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Le nucléaire iranien : ce n’est pas la bombe qui fait peur, mais quelque chose d’autre d’encore plus dangereux

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  • Le nucléaire iranien : ce n’est pas la bombe qui fait peur, mais quelque chose d’autre d’encore plus dangereux

    Le 30 mai dernier s’est tenu à l’Institut de la révolution islamique pour les études et la culture, proche des Gardiens de la révolution, un séminaire pour tirer les enseignements de la position de Khamenei concernant le désistement US par rapport à l’accord nucléaire.

    L’orateur principal de cette conférence était Ali Akbar Wilayati qui est un conseiller très proche et très écouté du Guide Khamenei. Ses déclarations valent de l’or pour les analystes qui, à Tel Aviv et à Washington, se penchent nuit et jour sur le dossier iranien.

    Lors de son intervention, Wilayati a tout simplement dévoilé une partie des cartes iraniennes dans cette partie d’échecs serrée que jouent les Iraniens contre un Occident qui ne respecte plus aucune valeur dans les relations internationales. Le scénario que propose Wilayati (tel qu’il est rapporté par l’agence Tasnim proche des Gardiens de la révolution, reflétant ainsi les vues du Guide) pour faire face au reniement des E.U de leurs engagements, est le suivant :

    Commencer la production de l’Hexafluorure d’uranium UF 6 qui, transformé en gaz à 70 % peut faire marcher les centrifugeuses d’enrichissement.

    Commencer la production de turbines géantes fonctionnant à l’énergie nucléaire pour équiper les navires de surface et les sous-marins. Notons que depuis déjà quelques années l’industrie iranienne maitrise la fabrication des grands moteurs et des turbines.

    Redémarrer la production des fibres de carbone. Cette fibre est un matériau que monopolisait jusqu’ici les Etats-Unis. On sait aussi que les Iraniens sont dans le peloton de tête pour les nanotechnologies, devançant Israël qui se contente de voler les secrets américains.

    Redémarrer les recherches pour l’amélioration des performances des centrifugeuses de type IR6 et IR8.

    Commencer à utiliser les fibres de carbone dans l’industrie nucléaire civile.
    Toutes ces suggestions aussi pertinentes les unes que les autres, sont en fait autant d’instructions du Guide suprême, car elles ont été faites devant un parterre de responsables exécutifs de haut niveau.

    En tenant compte de ces perspectives d’exploitation industrielle sur lesquelles Wilayati, a levé un morceau de voile, on comprend la rage des Talmudistes, de leurs exécutants à Tel Aviv et du complexe militaro-industriel américain. Imaginons l’Iran dans dix ans dominant le marché international des turbines géantes de différentes sortes et pour différentes utilisations depuis les centrales nucléaires jusqu’aux sous-marins capables de faire le mort pendant 2 ou 3 ans au fond des océans.

    La filière nucléaire est infiniment plus prometteuse commercialement que celle du pétrole. Infiniment plus dangereuse aussi pour cette dernière, puisqu’à long terme elle rendrait le pétrole obsolète comme source d’énergie.

    Les pédagogues israéliens ont expliqué tout cela à leurs cancres du Golfe, d’où la rage aussi inexplicable que haineuse de ces derniers contre l’Iran. C’est leur beefsteak et leur tirelire qui sont menacés.

    Manque de pot aussi pour les Iraniens coriaces, c’est que les Rothschild contrôlent aujourd’hui 60 % de l’uranium qui circule sur la surface de la planète et l’incursion de l’outsider iranien dans ce domaine réservé ne peut que déplaire gravement à qui vous savez.

    Le Dessous des Cartes

    réseau international 02 juin 2018

  • #2
    Le développement des technologies industrielles civiles et militaires iranien est dangereux pour un Occident sionisé qui veut dominer par le sous-développement les pays dont les gouvernements sont corrompus et sans principes ? L'Iran illustre "le mouvement réel qui abolit l'état actuel des choses" de Karl Marx !!
    Dernière modification par Elghifari, 03 juin 2018, 01h26.

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    • #3
      @elghifari,

      l'occident ne veut pas de concurence pour les marchés mondiaux. Si tu veux ta part du marché, il faut payer le prix. L'Allemagne et le Japon en ont paie le prix pour devenir des puissances economiques et avoir une part du marché.

      l'Occident n'est pas contre le nucleaire militaire, mais civile. Car si une nation maitrise le civile, elle peut produire le militaire.

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      • #4
        @toulousain

        l'occident ne veut pas de concurence pour les marchés mondiaux. Si tu veux ta part du marché, il faut payer le prix. L'Allemagne et le Japon en ont paie le prix pour devenir des puissances economiques et avoir une part du marché.

        l'Occident n'est pas contre le nucleaire militaire, mais civile. Car si une nation maitrise le civile, elle peut produire le militaire.
        L'Iran est parmi les pays exemplaires. Il développe son pays en tenant compte que du seul intérêt national.Les USA ne veulent accepter des échanges d'égal à égal avec tout le monde et jouent au gendarme mondial. Mais leurs capacités de persister dans ce jeu dominant s'amenuisent de jour en jour. L'Europe est devenue une colonie du régime des USA. Que reste t-il de cet "Occident" ?
        Dernière modification par Elghifari, 03 juin 2018, 02h00.

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        • #5
          Il développe son pays en tenant compte que du seul intérêt national
          Au detriment des pays arabes.

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