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Les autorités ont interdit au mouvement islamiste Al Adl Wal Ihsan (AWI) d’organiser des veillées religieuses et des prières nocturnes pendant le ramadan. DR
Les autorités marocaines ont interdit au mouvement islamiste Al Adl Wal Ihsane (AWI), interdit mais toléré, d’organiser des veillées religieuses et des prières nocturnes dans des mosquées du nord-est du Maroc pendant le ramadan, a-t-il fait savoir dans un communiqué, relayé par l'agence Efe.
Sur son site, AWI regrette que les autorités aient délogé hier soir douze mosquées et l’aient empêché d’effectuer l’itikaf, une sorte de retraite spirituelle lors de laquelle des prières sont observées durant les dix dernières nuits du ramadan.
L’association précise que cinq mosquées ont été délogées à Oujda – considéré comme son fief –, deux à Berkane, deux autres à Zaïo, en plus d’une autre à Madagh, Ahfir et Taourirt. Des membres d’Al Adl Wal Ihsane ont récemment tenu des sit-in devant les mosquées fermées pour dénoncer la décision des autorités.
Le période du ramadan est souvent propice à un regain de tensions entre ce mouvement et les autorités marocaines, lorsque la police empêche les fidèles d’organiser des prières nocturnes.
L’agence Efe rappelle qu’Al Adl Wal Ihsane est un mouvement interdit parce qu’il ne reconnaît pas le caractère monarchique de l’Etat, ni l’autorité religieuse du roi. Il rejette toute forme de violence, mais nie la légitimité des institutions marocaines.
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Les autorités marocaines ont interdit au mouvement islamiste Al Adl Wal Ihsane (AWI), interdit mais toléré, d’organiser des veillées religieuses et des prières nocturnes dans des mosquées du nord-est du Maroc pendant le ramadan, a-t-il fait savoir dans un communiqué, relayé par l'agence Efe.
Sur son site, AWI regrette que les autorités aient délogé hier soir douze mosquées et l’aient empêché d’effectuer l’itikaf, une sorte de retraite spirituelle lors de laquelle des prières sont observées durant les dix dernières nuits du ramadan.
L’association précise que cinq mosquées ont été délogées à Oujda – considéré comme son fief –, deux à Berkane, deux autres à Zaïo, en plus d’une autre à Madagh, Ahfir et Taourirt. Des membres d’Al Adl Wal Ihsane ont récemment tenu des sit-in devant les mosquées fermées pour dénoncer la décision des autorités.
Le période du ramadan est souvent propice à un regain de tensions entre ce mouvement et les autorités marocaines, lorsque la police empêche les fidèles d’organiser des prières nocturnes.
L’agence Efe rappelle qu’Al Adl Wal Ihsane est un mouvement interdit parce qu’il ne reconnaît pas le caractère monarchique de l’Etat, ni l’autorité religieuse du roi. Il rejette toute forme de violence, mais nie la légitimité des institutions marocaines.
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