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Electricité: Crise sur le Maroc

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  • Electricité: Crise sur le Maroc

    Electricité: Crise sur le pays

    · Les coupures de courant reviennent en 2008

    · Plan d’urgence de l’ONE pour ne pas revivre les années 90

    · Centrale de Cap Ghir: Une “urgence nationale”

    Grosse ombre au tableau dans l’euphorie économique ambiante. Le spectre des coupures de courant électrique n’a finalement pas disparu. Et les années à venir s’annoncent même difficiles. L’Office national de l’électricité (ONE) n’y va pas par quatre chemins. Retard dans les investissements depuis 2002, consommation largement supérieure aux estimations… Les justifications ne manquent pas, mais le constat est là. A partir de 2008 et sur une période d’au moins 2 ans, l’Office ne pourra plus faire face à la demande. «Sur le court terme, nous sommes déjà en difficulté, il faut réagir tout de suite pour le moyen terme, et des investissements s’imposent», déclare-t-on à l’Office. D’où, entre autres, l’urgence de la centrale Cap Ghir. Sujet à polémique tant elle est jugée nocive à l’environnement (cf. www.leconomiste.com). La centrale, à construire dans la région d’Agadir, est considérée comme une obligation nationale par l’Office, «Nous n’avons pas les moyens de refuser une centrale avec le développement que connaît la région Sud» (croissance de 11,3% de consommation électrique contre 8,1% au niveau national, en raison des activités touristiques). Avec une pluviométrie aléatoire et l’absence de gaz, le charbon reste le combustible le plus intéressant avec un kWh des plus compétitifs. D’autant plus, souligne l’Office, qu’il existe aujourd’hui une technologie dite charbon propre qui permet de minimiser l’impact sur l’environnement.
    Autre obstacle mis en avant par le pourvoyeur national, la politique de tarification. L’ONE est en quelque sorte une «caisse de compensation», le renchérissement des prix des combustibles n’a pas été répercuté sur les tarifs au regard du «rôle social» de l’institution. Conséquence, la trésorerie en prend un sérieux coup. Celle-ci conjuguée à la flambée des prix des combustibles compromet la capacité d’investissement à un moment où le besoin s’en ressent.
    Déficit électrique, délestages, coupures… Ces mots ne sont pas sans rappeler la crise du début des années 90 qui avait frappé le tissu industriel et économique du pays. La situation avait été très mal vécue par les industriels, d’autant plus que les coupures n’étaient pas annoncées à l’avance. Pour y pallier, les opérateurs casablancais avaient eu à débourser pas moins de 30 millions de DH pour l’achat de groupes électrogènes (cf. www.leconomiste.com).
    Pas question de revivre le même désordre. L’ONE prend le taureau par les cornes et part en croisade. Objectif: minimiser les dégâts au niveau de la demande. Un plan d’urgence incluant aussi bien les grands comptes que le Résidentiel.
    Pour les grosses industries, l’issue serait l’autoproduction. L’Office en a déjà fait la promotion auprès de la CGEM. L’offre «Energipro» visant à promouvoir les énergies renouvelables a déjà conquis des cimentiers (cf.www.leconomiste.com). Reste à concrétiser la promesse du gouvernement de relever le seuil de production à 50 MW, sans laquelle la proposition n’offre que de maigres avantages. Une batterie de mesures est aussi proposée pour optimiser la consommation. «Le problème est dans la «mal-consommation» est non dans le niveau de consommation», précise-t-on au niveau de l’ONE. L’offre Optima propose d’aider à mieux planifier les arrêts de maintenance pour cadrer avec les périodes difficiles, disposer de diagnostic complets de consommation et de qualité des installation et d’alimentation.
    L’ONE prendra aussi son bâton de pèlerin pour sillonner les régions: réunions sectorielles pour sensibiliser à la problématique offre-demande, à l’importance des effacements en période de pointe, un plan d’aménagement de la charge…
    Cependant, le pic de consommation n’est pas dans l’industrie. La demande à travers la basse tension est la plus forte. Là aussi il y a du travail. L’instauration de l’horaire continu est à ce titre une aubaine. L’ONE pousse de plus en plus à la mise en place du GMT + 1 ou à s’aligner sur l’horaire européen. Le gouvernement y est apparemment très sensible. L’éclairage représentant l’essentiel de la facture résidentielle, l’utilisation des ampoules basse consommation est aussi encouragée.
    Dans ces conditions, peut-on toujours envisager la libéralisation du secteur? Maintes fois annoncée, elle paraît aujourd’hui compromise, du moins tout le temps de la crise.

    L'economiste

    ------------------------------------------------------------------------

    Quelle alternative à la crise annoncée? Espérer une pluviométrie abondante pour alimenter les barrages hydroélectriques? En 2006, année exceptionnelle, les réserves totales des barrages hydroélectriques ont atteint 6,5 milliards de m3, contre 4,9 milliards en 2005. Avec 1.585,3 GWh, la production hydraulique a contribué à hauteur de 7,2% dans la satisfaction de l’énergie totale injectée. Nous ne pourrons probablement pas en espérer autant en 2007.
    Quid de l’interconnexion? Celle-ci ne garantie pas l’alimentation de façon pérenne et dépend des besoins et de la production de nos voisins ibériques. Un hiver trop froid de l’autre côté de la Méditerranée, nécessitant des efforts en chauffage, ou un été trop chaud et animé, risquent de compromettre ce mode d’approvisionnement. Une alternative beaucoup trop aléatoire. En définitive, l’ONE prône une consommation responsable qui implique tout le monde.

    Amine BOUSHABA
    Dernière modification par jawzia, 28 février 2007, 17h21.

  • #2
    · Plan d’urgence de l’ONE pour ne pas revivre les années 90

    · Centrale de Cap Ghir: Une “urgence nationale”
    L'ONE est face à une demande en trés forte hausse 11 % pour certaines régions. L'ONE ne connaitra pas cette crise c'est une entreprise sérieuse depuis sa remise à niveau en 90 mais elle devra travailler plus.

    Grosse ombre au tableau dans l’euphorie économique ambiante.
    C'est le problème des augmentations économiques trop rapide, la machine chauffe. Beaucoup de personne misaient sur la faillite de l'ONE avec la hausse du pétrole et actuellement c'est l'inverse.

    Cependant, le pic de consommation n’est pas dans l’industrie. La demande à travers la basse tension est la plus forte. Là aussi il y a du travail. L’instauration de l’horaire continu est à ce titre une aubaine. L’ONE pousse de plus en plus à la mise en place du GMT + 1 ou à s’aligner sur l’horaire européen. Le gouvernement y est apparemment très sensible. L’éclairage représentant l’essentiel de la facture résidentielle, l’utilisation des ampoules basse consommation est aussi encouragée.
    Dans ces conditions, peut-on toujours envisager la libéralisation du secteur? Maintes fois annoncée, elle paraît aujourd’hui compromise, du moins tout le temps de la crise.
    L'alignement sur l'Europe serait une bonne chose est permetrait d'économiser d'importante quantité d'énergie avec l'horaire d'été et d'hiver.

    L’offre «Energipro» visant à promouvoir les énergies renouvelables a déjà conquis des cimentiers (cf.www.leconomiste.com). Reste à concrétiser la promesse du gouvernement de relever le seuil de production à 50 MW, sans laquelle la proposition n’offre que de maigres avantages.
    Les prochains parcs éoliens d'Agadir, Layounne et Dakhla viendront compléter l'offre éolien ONE en plus des parcs éoliens privés industriels porté au seuil de 50 MW au lieu de 10 MW.

    le charbon reste le combustible le plus intéressant avec un kWh des plus compétitifs.
    C'est le modéle sud africain.
    Dernière modification par sphinx, 28 février 2007, 17h11.

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    • #3
      L'art de rendre toutes les choses catastrophique

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      • #4
        lol on achetera de l'electricité a l'europe et l'algerie pour compenser voila tout

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        • #5
          Mr younes MAAMAR DG de l'ONE fait du bon travail, en plus il a de l'expérience dans le domaine, pour trouver une solution et il est en bonne voie, même si son arrivée à ce poste est un peu tardive.
          إِن تَنصُرُوا الله ينصُركُم الله، الوطن، الملك

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          • #6
            Le DG de l'ONE a changé plusieurs directeurs regionaux, plusieurs directeurs centraux ont démissioné dernièrement.
            Coté investissement , je crois que le gouvernement doit penser au problème de production éléctrique avant que ca soit trot tard.

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            • #7
              on peut dire que le maroc est tombé au niveau des USA ,quel degringolade ......aux USA ç qql que chose de normal les coupure de courrant l'été quant tous les climatiseur sont a fond
              tu tombe je tombe car mane e mane
              après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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              • #8
                L'art de rendre toutes les choses catastrophique
                et c'est quand qu'on verra la vie en Rose ???

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                • #9
                  les delestages , c'est pour 2008 . Pas de delestage connus depuis 95. Mais des coupures de très courtes durées sont connus en montagne quand il ya des orages.
                  Ca risque de faire mal à l'industrie le manque de jus à partir de l'année prochaine.Des têtes vont sauter à cause de ca.

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                  • #10
                    Le seul hic est que cette station de cap ghir va fonctionner avec du charbon, don energie non durable et polluante et le drole c'est que l'ONE desire l'installer prés d'une zone touristique en construction, contradiction avec la vision touristique du maroc. En outre un quai doit etre construit pour recevoir les navires de charbon.

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                    • #11
                      Les reacteurs a charbons de derniere generations sont équipés de filtres a particules la pollution causée est donc minime, puisque meme les gazs issuent de la combustion sont en partie rebrulés.

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                      • #12
                        Et pourquoi l'ONE refuse de mener une etude d'impact sur l'environnnement en ayant recours à un cabinet independant?

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                        • #13
                          C'est le problème des augmentations économiques trop rapide, la machine chauffe
                          Voilà l'analyse d'un economiste marocain (M. Drissi Bakhkhat Enseignant-chercheur en sciences économiques).
                          A propos de cette la croissance économique, je parle de propagande parce que le gouvernement veut limiter notre attention sur la performance de l'économie marocaine à l'année 2006 seule. Une année qui a été «exceptionnelle» selon ce même journaliste de L'Economiste. Exceptionnelle, cela veut dire que cela n'est pas arrivé souvent et qu'une telle performance sera toujours un exploit rare qui dépend de beaucoup de facteurs dont les conditions climatiques et les prix des matières premières.

                          Quel a été le taux de croissance au Maroc sous ce gouvernement? Sûrement pas 8.1%! J'avais présenté dans ce billet un graphique du taux de croissance de l'économie marocaine avec 1998 comme année de base. Sur la période non exceptionnelle 1999-2005, le taux de croissance moyen a été d'environ 3.8%. Si on y inclut l'année exceptionnelle 2006, alors on obtient un taux moyen de 4.3%. Et, sous la politique du gouvernement actuel, comment l'économie va-t-elle évoluer cette année? L'année 2007 sera-t-elle également exceptionnelle?

                          Dans ses estimations récentes, des estimations très optimistes parce qu'elles sont faites sous deux hypothèses qui risquent fort de ne pas se réaliser (pluviométrie normale et baisse du cours du pétrole!), le Haut Commissariat au Plan (HCP), dirigé par un membre du même parti politique que celui du Ministre des finances, prévoit un taux de croissance de 1.6% pour 2007. Dans la presse, cependant, on a retenu le taux le plus optimiste de 3%.

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                          • #14
                            tu es hors sujet jawzia,si tu veux parler des previsions de croissance de l'economie marocaine pour l'année 2007 ouvre un nouveau thread.

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                            • #15
                              tu es hors sujet jawzia
                              Monsieur se prendrait-il pour un modérateur ? Donc pour ce qu'il n'est pas. En plus au bout de 10 posts. Mince alors.

                              Aach Men Aaraf Kadrou.

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