MIS À JOUR LE 04/06/18 À 20H52
PSA « est en contact avec les autorités américaines pour envisager une dérogation », « avec le support du gouvernement français », dans l’espoir de poursuivre son activité…
Le constructeur automobile français PSA a annoncé ce lundi qu’il préparait son retrait d’Iran, son premier marché étranger en volume, pour respecter l’embargo vis-à-vis de Téhéran imposé par les Etats-Unis après leur retrait de l’accord sur le nucléaire iranien.
Le groupe PSA, dont les marques Peugeot et Citroën avaient formé des sociétés communes en Iran, a annoncé dans un communiqué avoir « commencé le processus de suspension des activités de ses JV [joint-ventures], afin de se conformer à la loi américaine d’ici au 6 août 2018 ».
Un marché iranien minime
PSA avait vendu l’an dernier 444 600 véhicules en Iran, pays où il est traditionnellement bien implanté et qui constituait son premier marché étranger devant la Chine (382 800 unités), le Royaume-Uni (279 100), l’Italie (265 200) et l'Allemagne (257 800).
Le deuxième constructeur européen affirme cependant que l’importance du marché iranien restait minime en termes financiers. Les activités de PSA en Iran représentent « moins de 1 % de son chiffre d’affaires », affirme le groupe. Cette annonce « ne modifie ni les objectifs généraux » de son plan stratégique Push to Pass, ni « les orientations financières actuelles », a-t-il précisé.
Le constructeur envisage une dérogation
PSA souligne aussi qu’il « est en contact avec les autorités américaines pour envisager une dérogation », « avec le support du gouvernement français », dans l’espoir de poursuivre son activité.
Le 8 mai, Donald Trump a annoncé que son pays se retirait de l’accord historique signé en 2015 entre des grandes puissances et l’Iran, en vertu duquel Téhéran avait accepté de brider son programme nucléaire en échange de la levée d’une partie des sanctions internationales.
Les Etats-Unis ont annoncé le retour des sanctions américaines contre l’Iran ainsi que contre toutes les entreprises ayant des liens avec la République islamique. Les Américains ont donné à ces dernières un délai de 90 à 180 jours pour se retirer d’Iran.
20 minutes .fr
PSA « est en contact avec les autorités américaines pour envisager une dérogation », « avec le support du gouvernement français », dans l’espoir de poursuivre son activité…
Le constructeur automobile français PSA a annoncé ce lundi qu’il préparait son retrait d’Iran, son premier marché étranger en volume, pour respecter l’embargo vis-à-vis de Téhéran imposé par les Etats-Unis après leur retrait de l’accord sur le nucléaire iranien.
Le groupe PSA, dont les marques Peugeot et Citroën avaient formé des sociétés communes en Iran, a annoncé dans un communiqué avoir « commencé le processus de suspension des activités de ses JV [joint-ventures], afin de se conformer à la loi américaine d’ici au 6 août 2018 ».
Un marché iranien minime
PSA avait vendu l’an dernier 444 600 véhicules en Iran, pays où il est traditionnellement bien implanté et qui constituait son premier marché étranger devant la Chine (382 800 unités), le Royaume-Uni (279 100), l’Italie (265 200) et l'Allemagne (257 800).
Le deuxième constructeur européen affirme cependant que l’importance du marché iranien restait minime en termes financiers. Les activités de PSA en Iran représentent « moins de 1 % de son chiffre d’affaires », affirme le groupe. Cette annonce « ne modifie ni les objectifs généraux » de son plan stratégique Push to Pass, ni « les orientations financières actuelles », a-t-il précisé.
Le constructeur envisage une dérogation
PSA souligne aussi qu’il « est en contact avec les autorités américaines pour envisager une dérogation », « avec le support du gouvernement français », dans l’espoir de poursuivre son activité.
Le 8 mai, Donald Trump a annoncé que son pays se retirait de l’accord historique signé en 2015 entre des grandes puissances et l’Iran, en vertu duquel Téhéran avait accepté de brider son programme nucléaire en échange de la levée d’une partie des sanctions internationales.
Les Etats-Unis ont annoncé le retour des sanctions américaines contre l’Iran ainsi que contre toutes les entreprises ayant des liens avec la République islamique. Les Américains ont donné à ces dernières un délai de 90 à 180 jours pour se retirer d’Iran.
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