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attentat de liege,scene de guerre

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  • attentat de liege,scene de guerre


  • #2
    a 1 minutes 50 sec on voit deux policiers s effondres,ils ont ete blesses ;l assaillant lui s ecroule tue par plusieurs balles.

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    • #3
      "Attentat de Liège : la femme de ménage qui a retenu l'assaillant témoigne"

      «J'ai été impressionné par la conversation qu'elle a menée avec le terroriste». Mercredi, Jean Jambon, ministre de l'Intérieur belge, déclarait au micro de Bel-RTL: «Elle a été très courageuse et, peut-être, a-t-elle évité plus de victimes dans l'école». «Elle», c'est Darifa, la femme de ménage du lycée Léonie de Waha, à Liège, où s'est rendu le terroriste Benjamin Herman.

      Après avoir tué trois personnes, deux policières et un étudiant, l'assaillant radicalisé pénètre dans la cour de l'école. C'est là qu'il croise Darifa. «Je discutais avec le garde et puis j'ai vu le propriétaire de l'immeuble d'à côté rentrer en courant dans le bâtiment et trois filles se sont mises à hurler et ont commencé à courir à l'intérieur du bâtiment», raconte-t-elle à RTBF. «Une collègue qui était à l'extérieur est revenue à l'intérieur toute agitée, elle criait.» Après avoir laissé entrer cette secrétaire, Darifa s'empresse de fermer «les portes qui donnent accès à l'école du côté de la cour et du côté des escaliers en direction des classes.» Lorsque l'ouvrière âgée de 47 ans se retourne, elle se «retrouve nez à nez avec le tireur, deux armes à la main». Ces armes sont celles des deux policières que Benjamin Herman vient tout juste de poignarder sur le boulevard voisin.

      «Es-tu musulmane?», l'interroge-t-il. Darifa hésite à répondre, elle se demande s'il ne s'agit pas d'un extrémiste xénophobe. «Oui», finit-elle par dire. «Est-ce que tu fais le ramadan?», lui demande-t-il. Lorsqu'elle répond par l'affirmative, il la rassure: «Il m'a dit ne t'inquiète pas, je ne te ferai rien du tout. Écoute, moi, ce que je te dirai de faire, tu le fais, mais ne t'inquiète pas, je ne te ferai rien», rapporte-t-elle à RTBF.

      «Tu es dans une école ici, il y a plein d'enfants»

      La femme de ménage tente alors de le convaincre de ne pas faire de mal aux élèves: «Je lui ai dit qu'il n'était pas dans le bon endroit, tu es dans une école ici, il y a plein d'enfants.» Elle aperçoit alors plusieurs professeurs dans la cour. «À un moment, j'ai fait un signe avec mes mains pour [leur] montrer qu'il fallait qu'ils partent de la cour, mais je crois qu'ils ne comprenaient pas», explique Darifa à RTBF. L'assaillant tire alors vers la fenêtre. «Là, j'ai pleuré et crié. C'est difficile à dire, mais il m'a dit ‘Arrête de pleurer. Si tu pleures tu dois pleurer pour tes frères palestiniens et syriens'. Je lui ai dit que je pleurais tous les jours quand je voyais ça à la télévision mais que là, je pleurais parce que je suis angoissée. Et là, il m'a répété qu'il ne me ferait rien», témoigne-t-elle pour RTLINFO.
      Darifa raconte que son preneur d'otage n'était pas violent avec elle. Elle se souvient de mains tachées de sang. Il lui ordonne de reculer contre les fenêtres pour que la police, arrivée sur place, puisse la voir. Lors de leurs échanges, il lui confie: «Je suis belge converti à l'islam». Il lui explique qu'il est prisonnier mais a obtenu une permission de sortie et souligne: «Si quelque chose doit se passer, c'est aujourd'hui». Darifa précise à la presse belge qu'il a prononcé trois fois «Allah Akbar».

      Elle tente alors de le raisonner une seconde fois. «Je lui ai redit qu'il ne devait pas rester ici, qu'on allait sortir tous les deux, qu'il n'allait rien lui arriver.» À ce moment-là, Benjamin Herman ne cache pas sa haine contre les policiers. Il dit vouloir «les faire mijoter». Il ordonne alors à la femme de ménage d'ouvrir la porte et de leur crier de partir. Elle s'exécute. Il lui demande une seconde fois d'ouvrir et lance sa carte d'identité en direction des forces de l'ordre. «Et la troisième fois j'ai vu qu'il ouvrait carrément la porte, moi je me suis retirée, je suis partie, et lui, il est carrément sorti», rapporte RTBF. Benjamin Herman vide son chargeur sur les policiers en face de lui. Quatre d'entre eux sont blessés. L'assaillant est immédiatement abattu.
      Trois jours après les événements, Darifa se définit comme une «miraculée». Elle n'a aucun doute, si le terroriste l'a épargnée, c'est parce qu'elle est de confession musulmane. Aux journalistes de RTLINFO, elle confie: «C'est malheureux à dire mais je l'ai ressenti comme ça.» "

      lefigaro.fr

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