A la veille du sommet du G7, qui risque d'être dominé par la question de la guerre commerciale menée par les Etats-Unis, dans une conférence de presse commune à Ottawa, Justin Trudeau et Emmanuel Macron ont choisi de défendre le multilatéralisme face à une Amérique de Trump qui risque de se trouver bien isolée à la Malbaie.
Avec notre envoyée spéciale à Ottawa, Mounia Daoudi
Souriants, courtois, mais fermes. C'est ainsi que Justin Trudeau et Emmanuel Macron entendent se comporter face à Donald Trump, attendu demain à la Malbaie. Les deux dirigeants n'ont pas l'intention de céder aux menaces du président américain qui, au nom de la sacro-sainte sécurité nationale, est prêt, selon eux, à sacrifier des décennies de coopération multilatérale sur le plan du commerce, mais aussi de la sécurité internationale.
« On ne fait pas de guerre commerciale à ses alliés », a lancé Emmanuel Macron. Le chef de l'Etat français a eu des mots très durs vis-à-vis de son ami Donald Trump en affirmant que personne n'est éternel et que les engagements pris par les gouvernements les dépassent.
S'achemine-t-on vers un G6+1, comme l'affirment de nombreux analystes ? Tout porte à le croire. Une chose est sûre : les dirigeants français et canadien ne sont pas prêts à sacrifier leurs principes pour une déclaration commune. Ils ne manqueront pas de rappeler à Donald Trump que ses alliés au sein du G7 représentent un marché plus important que celui des Etats-Unis et que, in fine, ce sont les salariés américains qui seront les premiers perdants dans une guerre commerciale avec le reste du monde.
Comme à son habitude, le président américain a réagi sur Twitter. « Veuillez dire au Premier ministre Trudeau et au président Macron qu'ils imposent des droits de douane énormes aux Etats-Unis et qu'ils créent des barrières douanières non-monétaires », a déclaré Donald Trump, ajoutant avoir hâte de rencontrer les deux dirigeants ce vendredi
RFI
Avec notre envoyée spéciale à Ottawa, Mounia Daoudi
Souriants, courtois, mais fermes. C'est ainsi que Justin Trudeau et Emmanuel Macron entendent se comporter face à Donald Trump, attendu demain à la Malbaie. Les deux dirigeants n'ont pas l'intention de céder aux menaces du président américain qui, au nom de la sacro-sainte sécurité nationale, est prêt, selon eux, à sacrifier des décennies de coopération multilatérale sur le plan du commerce, mais aussi de la sécurité internationale.
« On ne fait pas de guerre commerciale à ses alliés », a lancé Emmanuel Macron. Le chef de l'Etat français a eu des mots très durs vis-à-vis de son ami Donald Trump en affirmant que personne n'est éternel et que les engagements pris par les gouvernements les dépassent.
S'achemine-t-on vers un G6+1, comme l'affirment de nombreux analystes ? Tout porte à le croire. Une chose est sûre : les dirigeants français et canadien ne sont pas prêts à sacrifier leurs principes pour une déclaration commune. Ils ne manqueront pas de rappeler à Donald Trump que ses alliés au sein du G7 représentent un marché plus important que celui des Etats-Unis et que, in fine, ce sont les salariés américains qui seront les premiers perdants dans une guerre commerciale avec le reste du monde.
Comme à son habitude, le président américain a réagi sur Twitter. « Veuillez dire au Premier ministre Trudeau et au président Macron qu'ils imposent des droits de douane énormes aux Etats-Unis et qu'ils créent des barrières douanières non-monétaires », a déclaré Donald Trump, ajoutant avoir hâte de rencontrer les deux dirigeants ce vendredi
RFI
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