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Liban: Israël fait marche arrière

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  • Liban: Israël fait marche arrière

    Car au Liban plus rien ne peut être décidé sans les forces qui détiennent la majorité au Parlement. Un Parlement désormais vêtu de couleurs de la Résistance.

    Tel-Aviv aurait proposé d'amorcer un dialogue avec le Liban au sujet des divergences sur les frontières terrestres, aériennes et maritimes ainsi que des fermes libanaises de Chebaa qu'il occupe illégalement.

    Par l’intermédiaire des États-Unis, Tel-Aviv aurait donc proposé un dialogue avec le Liban au sujet des "litiges frontaliers" terrestres, aériennes et maritimes. Israël serait aussi disposé à parler des fermes de Chebaa, a annoncé Nabih Berri, président du Parlement libanais.

    « Une délégation du Congrès américain s’est rendue la semaine dernière au Liban. Les autorités américaines nous ont fait part, à moi et au président Michel Aoun, de la volonté d’Israël d’engager un dialogue concernant les frontières », a précisé Nabih Berri.

    Le président du Parlement libanais a également indiqué que son pays avait demandé à la délégation américaine que le gouvernement US confirme officiellement cette proposition.

    En allusion aux déclarations du ministre israélien de l’Énergie, Berri les a qualifiées d’opportunité pour le Liban pour réhabiliter ses droits. A vrai dire, il s'agit là d'un aveu d'impuissance israélien. Les territoires occupés par le régime de Tel-Aviv sont souvent considérés par ce dernier comme être sa "propriété" qu'il refuse de rendre. C'est le cas du Golan syrien que Tel-Aviv occupent depuis plus de 40 ans et qu'il ne veut rendre à aucun prix. Qu'Israël se voit désormais dans l'obligation de demander à dialoguer avec le Liban, il y a là un signe de faiblesse et de doute.

    Le Liban et la Palestine occupée partagent une frontière terrestre longue de 79 km. Israël occupe les fermes de Chebaa et les collines de Kafr Chouba. Israël s'est aussi emparé des réserves gazières libanaises en Méditerranée qu'il exploite à satiété allant jusqu'à en planifier l'exportation en Europe via le détroit de Bab el-Mandeb.

    Le secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, a déjà mis en garde Israël, en affirmant que le Liban ne permettrait pas à Israël de détourner ses richesses et qu'au besoin, il se défendrait par voie militaire.
    Pars Today
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