Le candidat de l’UMP célèbre l’action de Jacques Chirac à l’international, et durcit son discours à l’égard des Etats-Unis.
L’action de Chirac. Nicolas Sarkozy a commencé sa conférence de presse par un hommage au chef de l’Etat. Son action depuis 12 ans a été à ses yeux, « en bien des points exemplaires », en particulier sur « l’erreur historique de la guerre en Irak ».
« Nos amis américains ». L’époque où Nicolas Sarkozy tançait « l’arrogance » de la diplomatie française semble révolue. Le candidat UMP souligne que « l’amitié, c’est être capable de leur dire la vérité quand ils ont tort. L’amitié, ce n’est pas la soumission ». Nicolas Sarkozy livre au passage quelques « conseils » à ses « amis américains », en particulier en matière écologique : « en tant que première puissance mondiale, les Etats-Unis seraient bien inspirés de montrer l’exemple, et non le contre-exemple ».
Iran, le point chaud. Pour le président de l’UMP, le nucléaire iranien sera « le dossier le plus difficile du prochain président ». « La perspective d’un Iran doté de missile nucléaire n’est pas acceptable », dit-il, en appelant de ses vœux un renforcement des sanctions. Plus largement, il propose une « banque du combustible nucléaire » placée sous l’égide de l’Onu et de l’AIEA, afin d’éviter tout dérive militaire.
Vers un parapluie nucléaire français ? « La dissuasion nucléaire, c’est l’assurance-vie de la France », estime Nicolas Sarkozy, qui promet de poursuivre les programmes en cours. Il ouvre également le débat sur l’extension du « parapluie nucléaire » français à d’autres états, « amis et alliés », soulignant que les « intérêts vitaux de la France » ne se trouvent pas tous à l’intérieur de ses frontières. Il propose également une coopération sur le nucléaire civil avec des partenaires privilégiés. L’Algérie pourrait ainsi se voir offrir « l’énergie du futur » en échange d’une coopération sur l’exploitation des champs gaziers.
Budget stable pour la Défense. « 2% du PIB est un minimum, c’est le prix de notre indépendance nationale », estime Nicolas Sarkozy, qui veut promet de maintenir « au moins au niveau actuel », le budget de la Défense. Il approuve à nouveau l’option du deuxième porte-avions, pour « assurer la permanence navale » française, et juge peu « réaliste » de compter sur l’européanisation du financement de tels équipements.
Relancer l’Europe politique. Le premier objectif du candidat UMP est de « faire sauter le verrou » de l’unanimité : « je n’accepte pas que le pays qui ne veut pas avancer empêche les 26 autres de le faire ». Il refuse de nouveau l’entrée de la Turquie, et appelle les 27 à faire des efforts budgétaires sur la Défense européenne : « chaque pays devra prendre sa part de responsabilité » en ce domaine.
Universalité des Droits de l’Homme. « Je refuse le relativisme culturel qui voudrait que certains peuples ne soient pas fait pour la démocratie », martèle Nicolas Sarkozy. A ses yeux, les valeurs et les intérêts se rejoignent, puisque « la liberté est créatrice de stabilité et de prospérité ». Dans sa ligne de mire, la Chine et la Russie : « on ne peut pas rester silencieux face aux 200.000 morts des guerres de Tchétchénie. (…) Les droits de l’homme, ça vaut pour les Tchétchènes, ça vaut pour les journalistes russes ».
De l’Afrique à l’Orient. Nicolas Sarkozy fixe quelques grandes orientations pour les régions du monde. Il souhaite un outil africain de maintien de la paix pour à terme, alléger la présence militaire sur le continent noir. Au Moyen-Orient, il compte « tout faire pour que les modérés gagnent la bataille », où ils font face aux « fanatiques », et souhaite un « état palestinien indépendant et viable ». Enfin, Nicolas Sarkozy souhaite relancer le « rêve méditerranéen », indispensable à la réalisation du « rêve européen ».
L’action de Chirac. Nicolas Sarkozy a commencé sa conférence de presse par un hommage au chef de l’Etat. Son action depuis 12 ans a été à ses yeux, « en bien des points exemplaires », en particulier sur « l’erreur historique de la guerre en Irak ».
« Nos amis américains ». L’époque où Nicolas Sarkozy tançait « l’arrogance » de la diplomatie française semble révolue. Le candidat UMP souligne que « l’amitié, c’est être capable de leur dire la vérité quand ils ont tort. L’amitié, ce n’est pas la soumission ». Nicolas Sarkozy livre au passage quelques « conseils » à ses « amis américains », en particulier en matière écologique : « en tant que première puissance mondiale, les Etats-Unis seraient bien inspirés de montrer l’exemple, et non le contre-exemple ».
Iran, le point chaud. Pour le président de l’UMP, le nucléaire iranien sera « le dossier le plus difficile du prochain président ». « La perspective d’un Iran doté de missile nucléaire n’est pas acceptable », dit-il, en appelant de ses vœux un renforcement des sanctions. Plus largement, il propose une « banque du combustible nucléaire » placée sous l’égide de l’Onu et de l’AIEA, afin d’éviter tout dérive militaire.
Vers un parapluie nucléaire français ? « La dissuasion nucléaire, c’est l’assurance-vie de la France », estime Nicolas Sarkozy, qui promet de poursuivre les programmes en cours. Il ouvre également le débat sur l’extension du « parapluie nucléaire » français à d’autres états, « amis et alliés », soulignant que les « intérêts vitaux de la France » ne se trouvent pas tous à l’intérieur de ses frontières. Il propose également une coopération sur le nucléaire civil avec des partenaires privilégiés. L’Algérie pourrait ainsi se voir offrir « l’énergie du futur » en échange d’une coopération sur l’exploitation des champs gaziers.
Budget stable pour la Défense. « 2% du PIB est un minimum, c’est le prix de notre indépendance nationale », estime Nicolas Sarkozy, qui veut promet de maintenir « au moins au niveau actuel », le budget de la Défense. Il approuve à nouveau l’option du deuxième porte-avions, pour « assurer la permanence navale » française, et juge peu « réaliste » de compter sur l’européanisation du financement de tels équipements.
Relancer l’Europe politique. Le premier objectif du candidat UMP est de « faire sauter le verrou » de l’unanimité : « je n’accepte pas que le pays qui ne veut pas avancer empêche les 26 autres de le faire ». Il refuse de nouveau l’entrée de la Turquie, et appelle les 27 à faire des efforts budgétaires sur la Défense européenne : « chaque pays devra prendre sa part de responsabilité » en ce domaine.
Universalité des Droits de l’Homme. « Je refuse le relativisme culturel qui voudrait que certains peuples ne soient pas fait pour la démocratie », martèle Nicolas Sarkozy. A ses yeux, les valeurs et les intérêts se rejoignent, puisque « la liberté est créatrice de stabilité et de prospérité ». Dans sa ligne de mire, la Chine et la Russie : « on ne peut pas rester silencieux face aux 200.000 morts des guerres de Tchétchénie. (…) Les droits de l’homme, ça vaut pour les Tchétchènes, ça vaut pour les journalistes russes ».
De l’Afrique à l’Orient. Nicolas Sarkozy fixe quelques grandes orientations pour les régions du monde. Il souhaite un outil africain de maintien de la paix pour à terme, alléger la présence militaire sur le continent noir. Au Moyen-Orient, il compte « tout faire pour que les modérés gagnent la bataille », où ils font face aux « fanatiques », et souhaite un « état palestinien indépendant et viable ». Enfin, Nicolas Sarkozy souhaite relancer le « rêve méditerranéen », indispensable à la réalisation du « rêve européen ».
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