Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Les Tekna somment la direction du Polisario de faire toute la lumière sur le crime

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Les Tekna somment la direction du Polisario de faire toute la lumière sur le crime

    es camps de Tindouf sont secoués, ces derniers jours, par la tension induite par l’assassinat de l’opposant Brahim Ould Salek à la prison de Dheibya ; crime que la direction du Polisario a maquillé en suicide, ce que rejette la tribu Yaggout à laquelle appartient le défunt.
    Cette tribu appartient à l’ensemble tribal Tekna qui compte de nombreuses tribus sahraouies et qui, réunies après le drame, ont assuré leurs cousins de leur solidarité totale.
    Lors de cette réunion, les Tekna ont examiné le dossier de l’assassinat de l’activiste politique membre du mouvement du 5 Mars et de la jeunesse du changement avant de conclure à la condamnation de l’assassinat abject perpétré par les bourreaux du Polisario auxquels ils ont adressé un ultimatum de trois jours pour obtenir des explications sur les conditions réelles de la mort du jeune homme et leur fournir des preuves convaincantes.
    Les notables de l’ensemble Tekna dans les camps de Tindouf ont exigé de la direction du Polisario de donner suite à leur ultimatum et de prouver les dires selon lesquels le jeune homme se serait pendu dans sa cellule.
    Malgré leur déplacement vers le siège du Polisario à Rabouni, ces notables n’ont pas eu de contact avec les officiels du Polisario. Selon nos sources, la première mesure que prendra la famille de l’opposant sahraoui consiste en la rencontre avec un responsable de la MINURSO en vue de lui remettre des correspondances destinées au Secrétaire général de l’ONU, au président du Conseil de sécurité et au Haut commissaire aux réfugiés, demandant l’ouverture d’une enquête juste et impartiale avant de passer à une prochaine étape qui sera dévoilée au moment opportun.
    En attendant, le chef de la tribu Yaggout à Laâyoune qui avait réuni les siens, sitôt la mort annoncée de l’opposant Ould Breika, a saisi le Secrétaire général et le Haut commissaire aux réfugiés de l’ONU indiquant que la tribu Yaggout et à travers elle l’ensemble Tekna, solidaires de la famille du défunt, condamnent avec fermeté l’assassinat du jeune homme par les argousins du Polisario et leur tentative de dissimuler la vérité en accusant le défunt de s’être pendu. Ils demandent l’ouverture d’une enquête impartiale et le déférement des assassins devant le Tribunal pénal international de La Haye.
    Ils ont également précisé qu’ils sont sur le point de former une commission comprenant des avocats des ONG nationales et internationales ainsi que des membres de la famille du défunt, pour le suivi de cette affaire, soulignant que le meurtre est imputable aux activités politiques de la victime.

    A.E.K

    Lundi 11 Juin 2018

  • #2
    Tindouf: Le polisario cherche à faire passer pour un suicide le meurtre d’un autre opposant

    Posted By Brahim Elidrissi on 05/06/2018

    Les camps de Tindouf deviennent chaque jour plus dangereux pour les opposants au Polisario, la mort de Brahim Ould Salek Ould Breika dans sa cellule de la prison de Dheibya en est l’illustration, en dépit des tentatives du front de travestir cette mort en suicide.
    Ce prétendu suicide ne convainc toutefois ni la famille du défunt, ni les ONG de défense de droits humains. Car ce n’est pas la première fois que le Polisario prétend qu’un opposant s’est pendu dans sa cellule. En janvier dernier, il avait seriné la même rengaine avec l’opposant Ahmed Ould Mohamed Radi, qui avait succombé sous la torture.
    Mais le Polisario avait eu l’audace d’affirmer qu’il s’était pendu avec les fils du ventilateur de sa cellule, comme si le mouvement séparatiste veillait à équiper ses geôles en ventilateurs.
    Aujourd’hui, c’est la même histoire qui se répète avec Brahim Ould Salek Ould Breika. Connu pour ses positions à l’opposé de celles des dirigeants du Polisario, il était également un membre actif de la Jeunesse pour le Changement, un mouvement qui avait pris de l’ampleur dans les camps de Tindouf.
    A ce titre et en tant que voix dissonante, il représentait une menace pour le Polisario qui maintient un contrôle stalinien sur les camps. Car les chefs du front séparatiste instrumentalisé par l’Algérie, à leur tête Brahim Ghali, ne tolèrent pas le moindre souffle d’opposition.
    Certes, le Polisario bénéficie de l’isolement dans lequel il maintient les campements, sous le double contrôle de ses milices et des services de renseignements militaires algériens.
    Mais les jeunes sahraouis des camps supportent de moins en moins ce cloisonnement, où la liberté d’expression et de mouvement sont bannis. Dans leur combat inégal, ils peuvent toutefois compter sur le soutien de l’Association sahraouie pour la défense des droits de l’Homme.
    L’ASDDH, qui a déjà eu recours à la justice en Espagne contre des dirigeants du Polisario pour violation des droits de l’Homme, demande une enquête sur le meurtre de Brahim Ould Salek Ould Breika et sur les conditions de détention des opposants dans les geôles du Polisario.

    Commentaire


    • #3
      .
      Article ???
      N est ni plus , ni moins que l ivresse du mensonge qui continue par le colon marocain

      J avais bien dit d autres articles -bobards - apparaitront pour la consommation locale marocaine ..

      Dans un pays , ou il y a beaucoup de chiens , on fait aboyer l humain-toutou ..
      Wa El Fahem Yafhem
      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

      Commentaire

      Chargement...
      X