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Message sanitaire afin de lutter contre l'obésité

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  • Message sanitaire afin de lutter contre l'obésité

    A partir du 1er Mars sera mis en place des messages publicitaires destinés à prôner une meilleure hygiène alimentaire afin de lutter notamment contre l'obésité. Ainsi on trouvera des messages nous disant ceci "évitez de grignoter entre les repas", "évitez de manger trop gras, trop sucré, trop salé", "pratiquez une activité physique régulière", ou "mangez au moins cinq fruits et légumes par jour". "
    UFC que Choisir trouve cela inutile mais je pense que c'est une mesure à prendre parmi d'autres et que la prévention et l'information sont toujours à la base de tout changements notable et la pub est bon segment. Pourquoi ne pas l'essayer?

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    A partir du 1er mars, les publicités pour des produits alimentaires diffusées notamment à la télévision seront agrémentées d'un message sanitaire prônant une meilleure hygiène de vie. Cette disposition, contenue dans la loi de santé publique votée en août 2004, donne le choix entre quatre messages (lire ci-dessous) à insérer au bas de l'écran. Les annonceurs qui s'y refuseraient devront verser 1,5 % du montant de leurs dépenses publicitaires à l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé. «Une galéjade», estime l'UFC-Que choisir.

    Impact.

    L'association de consommateurs aurait en effet voulu que les pouvoirs publics aillent beaucoup plus loin. Elle qui se penche depuis toujours sur le contenu des réfrigérateurs et des placards des consommateurs, a déjà démontré à maintes reprises l'impact de la publicité télévisée sur le comportement des enfants. «Nous ne sommes pas des ayatollahs de la réglementation», se défend Alain Bazot, président de l'UFC. Nous avons toujours eu le souci de l'alimentation, et la lutte contre l'obésité est pour nous une priorité de mobilisation.» Et de rappeler les différents avis d'experts sur l'obésité.
    Dès 2000 tout d'abord, l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) se sont prononcés pour une interdiction pure et simple des publicités vantant les produits alimentaires les plus gras ou les plus sucrés pendant les programmes destinés aux enfants. Puis l'année suivante, le Programme national de nutrition et de santé a été mis en place.

    Parallèlement, une prise de conscience collective s'est opérée sur l'obésité en France (20 millions de gens «en surpoids», dont 5,9 millions d'obèses). «Faut-il attendre de se retrouver dans la même situation qu'aux Etats-Unis ?» s'impatiente l'UFC.


    Bandeau.


    De fait, il aura fallu près de trois ans entre le vote de la loi de santé publique et l'obligation de diffuser ces messages. Prenant les devants, l'UFC a soumis à 704 personnes (dont la moitié d'enfants) une publicité pour des céréales Lion flanquée d'un bandeau sanitaire. Bilan : 91 % des sondés n'ont pas saisi le caractère nutritionnellement déséquilibré du produit. D'après l'UFC, ces difficultés de compréhension sont criantes parmi les catégories socioprofessionnelles défavorisées et les enfants en surpoids : «Ces personnes étant celles que le message était censé viser, nous pouvons affirmer que le message sanitaire rate sa cible», conclut l'association.

    D'aucuns pourront s'étonner que l'UFC veuille ainsi dicter des recettes plus légères à l'industrie, et mettre ses concitoyens au régime. Jamais à court d'arguments, l'UFC rappelle que 30 % des enfants les plus exposés à la pub sont également ceux qui ont l'alimentation la plus déséquilibrée. Et, selon la Direction générale de la santé, 70 % des spots diffusés pendant les programmes pour enfants proposent des produits sucrés ou gras (desserts lactés, biscuits, etc.). Enfin, d'autres pays sont déjà passés à l'action. Le Québec interdit toute pub pendant les programmes jeunesse. L'Italie interdit les coupures publicitaires pendant les dessins animés. Pour tous ceux-là, la vulnérabilité des enfants ne fait pas de doute.

    Par Libé
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