En effet, l'opium des peuples qu'est le football est un puissant vecteur politique pour des dictatures telles que le Maroc, la Russie, le Qatar ou par le passé l'Argentine, l'Allemagne, etc.
- Le football n’est jamais innocent
Résonances. Alors que la Coupe du monde débute dans quelques jours, l’historien Antoine Lilti rappelle en quoi ce sport est complexe et ambivalent, à l’image de nos sociétés et de nos émotions.
(…).
Bien souvent le football a servi la contestation de l’ordre établi, davantage que sa glorification
L’histoire des liens entre football et politique est en réalité plus complexe. Bien souvent le football a servi la contestation de l’ordre établi, davantage que sa glorification. En 1938, Matthias Sindelar, l’attaquant vedette de l’équipe d’Autriche, défia le régime nazi, quelques semaines après l’Anschluss, en marquant contre l’Allemagne lors d’un match amical qui aurait dû se terminer par un symbolique 0-0 et consacrer l’annexion.
En 1958, à quelques semaines de la Coupe du monde en Suède, plusieurs joueurs algériens abandonnèrent courageusement leurs clubs et l’équipe de France pour se réfugier à Tunis et mettre sur pied le "Onze de l’indépendance".
Au début des années 1980, le club brésilien des Corinthians, mené par le « docteur » Socrates, proposa un modèle de gestion démocratique, qui annonçait la contestation grandissante à la dictature militaire-.
Le Monde.fr
- Le football n’est jamais innocent
Résonances. Alors que la Coupe du monde débute dans quelques jours, l’historien Antoine Lilti rappelle en quoi ce sport est complexe et ambivalent, à l’image de nos sociétés et de nos émotions.
(…).
Bien souvent le football a servi la contestation de l’ordre établi, davantage que sa glorification
L’histoire des liens entre football et politique est en réalité plus complexe. Bien souvent le football a servi la contestation de l’ordre établi, davantage que sa glorification. En 1938, Matthias Sindelar, l’attaquant vedette de l’équipe d’Autriche, défia le régime nazi, quelques semaines après l’Anschluss, en marquant contre l’Allemagne lors d’un match amical qui aurait dû se terminer par un symbolique 0-0 et consacrer l’annexion.
En 1958, à quelques semaines de la Coupe du monde en Suède, plusieurs joueurs algériens abandonnèrent courageusement leurs clubs et l’équipe de France pour se réfugier à Tunis et mettre sur pied le "Onze de l’indépendance".
Au début des années 1980, le club brésilien des Corinthians, mené par le « docteur » Socrates, proposa un modèle de gestion démocratique, qui annonçait la contestation grandissante à la dictature militaire-.
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