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Êtes-Vous Phone Walker ?

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  • Êtes-Vous Phone Walker ?

    Depuis l’irruption de l’iPhone en 2007, les smartphones sont entrés dans notre vie quotidienne.
    Ils sont devenus importants dans les relations humaines à la maison et au travail.
    Sans surprise, cette révolution du smartphone produit également de nouveaux comportements humains.

    Il y a une question fascinante : pourquoi tenons-nous notre téléphone à la main quand nous ne l’utilisons pas réellement ?

    Une récente étude américaine mise en avant dans la MIT Technology Review et publiée sous le titre The Phone Walkers, réalisée par Laura Schaposnik et James Unwin, tente de répondre à cette question.
    C’est une première.

    Les deux chercheurs ont étudié le comportement de plus de 3 000 piétons à Paris.
    Un peu plus de la moitié des piétons étaient des femmes, l’âge moyen estimé était d’environ 35 ans.
    Nos chercheurs ont baptisé « phone walking » le fait de marcher dans la rue avec son téléphone à la main sans téléphoner.


    Ils ont observé chaque personne sur 20 à 30 mètres, en notant le sexe, si elle était seule ou accompagnée, si elle portait visiblement un smartphone et si elle l’utilisait ou non.
    Si la réponse était non, cette personne était étiquetée « phone walker ».
    Ils ont ensuite tenté de corréler et interpréter les données.

    Quelques chiffres


    Sur 3000 personnes, 22% étaient des « phone walkers ». énorme, non ?
    Et encore plus étonnant, ils ont constaté de grandes différences selon que l’on était un homme ou une femme, que l’on marchait seul, en couple ou en groupe.

    20% d’hommes étaient des phone walkers.
    33% des femmes l’étaient.
    31% des hommes l’étaient lorsqu’ils étaient seuls.
    38% lorsque c’était des femmes seules.
    Mais quand les hommes et les femmes marchaient ensemble, le nombre chutait à 18%.


    Pourquoi les comportements sont-ils si différents ?
    Les chercheurs ont retenu quatre hypothèses en croisant leurs résultats avec deux décennies d’études sur l’usage du téléphone mobile.

    • La pression sociale
    • La peur de l’addiction
    • Le souci de sécurité
    • Le « plumage social »


    mymeetingsondemand

  • #2
    No, I'm not.
    ... ni trop téléphone.
    « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

    Commentaire


    • #3
      Je ne marche pas avec non plus.
      D'ailleurs, je le cherche tout le temps...

      Commentaire


      • #4


        J'ai le même souci.
        « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

        Commentaire


        • #5
          Il est dans mon sac
          et no team Iphone!

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          • #6
            suite:

            Un autre Pourquoi

            Pourquoi je vous parle de ça aujourd’hui ?
            Parce que cette étude s’inscrit dans un champ plus vaste, celui de la transformation digitale.

            Cette transformation engagée n’est pas seulement digitale, elle transforme aussi nos psychismes et nous devons en être conscient, pour réussir notre vie professionnelle et familiale.

            Il y a beaucoup de comportements impactés par cette transformation et nous n’en sommes pas toujours conscients.
            Car nous sommes câblés pour imiter.

            Chaque année, des milliers de piétons se retrouvent aux urgences en raison de blessures liées à la marche et aux textos – un nombre qui a été multiplié par cinq entre 2005 et 2010, à mesure que l’utilisation des téléphones mobiles a augmenté. Plus de la moitié de tous les propriétaires de téléphones portables ont connu la « distraction » en textant en marchant (une personne sur deux déclare avoir été « distraite » et s’être cognée sur quelque chose ou quelqu’un, selon une récente étude).

            Petite anecdote façon inspecteur Columbo :


            Je me rappelle cette remarque de ma femme qui, en voyant notre fille de 3 ans humecter son doigt pour tourner fébrilement les pages d’une revue féminine, m’a dit en l’observant que ça faisait vraiment un peu ridicule. Elle se demandait bien où elle avait pu capter ça. Un peu plus tard, en prenant la revue pour la lire, elle a réalisé :« Mais c’est moi qui fait ça , elle m’imite ! »

            L’humain est un formidable imitateur, dès sa petite enfance, c’est un atout et un obstacle.
            C’est un obstacle pour comprendre les motivations et bien travailler avec des gens qui ne sont pas comme nous.
            Cela nous demande de sortir de notre zone de confort pour améliorer notre propre comportement et nos connaissances, de façon continue.



            Sans doute, Il y avait des photos similaires au siècle dernier, sauf que les gens discutaient se parlaient ou lisaient tout simplement un journal ou un livre.

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