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Les éditeurs de la presse électronique demandent la libération immédiate du journaliste Saïd Boudour

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  • Les éditeurs de la presse électronique demandent la libération immédiate du journaliste Saïd Boudour

    Notre collègue Saïd Boudour, éditeur de JCA et membre co-fondateur du Syndicat algérien des éditeurs de la presse électronique (SAEPE) a été arrêté sur la voie publique ce vendredi soir à Oran par les services de sécurité selon un procédé digne de la lutte anti-terroriste.

    Said Boudour est membre de la délégation qui doit rencontrer le ministre de la Communication Djamel Kaouane dans les prochains jours. Il était l’un des porte- parole du SAEPE lors de la conférence de presse du 02 mai dernier à Alger. Il s’agit d’un journaliste et éditeur connu, militant humanitaire en plus au sein de la LADDH dont il quittait les locaux lorsqu’il a été proprement enlevé de la place des Victoires à Oran. Le procédé pour l’interpeller est intolérable.

    Les membres éditeurs du collectif du SAEPE (en cours de constitution) dénoncent cette arrestation brutale, illégale et exigent la mise en liberté immédiate de Saïd Boudour. Rien ne justifie un tel retour aux pratiques d’un autre âge avec les professionnels de la presse. Les premières informations recueillies auprès de la LADDH à Oran indiquent que Said Boudour serait poursuivi pour son article sur JCA et Algérie Part sur l’affaire de la saisie des 701 kg de cocaïne sur un bateau au large d’Oran.

    L’interpellation, le même jour, du lanceur d’alerte Nourredine Tounsi, travaillant au port d’Oran tend à confirmer cette piste. Un autre journaliste de la presse électronique, Khelaf Benhada et son éditeur Adlene Mellah (Algérie Direct et Al jazair presse) sont injoignables depuis vendredi soir, après que des convocations leur aient été adressées par les services de sécurité. Khelaf Benhada a repris dans une publication une partie de l’article de Said Boudour.

    Qui veut empêcher la presse électronique et la presse en générale de traiter de cette affaire de trafic de cocaïne qui a choqué l’opinion algérienne ? Nous, éditeurs membres du collectif du SAEPE, exprimons notre très vive inquiétude face à cette dérive de la répression qui s’abat sur la presse électronique. Les moyens utilisés sont excessifs et scandaleux.

    L’urgence est de protéger les Algériens des méfaits de la cocaïne et de leur dire la vérité sur le trafic qui la rend possible. Elle n’est pas d’enlever des journalistes et des lanceurs d’alerte. Il existe des moyens judiciaires civilisés pour poursuivre les contenus jugés diffamatoires. Le collectif de la SAEPE est attaché à la présomption d’innocence et à la préservation de la dignité des citoyens. L’État peut la faire respecter sans porter atteinte à son tour à la dignité des journalistes arrêtés brutalement comme des terroristes au mépris de toutes les lois. Pour la libération immédiate de Said Boudour et de Nourredine Tounsi.

    TSA
    02 Juin 2018
    "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

  • #2
    l'Algérie est soit disant un état de droit avec cette affaire ont est en droit a ce poser des questions

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    • #3
      l'Algérie est soit disant un état de droit
      elle n'a jamais été un état de droit.
      Ni aucun pays arabe, incluant le tien.

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      • #4
        Salut Bachi,
        Tu es allé un peu trop vite en besogne.
        Dans l'extrait que tu as cité, on lit "soit disant un état de droit" autrement dit "prétendument un état de droit". Une manière de "wassal el keddab el-bab eddar".
        "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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        • #5
          L'affaire de la cocaïne est à la une de tous les journaux.

          Les raisons de son arrestation sont ailleurs. Plutôt lié à son militantisme.
          « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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