Nouveau rebondissement dans le procès de Khaled Nezzar en Suisse. Selon toute vraisemblance, l’ancien ministre de la Défense nationale n’est toujours pas tiré d’affaire, car un juge suisse a refusé de classer une affaire où le tonitruant général est accusé, par trois Algériens, de torture et de détentions arbitraires.
La Cour des plaintes du Tribunal pénal fédéral (TPF) suisse a admis les recours déposés par les trois intéressés contre l’ordonnance de classement rendue par le Ministère public de la Confédération (MPC) le 4 janvier 2017.
Se basant sur les preuves amenées par les parties plaignantes et les nombreuses auditions réalisées par le MPC, dont celle de Khaled Nezzar et celle d’un témoin qui relate l’assassinat de deux membres du Front islamique du salut (FIS-dissous) en Allemagne, les juges ont considéré que le général ne pouvait ignorer les crimes perpétrés.
Le Tribunal pénal fédéral renvoie donc sa copie au Ministère public de la Confédération. Ce dernier considère que les crimes commis l’ont bien été dans le cadre d’un « conflit armé non international » qui a eu lieu en Algérie notamment durant la période où Khaled Nezzar était à la tète du ministère de la Défense entre 1992 et 1994.
L’ex-homme fort du régime pourrait donc faire l’objet d’accusations de crimes de guerre, voire même de crimes contre l’humanité. Le TPF va jusqu’à évoquer « une attaque généralisée ou systématique lancée contre la population civile».
Algérie Focus
La Cour des plaintes du Tribunal pénal fédéral (TPF) suisse a admis les recours déposés par les trois intéressés contre l’ordonnance de classement rendue par le Ministère public de la Confédération (MPC) le 4 janvier 2017.
Se basant sur les preuves amenées par les parties plaignantes et les nombreuses auditions réalisées par le MPC, dont celle de Khaled Nezzar et celle d’un témoin qui relate l’assassinat de deux membres du Front islamique du salut (FIS-dissous) en Allemagne, les juges ont considéré que le général ne pouvait ignorer les crimes perpétrés.
Le Tribunal pénal fédéral renvoie donc sa copie au Ministère public de la Confédération. Ce dernier considère que les crimes commis l’ont bien été dans le cadre d’un « conflit armé non international » qui a eu lieu en Algérie notamment durant la période où Khaled Nezzar était à la tète du ministère de la Défense entre 1992 et 1994.
L’ex-homme fort du régime pourrait donc faire l’objet d’accusations de crimes de guerre, voire même de crimes contre l’humanité. Le TPF va jusqu’à évoquer « une attaque généralisée ou systématique lancée contre la population civile».
Algérie Focus
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