Une autre magouille du bosse de la FIFA
12.06.2018
08:23 Uhr
Les Marocains sentent les manoeuvres qui accompagnent la concession de la Coupe du monde 2026 comme une conspiration. Peu de temps avant le vote ce mercredi, la situation s'aggrave.
Il semblait être une chose claire: la Coupe du monde de football 2026 aura lieu aux États-Unis, au Mexique et au Canada. Que devrait faire un Etat comme le Maroc contre une telle candidature commune? David contre Goliath. C'était le rapport de force supposé lorsque les candidatures ont été déposés l'année dernière.
Mais contrairement à toutes les prédictions, le Maroc peut gagner le vote mercredi à Moscou. Et cela rend certaines personnes assez nerveuses. Pendant des mois, les Africains crient au chantage et à la conspiration contre leur candidature, accusant les dirigeants de la FIFA dirigés par le président Gianni Infantino d'influencer le vote par des critères d'application modifiés ultérieurement, par exemple en faveur des Américains.
Maintenant, juste quelques jours avant le vote, il y'a menace de l'escalade . Le contexte est le différend sur le droit de vote de quatre féderations membres: les Samoa américaines, Guam, les îles Vierges américaines et Porto Rico, qui sont toutes des territoires périphérique américain. Les Marocains avaient demandé à la FIFA de retirer le vote du quatuor parce qu'il y avait un conflit d'intérêts. L'article 4.2 stipule que les délégués ne sont pas autorisés à voter s'ils ont la citoyenneté d'un pays candidat.
Malgré cela, la Fifa autorise le quartet à voter. Ce n'est que samedi matin que le message a circulé dans les cercles de dirigeants du football mondial à Moscou: les quatre ne sont plus autorisés à voter. L'évaluation des juristes ne permet pas autre chose. Les Marocains réspiraient encore la fraîcheur matinale avant d'apprendre seulement 24 heures plus tard: Comme l'a appris WELT, les patrons de la Fifa ont encore trouvé un moyen de faire voter Guam & Co.
Le règlement semble bizarre: les membres de ces délégation qui se forme de trois personne chacune n'ont en réalité que la citoyenneté américaine, ils n'ont donc pas le droit de voter. Mais s'il y en a un qui peut prouver une autre nationalité, tout va bien. Alors ce fonctionnaire peut voter.
La Fifa n'a pas répondu à une requête officielle de WELT sur la question. Et elle gardera vraisemblablement secret jusqu'au début du congrès l'identité des délégués de chaque féderation membre.
WELT a parlé à l'un des chefs de l'équipe de la candidature marocaine dimanche soir, il ne savait rien des nouvelles règles ( s'il y en a un qui peut prouver une autre nationalité, tout va bien. Alors ce fonctionnaire peut voter). "Ce n'est pas juste. C'est incroyable ", a déclaré l'homme:" Alors un Espagnol se joindra à notre délégation et votera pour nous". Les fédérations du Maroc, des Etats-Unis, Canada et Mexique sont en fait condamnées à s'abstenir.
Comment cette farces va finire, n'est pas claire. Dans les coulisses ils continuent actuellement à discuter et à négocier. Les Marocains menacent déjà d'aller devant la Cour internationale de justice (TAS). Que ce soit à la fin 205 ou seulement 201 délégations qui voteront, c'est très difficile à prédire ce lundi après-midi.
Si aucune candidature n'atteint le nombre de votes requis le mercredi. On parle déjà de Chine 2026.
Welt.de
12.06.2018
08:23 Uhr
Les Marocains sentent les manoeuvres qui accompagnent la concession de la Coupe du monde 2026 comme une conspiration. Peu de temps avant le vote ce mercredi, la situation s'aggrave.
Il semblait être une chose claire: la Coupe du monde de football 2026 aura lieu aux États-Unis, au Mexique et au Canada. Que devrait faire un Etat comme le Maroc contre une telle candidature commune? David contre Goliath. C'était le rapport de force supposé lorsque les candidatures ont été déposés l'année dernière.
Mais contrairement à toutes les prédictions, le Maroc peut gagner le vote mercredi à Moscou. Et cela rend certaines personnes assez nerveuses. Pendant des mois, les Africains crient au chantage et à la conspiration contre leur candidature, accusant les dirigeants de la FIFA dirigés par le président Gianni Infantino d'influencer le vote par des critères d'application modifiés ultérieurement, par exemple en faveur des Américains.
Maintenant, juste quelques jours avant le vote, il y'a menace de l'escalade . Le contexte est le différend sur le droit de vote de quatre féderations membres: les Samoa américaines, Guam, les îles Vierges américaines et Porto Rico, qui sont toutes des territoires périphérique américain. Les Marocains avaient demandé à la FIFA de retirer le vote du quatuor parce qu'il y avait un conflit d'intérêts. L'article 4.2 stipule que les délégués ne sont pas autorisés à voter s'ils ont la citoyenneté d'un pays candidat.
Malgré cela, la Fifa autorise le quartet à voter. Ce n'est que samedi matin que le message a circulé dans les cercles de dirigeants du football mondial à Moscou: les quatre ne sont plus autorisés à voter. L'évaluation des juristes ne permet pas autre chose. Les Marocains réspiraient encore la fraîcheur matinale avant d'apprendre seulement 24 heures plus tard: Comme l'a appris WELT, les patrons de la Fifa ont encore trouvé un moyen de faire voter Guam & Co.
Le règlement semble bizarre: les membres de ces délégation qui se forme de trois personne chacune n'ont en réalité que la citoyenneté américaine, ils n'ont donc pas le droit de voter. Mais s'il y en a un qui peut prouver une autre nationalité, tout va bien. Alors ce fonctionnaire peut voter.
La Fifa n'a pas répondu à une requête officielle de WELT sur la question. Et elle gardera vraisemblablement secret jusqu'au début du congrès l'identité des délégués de chaque féderation membre.
WELT a parlé à l'un des chefs de l'équipe de la candidature marocaine dimanche soir, il ne savait rien des nouvelles règles ( s'il y en a un qui peut prouver une autre nationalité, tout va bien. Alors ce fonctionnaire peut voter). "Ce n'est pas juste. C'est incroyable ", a déclaré l'homme:" Alors un Espagnol se joindra à notre délégation et votera pour nous". Les fédérations du Maroc, des Etats-Unis, Canada et Mexique sont en fait condamnées à s'abstenir.
Comment cette farces va finire, n'est pas claire. Dans les coulisses ils continuent actuellement à discuter et à négocier. Les Marocains menacent déjà d'aller devant la Cour internationale de justice (TAS). Que ce soit à la fin 205 ou seulement 201 délégations qui voteront, c'est très difficile à prédire ce lundi après-midi.
Si aucune candidature n'atteint le nombre de votes requis le mercredi. On parle déjà de Chine 2026.
Welt.de
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