Tweet
L'entrée de l'italien Enel dans le capital de l'espagnol Endesa n'a pas impressionné l'allemand E.ON. L'union des latins pourra-t-elle faire tomber le germanique ? Wait and see...
===
L'Allemand EON tient bon et poursuit son OPA sur Endesa
Le numéro un de l'énergie allemand EON (Xetra: 761440 - actualité) tient bon et poursuit "de manière inchangée" son offre d'achat sur l'électricien espagnol Endesa (Madrid: ELE.MC - actualité) , a-t-il assuré mercredi, alors que ses plans semblent mis en danger par l'irruption surprise la veille dans la bataille du concurrent italien Enel (Milan: ENEL.MI - actualité) .
"EON tient ferme dans son offre pour Endesa", indique-t-il dans un bref communiqué où il répète que son OPA "s'adresse à tous les actionnaires d'Endesa".
EON offre une somme record de 41 milliards d'euros pour racheter Endesa. Mais son concurrent italien Enel a annoncé mardi soir avoir acheté 9,99% du capital et se dit prêt à augmenter sa participation jusque 24,99%, ce qui menace de compromettre les plans du groupe allemand.
L'entrée en jeu d'Enel n'est que le dernier rebondissement d'un feuilleton qui dure maintenant depuis un an. Le 21 février 2006, le groupe de Düsseldorf (ouest de l'Allemagne) avait annoncé vouloir racheter Endesa pour créer le premier groupe d'énergie mondial. Il espérait alors être un chevalier blanc face à l'attaque hostile sur Endesa d'un autre groupe espagnol du secteur, Gas Natural (Madrid: GAS.MC - actualité) .
Mais Endesa avait jugé qu'EON ne mettait pas suffisamment sur la table. L'opération s'était en outre heurtée à des oppositions politiques en Espagne: Madrid était plutôt favorable à la constitution d'un champion national.
Les services de la concurrence de la Commission européenne sont intervenus, tandis que l'affaire s'engluait dans une série de procédures judiciaires dans plusieurs pays. L'OPA d'EON court jusqu'au 29 mars. Le groupe allemand a déjà relevé deux fois le montant de son offre.
Entre-temps, Gas Natural s'est retiré, mais le groupe de BTP (Paris: BTPC.PA - actualité) espagnol Acciona est venu jouer les trouble-fête. Il est aujourd'hui le premier actionnaire d'Endesa avec un peu plus de 21% du capital, et est opposé à l'OPA d'EON.
Enel pourrait dans ce contexte s'allier à Acciona. D'après un site internet espagnol spécialisé, l'entrée en jeu du groupe italien aurait l'appui des gouvernements espagnol et italien.
A la Bourse de Francfort, où certains courtiers avaient spé***é sur un retrait de l'OPA d'EON sur Endesa, l'action du groupe allemand plongeait de 4,65% à 98,45 euros, en queue de l'indice vedette Dax (-1,58%).
source : AFP
===
L'Allemand EON tient bon et poursuit son OPA sur Endesa
Le numéro un de l'énergie allemand EON (Xetra: 761440 - actualité) tient bon et poursuit "de manière inchangée" son offre d'achat sur l'électricien espagnol Endesa (Madrid: ELE.MC - actualité) , a-t-il assuré mercredi, alors que ses plans semblent mis en danger par l'irruption surprise la veille dans la bataille du concurrent italien Enel (Milan: ENEL.MI - actualité) .
"EON tient ferme dans son offre pour Endesa", indique-t-il dans un bref communiqué où il répète que son OPA "s'adresse à tous les actionnaires d'Endesa".
EON offre une somme record de 41 milliards d'euros pour racheter Endesa. Mais son concurrent italien Enel a annoncé mardi soir avoir acheté 9,99% du capital et se dit prêt à augmenter sa participation jusque 24,99%, ce qui menace de compromettre les plans du groupe allemand.
L'entrée en jeu d'Enel n'est que le dernier rebondissement d'un feuilleton qui dure maintenant depuis un an. Le 21 février 2006, le groupe de Düsseldorf (ouest de l'Allemagne) avait annoncé vouloir racheter Endesa pour créer le premier groupe d'énergie mondial. Il espérait alors être un chevalier blanc face à l'attaque hostile sur Endesa d'un autre groupe espagnol du secteur, Gas Natural (Madrid: GAS.MC - actualité) .
Mais Endesa avait jugé qu'EON ne mettait pas suffisamment sur la table. L'opération s'était en outre heurtée à des oppositions politiques en Espagne: Madrid était plutôt favorable à la constitution d'un champion national.
Les services de la concurrence de la Commission européenne sont intervenus, tandis que l'affaire s'engluait dans une série de procédures judiciaires dans plusieurs pays. L'OPA d'EON court jusqu'au 29 mars. Le groupe allemand a déjà relevé deux fois le montant de son offre.
Entre-temps, Gas Natural s'est retiré, mais le groupe de BTP (Paris: BTPC.PA - actualité) espagnol Acciona est venu jouer les trouble-fête. Il est aujourd'hui le premier actionnaire d'Endesa avec un peu plus de 21% du capital, et est opposé à l'OPA d'EON.
Enel pourrait dans ce contexte s'allier à Acciona. D'après un site internet espagnol spécialisé, l'entrée en jeu du groupe italien aurait l'appui des gouvernements espagnol et italien.
A la Bourse de Francfort, où certains courtiers avaient spé***é sur un retrait de l'OPA d'EON sur Endesa, l'action du groupe allemand plongeait de 4,65% à 98,45 euros, en queue de l'indice vedette Dax (-1,58%).
source : AFP