du régime sioniste sur le programme nucléaire iranien et la « présence militaire iranienne en Syrie » seront à l’ordre du jour des discussions des deux parties américaine et israélienne avant que Netanyahu s’envole pour Washington. Le Golan figurera aussi au menu des discussions.

    parstoday 29 mai 2018

  • #2
    Le Golan syrien occupé est comme la Palestine, il doit être libéré et quelque soit l'avis des parties en présence en Syrie.

    Commentaire

    Chargement...
    X