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L’économie du Rif sinistrée malgré les promesses de l’Etat

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  • L’économie du Rif sinistrée malgré les promesses de l’Etat

    Source " Le Desk 31-05-2018


    Un an après le pic des manifestations dans le Rif qui ont conduit à l'emprisonnement de centaines de personnes, la ville d’Al Hoceima et sa région souffrent toujours du marasme économique malgré les promesses de soutien de l’Etat. Le secteur privé demande des « privilèges compensatoires ».

    «L’économie du Rif, au nord du Maroc, ne parvient pas à sortir du sous-développement en raison du manque d’infrastructures, de l’inadéquation entre l’offre et la demande d’emplois et des différences entre les différents organes de décision nationaux et régionaux », constate l’agence espagnole EFE.

    Celle-ci s’est rendue dans la région pour constater « des traces profondes encore visibles de paralysie économique, malgré les efforts de l’Etat pour investir dans la précipitation pour combler un retard historique » suite aux manifestationsqui ont secoué la région dans la première moitié de 2017 – et conduit à l’emprisonnement de centaines de personnes.

    Al Hoceima (et sa région, 400 000 habitants en tout), dispose d’un aéroport et d’un petit port de passagers sans capacité commerciale, mais n’est pas relié au réseau ferroviaire national et le vaste réseau d’autoroutes au Maroc n’y est pas arrivé.

    Après les révoltes de 2017, les secteurs les plus porteurs de la région comme la pêche maritime, le commerce et le tourisme (l’industrie est quasiment inexistante) ont connu un net ralentissement, alors que des investissements tardent à se concrétiser.

    Le maire d’Al Hoceima, Mohamed Boudra, regrette dans ses déclarations à EFE que l’activité touristique traverse une situation stagnante : d’abord, le tourisme domestique, qui s’est retiré de la région, comme le font tous les pour cause d’instabilité

    Mais, rappelle Boudra, en 2017, il y a eu également une diminution des visites de la grande communauté rifaine en provenance d’Europe, qui stimule généralement l’économie locale durant les mois d’été, en plus des transferts de fonds vitaux à de nombreuses familles tout au long de l’année.

    Une absence de « privilèges compensatoires »
    Le secteur de la pêche maritime souffre également, et sur plus de 40 grands bateaux ancrés traditionnellement dans le port de la ville, il y en a maintenant moins de dix en raison, entre autres, du manque de soutien de l’État.

    Les hommes d’affaires locaux reprochent à l’Etat l’absence de « privilèges compensatoires » sous la forme d’exonérations fiscales ou de réductions du prix des terrains dans les zones industrielles, actuellement vendues à 350 dirhams (environ 33 euros) le mètre carré.

    Toutes les chambres de commerce au Maroc (au total douze) ont récemment signé une pétition adressée au chef du gouvernement lui demandant d’accorder à la province d’Al Hoceima des privilèges fiscaux, comme il le fait pour le Sahara Occidental.

    La seule mesure d’exception pour le Rif, reconnaît un inspecteur fiscal interrogé par EFE, est qu’il existe des instructions verbales pour reporter les inspections de routine aux commerçants jusqu’à ce qu’ils surmontent la « stagnation » dont ils disent souffrir depuis deux ans.

    En ce qui concerne les investissements, le gouvernement a créé une nouvelle zone industrielle à Ait Kamra, à l’ouest d’Al Hoceima, ainsi que deux centres d’appels dans la même ville qui ont créé plus d’un millier d’emplois.

    En outre, 1 500 autres diplômés chômeurs ont été intégrés cette année dans le système éducatif, et l’agence nationale pour l’emploi (ANAPEC) a aidé à trouver un emploi pour 681 personnes en 2017 et 253 en 2018, selon son directeur régional, Othman Lamaizi.

    Ces chiffres relativement faibles sont dus, selon un responsable local qui a requis l’anonymat, au manque de coordination entre les multiples acteurs étatiques et aux rares compétences transférées dans la région.

    En 2015, le gouvernement a présenté le projet Manarat al Mutawassit au roi Mohammed VI comme un plan global de développement d’Al Hoceima avec un budget total de six milliards de dirhams (plus de 500 millions d’euros).

    Cependant, deux ans plus tard, les résultats étaient invisibles, et le roi Mohammed VI lui-même a réprimandé son gouvernement, montrant « sa déception, son mécontentement et son inquiétude quant à la non-exécution des projets dans les délais fixés ».

    Le manque d’investissements étatiques et d’opportunités d’emplois pour la population a été précisément l’étincelle qui a déclenché les protestations sociales en 2016 et 2017, au cours desquelles les manifestants ont exigé des routes, des hôpitaux et des universités.

    Le maire Boudra dit aujourd’hui qu’Al Hoceima a bénéficié de budgets d’Etat « beaucoup plus importants » que ceux qui étaient destinés aux provinces voisines telles que Taounate, Taza ou Guercif, mais il ne semble pas que son opinion soit partagée par la majorité de la population.
    Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

  • #2
    Mais, rappelle Boudra, en 2017, il y a eu également une diminution des visites de la grande communauté rifaine en provenance d’Europe, qui stimule généralement l’économie locale durant les mois d’été, en plus des transferts de fonds vitaux à de nombreuses familles tout au long de l’année.

    pour fanfaronner sur Facebook et YouTube ,y a du monde
    mais ensuite c'est le black out


    de toute façon , cette région ( autour de elhoceima ) restera encore longtemps sur liste rouge
    le caractère limite raciste de ses habitants y joue pour beaucoup

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    • #3
      ça demande l'indépendance et ça demande l'aide ils sont corses alors.

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      • #4
        le caractère limite raciste de ses habitants y joue pour beaucoup
        Ya jayeh !

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        • #5
          @Tiz

          Effectivement, nous sommes très racistes vis à vis de la race d'abrutis et des adorateurs des Alaouis...

          Et si tu t'y reconnais, je comprends ton sentiment...

          Toz!
          asghoun jevdith, jevdith ad i-neqdou...
          une corde ne peut etre tendu, et encore tendu, sans finir par rompre.

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          • #6

            Effectivement, nous sommes très racistes


            je n'oublierai pas les mots indignes que toi et tes petits copains ,ont sorti de leur bouche contre les marocains ,y compris sur les autres groupes amazighs
            comme je suis pas hypocrite , je vous les remettais tout le temps sur la table !
            votre tribalisme n'a pas sa place dans ce monde et de grès ou de force , vous devrez rendre des comptes .....

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            • #7
              L’économie du Rif sinistrée

              Mouuuuaiii , pâs plus que celle d'autres régions du maroc , voire du maroc dans son ensemble.
              " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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              • #8
                TIZ


                tu vas bientôt les traiter de "aoubaches" (apaches).

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                • #9
                  la faute revient aussi aux autochtone qui malgré leurs fortunes, n'investissent pas dans des secteurs créateurs d'emplois et de richesses pour la région!!
                  ils blanchissent leurs argents provenant de la drogue ou contrebande en construisant des immeubles d'habitations et les verrouillent et c'est tout !

                  pour une région à l’économie sinistré, on trouve pas mal de Range rover, de BMW serie 6, des Ferraris, Maseratti et d'autres mou9atilat de riches qui circulent en ville.
                  Dernière modification par tenebre, 01 juin 2018, 11h04.

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                  • #10
                    Je lis sur ce forum Trop de préjugés quand il s'agit du Rif et des rifains. Mais j'en dirais pas plus pour ne pas tomber dans le piège des ennemis du Maroc qui sont là tout le temps à ouvrire des topics sur les soi-disant problèmes qu'a le Maroc (dans quel but?), mais ne pipent jamais un mot sur les problèmes réel de leur propre pays.

                    En gros, je reste fidèle à la mimoire du moujahid et Homme d'Etat, Abdelkrim Elkhatabi, Allah irahmou: Ne jamais faire le jeux des ennemis des marocains, peu importe les problèmes que nous les rifains, pouvions avoir avec le pouvoir central.

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                    • #11
                      Le Maroc royale est devant une situation dangereuse qui pourrait mener a des problèmes assez difficile a résoudre. L'investissement dans le Rif est un ''must''!. Il n'y a pas que l’Algérie qui en parle (rarement) de cette situation mais aussi les pays occidentaux.On ne peut cacher le soleil par un tamis.
                      Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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                      • #12
                        El-hour
                        Tu entends parlé de manifestations ces jours-ci.?
                        La vie normale a reprit à El Houceima non déplaise à certains.
                        Par le courage de ses habitants le pouvoir c'est incliné devant leur volonté et ils ont laissé sur le carreau tous ceux qui avaient un autre dessein.

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                        • #13
                          Mais où passent les 23 milliards de dollars engendrés annuellement par le haschich rifain?

                          Commentaire


                          • #14
                            Nous avons repeint le mur au Sahara avec..... en bleu océan.
                            Dernière modification par Awtil, 01 juin 2018, 16h34.

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                            • #15
                              Appel aux marocains,
                              Chassez les apaches des autres villes, qu'ils aillent faire mulet à Melilla.

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