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L’Algérie est en droit d’imposer des taxes sur tous les produits importés de l’UE

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  • L’Algérie est en droit d’imposer des taxes sur tous les produits importés de l’UE

    «La bataille de 2018 est de conquérir des marchés à l’extérieur», avait déclaré Ahmed Ouyahia jeudi dernier, une déclaration perçue comme un signal d’espoir selon le président de l’Association nationale des exportateurs algériens Ali Bey Naceri qui précise que les opérateurs économiques attendent que cette annonce soit concrétisée «par des actes sur le terrain».
    Le président de l’Anexal s’est exprimé hier à l’occasion de son passage sur les ondes de la Chaîne 3 sur l’exportation hors hydrocarbures devenue un acte stratégique pour le gouvernement ainsi que les entraves à l’opération d’exportation.
    M. Ali Bey Naceri fait état de signaux positifs au niveau d’un certain nombre de ministères, traduisant une volonté d’aller à la conquête de marchés à l’international tous les ministres se sont mis de la partie et ça veut dire qu’il y a prise de conscience», a-t-il affirmé en indiquant qu’une stratégie se prépare ainsi qu’une dynamique qui reste à consolider en jouant sur la compétitivité. «Il y a une stratégie qui se prépare en Algérie. Ce qui n’existait pas avant». En rappelant l’existence de 282 produits exportés, Ali Naceri Bey revient sur les obstacles soulevés par les exportateurs algériens dont la représentation bancaire à l’étranger. Le président de l’Anexal estime que «l’absence de ces dernières constitue le principal frein aux entreprises potentiellement exportatrices», d’où la nécessité d’avoir cette présence bancaire à l’international. M. Naceri en appelle à un soutien et à une assistance sans faille des pouvoirs publics afin que les entreprises exportatrices réussissent leur pari. «On a besoin de plus d’efforts du gouvernement car l’Algérie va vers des marchés où il n’y a pratiquement pas de place et dont l’effort sera plus laborieux» a-t-il souligné. «Nous allons atteindre les 2,5 à 3 milliards de dollars d’exportations en 2018. Déjà, l’Algérie enregistre une augmentation de 60% d’exportation durant ce premier trimestre.
    Le véritable défi en matière d’exportation hors hydrocarbures suite à l’annonce du démantèlement tarifaire prévu en 2020, c’est l’accord d’association avec l’Union européenne. Faudrait-il y rester ou bien le quitter ? «La réalité, c’est qu’on n’a rien fait, depuis 2010, pour mettre nos entreprises en ordre de bataille», faute d’une étude d’impacts destinée à évaluer le contenu de cet accord. Le niveau moyen des importations en provenance de l’UE se chiffre à 20 milliards de dollars et que cet accord prévoit une exonération fiscale de 18%. M. Naceri note qu'en dépit de ses difficultés en liquidités, l’Algérie a continué à assumer cette perte, dont il estime la valeur à 3,5 milliards de dollars en revenant sur l’historique de l’accord d’association et l’espace d’échange qui continue à s’élargir en donnant des exemples constituant les failles et les dangers de cet accord qu’il faudrait réévaluer.
    Face à cette situation, l’Algérie est en droit d’appliquer la réciprocité en imposant des taxes sur tous les produits importés à partir de cette zone selon l’intervenant, estimant qu’il faut une réévaluation de l’impact de cet accord avec l’UE «on a besoin de faire une simulation pour 2020 malgré le gel des importations, ils ont une moyenne de 16% par pays membre et ils n’ont pas été impactés au contraire, les chiffres d’affaires de plusieurs pays membres ont augmenté» en donnant des exemples de la France et l’Italie.
    Abordant la question de l’exportation vers l’Afrique, l’intervenant a précisé que pour réussir cette approche, il faut améliorer la logistique, aller vers la signature d’accords commerciaux avec les pays africains et permettre à ce que les banques accompagnent les opérateurs «on ne peut plus se contenter de vendre par correspondance», a estimé M. Naceri, ajoutant qu’il faut «donner de la confiance à nos entreprises».
    Ilhem Tir
    LESOIR
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    l'algerie croit etre en position de taxer les importations d'europe ... elle se prend pour les etat-unis ... elle oublie que l'europe peut la mettre k.o. en moins de temps qu'il ne faut pour le dire --> imposer le seul produit que l'algerie exporte: le gaz, et l'algerie est renvoyée à la queue du tiers monde.

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    • #3
      http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=424293
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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      • #4
        Envoyé par affelay
        elle se prend pour les etat-unis
        oui c pas un pays de babouches

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        • #5
          l'algerie croit etre en position de taxer les importations d'europe ... elle se prend pour les etat-unis ...
          Dans quel pays ou les taxes ne sont pas appliquées a l'Union Européenne?

          elle oublie que l'europe peut la mettre k.o. en moins de temps qu'il ne faut pour le dire --> imposer le seul produit que l'algerie exporte: le gaz, et l'algerie est renvoyée à la queue du tiers monde.
          Évitez ce langage qui mène a rien?
          Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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