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Jean Ziegler présente son livre « Le capitalisme expliqué à ma petite fille »

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  • Jean Ziegler présente son livre « Le capitalisme expliqué à ma petite fille »

    Jean Ziegler, ce grand Monsieur qui dénonce en permanence les horreurs du système capitaliste à tous les niveaux, ses guerres, ses milliards de victimes, présentera le jeudi 24 mai à la librairie Résistances à Paris son nouveau livre : « Le capitalisme expliqué à ma petite-fille ».

    C’est un grand honneur que nous fait Jean Ziegler en se déplaçant de Suisse pour venir présenter ce petit livre limpide à remettre entre toutes les mains de celles et ceux auxquels on explique que le système d’exploitation et d’injustice que nous subissons est trop « complexe » pour que nous puissions l’analyser, et surtout qu’il est incontournable, et donc inutile de vouloir le combattre.Jean Ziegler, cet homme de toutes les causes justes, dont celle de la Palestine, sait expliquer avec des mots simples ce qu’on veut nous cacher : comment fonctionne « l’ordre cannibale », cette machine à écraser tous ceux, de plus en plus nombreux, qui ne font pas partie de « l’élite » .Rouages économiques et financiers sont démontés de manière magistrale, et, comme toujours, Jean Ziegler, avec « l’optimisme de la volonté » ouvre des perspectives pour que les jeunes générations n’acceptent pas de tomber dans tous les pièges qui leur sont tendus, ni d’avaler les couleuvres qui leur sont réservées.

    http://www.librairie-resistances.com...018/05/kx.jpeg

    http://kzg.mj.am/img/kzg/b/l684i/k0.jpeg

    Source : Librairie Resistances

  • #2
    Hommage à ce grand militant des causes justes et surtout contre la barbarie capitaliste ! Il nous éclaire avec ses ouvrages exceptionnels !

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    • #3
      Entre toi qui rêve du retour des années glorieuse du communisme et moi qui rêve du retour des Imazighen sur les rails de l'Histoire, qui a plus d'espoir ?

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      • #4
        Toi, démocracy ...

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        • #5
          Seulement dans le monde dit "arabo-musulman" :

          إلا شفت شي ماركسي ا دافع على الدين عرف بأنه ينتمي لليسار العربي

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          • #6
            @democracy

            Entre toi qui rêve du retour des années glorieuse du communisme et moi qui rêve du retour des Imazighen sur les rails de l'Histoire, qui a plus d'espoir ?
            Toutes les communautés humaines ont droit à une complète considération. Toutefois leurs rapports sociaux et culturels les ont unis.

            Si chaque communauté commence à réclamer "son retour sur les rails de l'Histoire" cela veut dire qu'il y avait eu des des discriminations et oppressions culturelles entre communautés. A mon avis, si c'était le cas, les peuples seraient en guerre entre eux dans des violences permanentes jusqu'à ce jour. La réalité dans les évènements historiques nous montrent que les différences et conflits étaient matérielles et politiques et rarement culturelles, le culturel était un masque trompeur pour cacher leur véritable nature qui est matérielle, économique et politique. Le culturel était souvent instrumentalisé quand un régime politique était en difficulté de "légitimité".

            Je me base sur le critère de la lutte entre classes sociales, lequel est le moteur de l'Histoire.

            Au fond, votre recherche de l'Amazighité cache une idéologie politique qui ne veut pas dire son nom car le monde se divise entre deux principaux camps ennemis : les exploiteurs et les exploités. Au cas ou l'amazighité a été opprimée, il faut chercher la raison dans le camp des exploiteurs et de leur idéologie.

            Dans la lutte historique de l'humanité contre ses oppresseurs, il n'y a pas eu un camp "amazigh" contre un camp "anti-amazigh" !!

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            • #7
              @elghifari tu vois le monde à travers une seule grille de lecture. Celle du marxisme et de sa théorie de la lutte des classes. Pour moi il ne peut pas y avoir d'abolition de toute classe sociale, l'égalitarisme parfait n'existe pas et ne peut pas exister, l'idéal serait une société ou le mérite et le droit d'entreprendre ont leur place, mais avec un État vertueux pour empêcher toute forme d'exploitation d'une classe sur une autre.
              Toute personne devrait avoir droit à un revenu de base , en échange d'un certain de temps de travail fourni pour la collectivité, mais celui qui veut gagner plus en mettant son capital au profit d'une entreprise novatrice doit avoir le droit de le faire.
              Si l'on appliquait les principes que je viens de citer, personne n'exploiterait personne car le capitaliste n'exercera aucune contrainte sur les salariés, les salariés pourront retrouver leur revenu de base et travailler pour la collectivité si le capitaliste venait à le licencier.

              D'ailleurs j'ai une question, est-ce que pour toi les idées ne sont que des prétextes de révoltes contre une classe sociale ? Ce serait quand même assez triste si c'était le cas, cela signifierait que les Hommes n'ont aucune réelle conviction
              Ma nnan-ay-d matta teliḍ? Assen-iniɣ
              Amezwaru nečč d-ineslem din d-amaziɣ din d-adzayri

              Commentaire


              • #8
                @Imbrabden

                @elghifari tu vois le monde à travers une seule grille de lecture. Celle du marxisme et de sa théorie de la lutte des classes. Pour moi il ne peut pas y avoir d'abolition de toute classe sociale, l'égalitarisme parfait n'existe pas et ne peut pas exister, l'idéal serait une société ou le mérite et le droit d'entreprendre ont leur place, mais avec un État vertueux pour empêcher toute forme d'exploitation d'une classe sur une autre.
                Toute personne devrait avoir droit à un revenu de base , en échange d'un certain de temps de travail fourni pour la collectivité, mais celui qui veut gagner plus en mettant son capital au profit d'une entreprise novatrice doit avoir le droit de le faire.
                Si l'on appliquait les principes que je viens de citer, personne n'exploiterait personne car le capitaliste n'exercera aucune contrainte sur les salariés, les salariés pourront retrouver leur revenu de base et travailler pour la collectivité si le capitaliste venait à le licencier.

                D'ailleurs j'ai une question, est-ce que pour toi les idées ne sont que des prétextes de révoltes contre une classe sociale ? Ce serait quand même assez triste si c'était le cas, cela signifierait que les Hommes n'ont aucune réelle conviction
                Les idées détachées du réel n'existent pas dans la pensée marxiste. La pensée isolée de la réalité ne peut transformer quoi que ce soit. Marx et Engels la nomment "idéalisme" (le contraire du "matérialisme" base du marxisme). Les souhaits que tu exprimes sont le produit de la pensée dominante qui est celle de la bourgeoisie. Avant et aujourd'hui, les penseurs et théoriciens bourgeois ont écrit la même chose que tu exprimes ici. Marx et Engels ont répondu à ces théoriciens bourgeois de leur époque !

                Citation : Les conceptions théoriques des communistes ne reposent nullement sur des idées, des principes inventés ou découverts par tel ou tel réformateur du monde. Elles ne sont que l’expression générale des conditions réelles d’une lutte de classes existante, d’un mouvement historique qui s’opère sous nos yeux. L’abolition des rapports de propriété qui ont existé jusqu’ici n’est pas le caractère distinctif du communisme.

                Le régime de la propriété a subi de continuels changements, de continuelles transformations historiques. La Révolution française, par exemple, a aboli la propriété féodale au profit de la propriété bourgeoise. Ce qui caractérise le communisme, ce n’est pas l’abolition de la propriété en général, mais l’abolition de la propriété bourgeoise.

                Or, la propriété privée d’aujourd’hui, la propriété bourgeoise, est la dernière et la plus parfaite expression du mode de production et d’appropriation basé sur des antagonismes de classes, sur l’exploitation des uns par les autres. En ce sens, les communistes peuvent résumer leur théorie dans cette formule unique : abolition de la propriété privée.

                On nous a reproché, à nous autres communistes, de vouloir abolir la propriété personnellement acquise, fruit du travail de l’individu, propriété que l’on déclare être la base de toute liberté, de toute activité, de toute indépendance individuelle. La propriété personnelle, fruit du travail et du mérite ! Veut-on parler de cette forme de propriété antérieure à la propriété bourgeoise qu’est la propriété du petit-bourgeois, du petit paysan ? Nous n’avons que faire de l’abolir, le progrès de l’industrie l’a abolie et continue à l’abolir chaque jour. Ou bien veut-on parler de la propriété privée d’aujourd’hui, de la propriété bourgeoise ?

                Mais est-ce que le travail salarié, le travail du prolétaire, crée pour lui de la propriété ? Nullement. Il crée le capital, c’est-à-dire la propriété qui exploite le travail salarié, et qui ne peut s’accroître qu’à la condition de produire encore et encore du travail salarié, afin de l’exploiter de nouveau. Dans sa forme présente, la propriété se meut entre ces deux termes antinomiques : le capital et le travail. Examinons les deux termes de cette antinomie.

                Être capitaliste, c’est occuper non seulement une position purement personnelle, mais encore une position sociale dans la production. Le capital est un produit collectif : il ne peut être mis en mouvement que par l’activité en commun de beaucoup d’individus, et même, en dernière analyse, que par l’activité en commun de tous les individus, de toute la société. Le capital n’est donc pas une puissance personnelle ; c’est une puissance sociale. Dès lors, si le capital est transformé en propriété commune appartenant à tous les membres de la société, ce n’est pas une propriété personnelle qui se change en propriété commune. Seul le caractère social de la propriété change. Il perd son caractère de classe.
                Dernière modification par Elghifari, 06 juin 2018, 01h43.

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                • #9
                  @Elghifari

                  Il n'y a exploitation que si le détenteur de capital exerce, de par sa position sociale une contrainte sur le prolétaire, que la survie matérielle du prolétaire dépende du propriétaire, détenteur de capital.
                  Or ce n'est pas ce que j'ai dit, l'idée que j'ai évoqué diffère du libéralisme économique en ce que l'Etat doit veiller à ne pas laisser une classe quelconque de la société (le détenteur de capital en l'occurrence) s'accaparer tous les moyens de production.

                  Une entreprise doit être le fruit d'une collaboration , d'une association entre détenteur de capital et force de travail, voilà le genre de rapport qui doit exister entre ces deux classes.
                  Ce que je dis est à mi-chemin entre le libéralisme économique et le communisme.
                  Et pour qu'un tel modèle puisse exister , on ne peut pas continuer avec le modèle de l'Etat-nation, l'organisation sociale doit changer on doit renouer avec la Communauté
                  Ma nnan-ay-d matta teliḍ? Assen-iniɣ
                  Amezwaru nečč d-ineslem din d-amaziɣ din d-adzayri

                  Commentaire


                  • #10
                    Voici le message du Fidel Castro en 1965: l'imperialisme utilise les oligarchies pour ecraser les peuples:

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                    • #11
                      @Imbrabden

                      Il n'y a exploitation que si le détenteur de capital exerce, de par sa position sociale une contrainte sur le prolétaire, que la survie matérielle du prolétaire dépende du propriétaire, détenteur de capital.
                      Or ce n'est pas ce que j'ai dit, l'idée que j'ai évoqué diffère du libéralisme économique en ce que l'Etat doit veiller à ne pas laisser une classe quelconque de la société (le détenteur de capital en l'occurrence) s'accaparer tous les moyens de production.

                      Une entreprise doit être le fruit d'une collaboration , d'une association entre détenteur de capital et force de travail, voilà le genre de rapport qui doit exister entre ces deux classes.
                      Ce que je dis est à mi-chemin entre le libéralisme économique et le communisme.
                      Et pour qu'un tel modèle puisse exister , on ne peut pas continuer avec le modèle de l'Etat-nation, l'organisation sociale doit changer on doit renouer avec la Communauté
                      A vrai dire, je ne sais pas si une troisième voie est possible à réaliser.Elle ne peut être que le résultat de "rapport de force" entre classes ?

                      Les faits sont têtus ! (Lénine)

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