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Israël exige le Golan sur un plateau

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  • Israël exige le Golan sur un plateau

    Après avoir obtenu du président Trump la reconnaissance par les États-Unis de Jérusalem occupée comme « capitale » de l’entité sioniste criminelle, et suite au transfert de l’ambassade US dans la ville trois fois sainte, la nouvelle exigence israélienne porte désormais sur la région du Golan occupé.

    En effet, l’État terroriste israélien est entré récemment dans des discussions visant à ce que Washington reconnaisse sa souveraineté sur le plateau du Golan. Un territoire syrien dont une grande partie est occupée par Israël depuis la guerre des Six jours de 1967, qui l’a annexé unilatéralement en 1981. Une annexion qui n’a jamais été reconnue sur le plan international, y compris par les États-Unis, et qui a été condamnée par la résolution 242 des Nations-unies adoptée en décembre 1981, insistant sur la nécessité du retrait d’Israël du territoire occupé de la Syrie et qui considère l’annexion comme «nulle et non avenue et sans effet juridique sur le plan international».

    Cette zone d’environ 1 200 kilomètres carrés, de 12 à 25 kilomètres de large et de 67 kilomètres de long, constitue la seule frontière entre l’entité sioniste et la Syrie. Environ 510 kilomètres carrés restent sous contrôle syrien.

    Depuis le début du conflit syrien, le plateau du Golan est l’objet de vives tensions, après des décennies de calme relatif. L’entité sioniste criminelle y mène régulièrement des attaques qu’elle justifie en disant répondre à des tirs de roquettes, de missiles ou d’obus, attribués à l’Axe de la Résistance, mais qui souvent constituent un soutien aérien aux groupes takfiristes à sa solde, qui sévissent contre le peuple syrien.

    La hantise israélienne est que le plateau puisse servir de base armée aux forces de l’ « Axe de la Résistance », dont les Pasdarans iraniens, qui seraient ainsi établies à la frontière avec l’entité criminelle.

    Interrogé par l’agence de presse « Reuters », Yisrael Katz, ministre israélien des Transports et du Renseignement, a déclaré le 23 mai dernier que la question de la souveraineté d’Israël sur les hauteurs du Golan était au cœur des négociations diplomatiques avec les États-Unis.

    La question avait déjà été discutée en février 2017 lors d’une première rencontre à Washington entre le Premier ministre et criminel de guerre israélien, Benjamin Netanyahou, et Donald Trump.

    Pour Yisrael Katz, remettre le sujet à l’ordre du jour est pertinent au niveau du timing, peu de temps après les tirs de missiles des forces de la Résistance sur le plateau du Golan occupé dans la nuit de mercredi à jeudi du 10 mai dernier.

    Cette fameuse « nuit des missiles » durant laquelle 55 missiles ont été tirés en direction des positions militaires israéliennes, provoquant des explosions énormes et contraignants les colons du Golan et du nord de la Palestine occupée à descendre dans les abris. Une première depuis 1967.

    «C’est le moment parfait pour prendre une telle décision. La réponse la plus douloureuse que l’on puisse infliger aux Iraniens serait de reconnaître la souveraineté d’Israël sur le Golan avec une déclaration américaine, une proclamation présidentielle gravée dans le marbre législatif» a ainsi déclaré le ministre, qui a également exprimé son optimisme en affirmant que Washington accéderait «avec une forte probabilité» à cette demande, d’ici «quelques mois environ».

    Ce dernier a toutes les raisons d’être confiant étant donné que les principales exigences israéliennes ont été satisfaites par le président Trump, qui n’a pas hésité pour cela à violer toutes les règles du droit international à la face du monde entier.

    En effet, une telle démarche s’inscrirait dans la droite ligne de la sortie des États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien et de sa reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël. Deux décisions « hors la loi » qui ont été unanimement condamnées par l’immense majorité des pays de la communauté internationale, y compris par les alliés des américains.

    Cela ne risque pas d’empêcher de dormir Donald Trump, ni ses donneurs d’ordre israéliens, qui ont déjà mis en branle leurs réseaux de lobbying afin soumettre le congrès US à leurs exigences.

    C’est dans ce sens que le représentant républicain de Floride, Ron DeSantis, a proposé au comité des affaires étrangères du Congrès, dont il est membre, une résolution demandant la reconnaissance de la souveraineté israélienne sur le Golan occupé.

    Malheureusement pour l’obligé d’Israël, Ron DeSantis, la résolution avancée a été retirée de l’agenda de la chambre des représentants suite à la décision de son président Paul Ryan. Le projet de loi a donc été écarté et ne sera pas voté dans le cadre de la loi d’autorisation de la Défense nationale, que la Chambre a adoptée.

    Le site d’information « Washington Free Beacon » a cité des responsables non-identifiés disant que les leaders Républicains à la Chambre avaient empêché un vote sur la proposition, des membres de l’administration Trump ayant fait pression sur le président de la Chambre Paul Ryan. Les responsables de la Maison Blanche ont nié leur implication.

    Y aurait-ils donc encore quelques responsables politiques américains osant de ne pas obéir aux injonctions sionistes et respectant encore les règles de base du droit international ?

    La réaction du lobby tout-puissant est tombée via l’ « organisation sioniste d’Amérique » (ZOA), qui a condamné les « efforts internes » visant à empêcher le vote sur la proposition.

    « La ZOA a soutenu avec force la résolution de DeSantis, que nous considérons comme un développement important et vital dans la réalisation de la reconnaissance de l’importance stratégique et sécuritaire du plateau pour Israël », a noté le chef du groupe, Mort Klein, dans un communiqué.

    Klein a également appelé d’autres groupes pro-israéliens et le président américain Donald Trump à soutenir la résolution. La machine de lobbying sioniste n’en est donc qu’à ses débuts et nul doute que l’entité criminelle israélienne ne cessera pas ses pressions sur le président Trump, jusqu’à ce qu’il accède à ses revendications concernant le Golan occupé.

    Mais après tout, Tel-Aviv aurait tort de ne pas insister, avec un président qui a cédé à toutes ses exigences jusqu’à présent, et qui ne saurait s’arrêter en si bon chemin.
    Parti Anti Sioniste

  • #2
    Dans un article publié le samedi 2 juin, le journal libanais Al-Binaarevient sur les déplacements des officiels israéliens ces deux dernières années en Russie et écrit :

    « Moscou a bien accompli sa mission qui consistait à lutter efficacement contre le terrorisme. Mais cette lutte entre désormais dans une phase bien délicate. Dans le Sud syrien, où les terroristes takfiristes sont largement présents, la Russie mène une intense activité diplomatique pour empêcher qu’une guerre n’éclate, car le sud de la Syrie est à la fois frontalier de la Jordanie mais aussi et surtout d’Israël.

    Mais pour éviter une guerre qui impliquerait à terme Tel-Aviv, la Russie est-elle prête à pousser l’Iran et le Hezbollah vers la sortie ? Toute raison gardée, il est difficile de répondre par affirmative à cette interrogation, surtout que le temps joue en faveur de l’axe de la Résistance et que l’armée syrienne avance presque sur tous les fronts face aux terroristes.

    Alors comment interpréter l’appel russe au retrait de l’Iran et du Hezbollah du sud de la Syrie ? En effet, dans toute cette histoire, les analystes laissent volontairement passer un point d’une importance capitale : l’accord qui semble avoir été conclu, du moins oralement, entre Russes et Israéliens prévoit le départ du Hezbollah et d’autres forces pro-iraniennes en échange d’un retour de la souveraineté de l’État syrien sur les frontières sud de la Syrie et, surtout, sur le Golan. Ce n’est pas de gaieté de cœur qu’Israël fait un choix si douloureux, surtout que l’annexion du Golan lui semblait acquise.

    À vrai dire, le duo Iran-Russie mène là un jeu d’une extrême intelligence. Moscou a placé Israël face à un dilemme : avoir à coexister avec l’Iran et le Hezbollah au Golan ou reconnaître la souveraineté syrienne sur ces hauteurs stratégiques. Mais au stade où en est Israël, il voit presque en Assad un allié de circonstance qui lui éviterait au moins dans l’immédiat le face-à-face avec l’adversaire iranien.

    Si le plan russe de sécurisation du Sud syrien aboutit, Israël évitera le pire. Après tout, il peut se consoler du transfert de l’ambassade US à Qods, décidé par Trump, qui n’est pas une maigre consolation. Mais si d’aventure il décidait de dire non à Poutine, les choses risqueraient de se compliquer gravement : les alliés d’Assad ont trop lutté pour le laisser tomber, alors qu’il est à deux pas de la victoire. »

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    • #3


      hadi hya
      وقد طوَّفتُ في الآفاق حتى رضيتُ من الغنيمة بالإيابِ

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