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Maroc: Baisse de la production de haschich en 2005

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  • Maroc: Baisse de la production de haschich en 2005

    Bonjour,

    voici un article paru dans le respectable quotidien français "le Monde"

    Lien: http://www.lemonde.fr/web/article/0,...-877258,0.html
    Auteur: Jean-Pierre Tuquoi


    Baisse spectaculaire de la production de haschich au Maroc, selon l'ONU
    LE MONDE

    La culture et la production de cannabis au Maroc ont connu une baisse spectaculaire en 2005, selon une étude de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (Unodc, selon l'acronyme anglais) qui sera publiée début mars.

    Les superficies consacrées à la culture du cannabis ont chuté de 40 % d'une année sur l'autre. Elles ne représentaient plus, en 2005, que 72 000 hectares dans le nord du royaume (le rif), la zone traditionnelle de culture.

    La dégringolade de la production de résine de cannabis est encore plus importante. Selon l'étude de l'Unodc, conduite avec les autorités marocaines, elle accuse un recul de 62 % (à 1 066 tonnes) entre 2005 et 2004.

    Deux facteurs expliquent la baisse globale : "Des conditions météorologiques défavorables (la sécheresse a sévi) et le succès de la campagne d'éradication" menée depuis plusieurs années par les autorités. Dans un entretien récent au quotidien espagnol El Pais, le ministre marocain de l'intérieur, Chakib Benmoussa, avait affirmé qu'"aucun autre pays producteur au monde n'a réalisé autant d'efforts ni obtenu autant de succès" dans la lutte contre la production de cannabis.

    Le Maroc reste cependant le premier producteur et le premier exportateur mondial de haschich.

    Une comparaison avec les chiffres publiés en 2003 au Maroc permet de mesurer le chemin parcouru en terme de lutte antidrogue. Il y a quatre ans, la culture du cannabis occupait plus de 100 000 hectares, et près du tiers de la superficie agricole du Rif. Et la production de résine dépassait 3 000 tonnes.

    L'évolution n'est cependant pas uniforme dans toutes les provinces du Nord. Dans la région de Taunate, où la culture du cannabis est récente, les efforts des autorités ont porté leurs fruits tant et si bien que, fin 2006, la culture du cannabis devait avoir "totalement disparu" de la zone, selon le document de l'ONU. C'est également le cas dans la province de Larache, plus à l'Ouest. En revanche, au coeur du Rif, dans les zones où la culture et la production de hachisch sont anciennes et les cultures de substitution très rares (Chefchaouen et Tétouan), beaucoup reste à faire.

    Le Maroc n'est pas l'unique pays producteur de cannabis en Afrique. L'Egypte, l'Afrique du Sud, le Nigeria participent aussi à l'approvisionnement du continent noir et de l'Europe, le principal marché. Au début des années 1990, souligne le document, 16 % des saisies de cannabis étaient effectuées en Afrique ; aujourd'hui la proportion est de l'ordre de 30 %.

    Le rapport de l'Unodc pointe aussi la place prise par l'Afrique dans le trafic de cocaïne. Si la drogue vient d'Amérique latine, elle transite de plus en plus par des pays d'Afrique centrale et d'Afrique de l'Ouest. Le Nigeria, la Guinée-Bissau, le Togo, le Bénin sont quelques-uns des pays cités dans le rapport tandis que le Ghana "est utilisé comme une zone importante pour le transbordement et une base logistique".

    Autre sujet d'inquiétude pour les auteurs du rapport, les liens entre les trafiquants de cocaïne et ceux de cannabis. "Les organisations criminelles d'Amérique latine impliquées dans le trafic de cocaïne, écrivent-ils, sont en train de nouer des relations avec les groupes criminels concernés par le commerce du cannabis au Maroc et en Espagne."

    Jean-Pierre Tuquoi

  • #2
    Le premier article positif de Tuquois!
    Hmar mat fi trik lol

    Commentaire


    • #3
      Baisse spectaculaire de la production de haschich au Maroc

      Baisse spectaculaire de la production de haschich au Maroc, selon l'ONU
      LE MONDE | 28.02.07 | 14h45 • Mis à jour le 28.02.07 | 14h45

      La culture et la production de cannabis au Maroc ont connu une baisse spectaculaire en 2005, selon une étude de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (Unodc, selon l'acronyme anglais) qui sera publiée début mars.

      Les superficies consacrées à la culture du cannabis ont chuté de 40 % d'une année sur l'autre. Elles ne représentaient plus, en 2005, que 72 000 hectares dans le nord du royaume (le rif), la zone traditionnelle de culture.

      La dégringolade de la production de résine de cannabis est encore plus importante. Selon l'étude de l'Unodc, conduite avec les autorités marocaines, elle accuse un recul de 62 % (à 1 066 tonnes) entre 2005 et 2004.

      Deux facteurs expliquent la baisse globale : "Des conditions météorologiques défavorables (la sécheresse a sévi) et le succès de la campagne d'éradication" menée depuis plusieurs années par les autorités. Dans un entretien récent au quotidien espagnol El Pais, le ministre marocain de l'intérieur, Chakib Benmoussa, avait affirmé qu'"aucun autre pays producteur au monde n'a réalisé autant d'efforts ni obtenu autant de succès" dans la lutte contre la production de cannabis.

      Le Maroc reste cependant le premier producteur et le premier exportateur mondial de haschich.

      Une comparaison avec les chiffres publiés en 2003 au Maroc permet de mesurer le chemin parcouru en terme de lutte antidrogue. Il y a quatre ans, la culture du cannabis occupait plus de 100 000 hectares, et près du tiers de la superficie agricole du Rif. Et la production de résine dépassait 3 000 tonnes.

      L'évolution n'est cependant pas uniforme dans toutes les provinces du Nord. Dans la région de Taunate, où la culture du cannabis est récente, les efforts des autorités ont porté leurs fruits tant et si bien que, fin 2006, la culture du cannabis devait avoir "totalement disparu" de la zone, selon le document de l'ONU. C'est également le cas dans la province de Larache, plus à l'Ouest. En revanche, au coeur du Rif, dans les zones où la culture et la production de hachisch sont anciennes et les cultures de substitution très rares (Chefchaouen et Tétouan), beaucoup reste à faire.

      Le Maroc n'est pas l'unique pays producteur de cannabis en Afrique. L'Egypte, l'Afrique du Sud, le Nigeria participent aussi à l'approvisionnement du continent noir et de l'Europe, le principal marché. Au début des années 1990, souligne le document, 16 % des saisies de cannabis étaient effectuées en Afrique ; aujourd'hui la proportion est de l'ordre de 30 %.

      Le rapport de l'Unodc pointe aussi la place prise par l'Afrique dans le trafic de cocaïne. Si la drogue vient d'Amérique latine, elle transite de plus en plus par des pays d'Afrique centrale et d'Afrique de l'Ouest. Le Nigeria, la Guinée-Bissau, le Togo, le Bénin sont quelques-uns des pays cités dans le rapport tandis que le Ghana "est utilisé comme une zone importante pour le transbordement et une base logistique".

      Autre sujet d'inquiétude pour les auteurs du rapport, les liens entre les trafiquants de cocaïne et ceux de cannabis. "Les organisations criminelles d'Amérique latine impliquées dans le trafic de cocaïne, écrivent-ils, sont en train de nouer des relations avec les groupes criminels concernés par le commerce du cannabis au Maroc et en Espagne."

      Jean-Pierre Tuquoi
      Article paru dans l'édition du 01.03.07.

      PS: Il parait que Tuquoi ne se porte pas vraiment bien. Ecrire un article positif sur le Maroc est vraiment une premiere pour lui

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      • #4
        Deja posté tizi ^^ j'ai fait la meme remarque lol

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        • #5
          Ah bon pardon ! j' ai pas vu ! alors le Tuquoi est malade ?

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          • #6
            l'année 2005 était une année de sechresse et meme l'agriculture conventionnelle a subit une baisse tres importante, par contre aurirz vous des statistique sur l'année de 2006; sachant que 2006 est un "3ame zine"
            .


            Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

            Commentaire


            • #7
              maroc

              slt


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              C’est déjà la mi-juin et la récolte de cannabis s’annonce médiocre dans cette zone agricole située entre Fès et le Rif. "Pas médiocre, catastrophique", tranche l’homme qui fait office de guide, un enseignant de Rafsaï, la principale ville de cette région du Maroc. "Habituellement, il tombe près de 1 000 mm d’eau par an. Pour 2004-2005, les précipitations n’ont pas dépassé 250 mm", ajoute-t-il. Le cannabis, comme l’orge, souffre terriblement de la sécheresse. Et si la culture en est officiellement interdite, le Maroc en est le premier producteur et le premier exportateur au monde.

              La surface cultivée a été réduite

              La superficie des terres cultivées en cannabis dans le royaume a diminué de 10%, passant de 134 000 hectares en 2003 à 120 500 hectares en 2004, a indiqué samedi 25 juin un responsable du ministère de l’intérieur, M. Zerouali.

              La baisse la plus importante (54%) a été enregistrée dans la province d’Al-Hoceïma, une région pauvre et enclavée du nord du royaume, a-t-il précisé. Selon lui, la réduction de 10% des terres cultivées en cannabis en 2004 est un "succès" dû aux efforts menés contre les réseaux de trafic.

              Une étude publiée en décembre 2003 avait indiqué que les cultivateurs ne tiraient du trafic de cannabis que 214 millions de dollars (163 millions d’euros) par an, alors que le chiffre d’affaires généré par cette production sur le marché mondial s’est élevé à 12 milliards de dollars (9,2 milliards d’euros).

              La production globale en 2003 avait été estimée à 47 400 tonnes de cannabis, dont on a tiré 3 080 tonnes de résine (haschisch), commercialisées pour l’essentiel en Europe. *(AFP)

              L’enseignant préfère rester anonyme car les curieux, surtout s’ils sont étrangers, ne sont pas les bienvenus ici. Les agriculteurs s’en méfient comme de la peste. Les autorités les surveillent.

              Dans le milieu des années 1990, le cannabis était inconnu dans la région. Juchée à 400 m d’altitude, Rafsaï vivait plutôt chichement de ses champs de céréales, de ses plantations d’oliviers et de figuiers, et d’un peu d’élevage. On ne comptait qu’un seul tracteur dans les environs et personne ou presque n’avait eu entre les mains un billet de 200 dirhams (l’équivalent de 20 euros). A l’image de leurs aînés, pour beaucoup de jeunes, s’enrôler dans l’armée était la porte de sortie obligée. Une partie non négligeable de l’encadrement des Forces armées royales (FAR) est d’ailleurs originaire de la région.

              RECONVERSION SANS LENDEMAIN

              Mais à la fin des années 1990, tout a changé. Les personnalités politiques locales ont incité les agriculteurs à suivre l’exemple de leurs voisins rifains et à préférer la culture du cannabis à celle des céréales pour améliorer leurs revenus. L’idée était bonne du point de vue économique. La région a des printemps ensoleillés et l’eau, en temps normal, ne manque pas. Une rivière, l’oued Oulaÿ, permet même d’irriguer les parcelles qu’elle traverse.

              Les premières années de sa reconversion, Rafsaï a connu un miracle économique. Les lopins de cannabis ont fleuri entre les champs d’orge ou sous les oliviers. Surgis d’on ne sait où, les acheteurs ont suivi avec leurs billets de banque et des systèmes de collecte mystérieux. Les meilleures années, les marchands offraient 7 000 dirhams pour un kilo de résine de cannabis, soit davantage que le salaire d’un enseignant. Tout le monde a profité de la manne. "Il y a eu un enrichissement général. Les boutiques de boucher se sont multipliées. Les paraboles de télévision ont fait leur apparition. Des fruits dont on n’avait jamais vu la couleur comme le kiwi, l’ananas ou la mangue ont fait leur apparition au souk tout comme les téléphones portables et les véhicules tout-terrain. Les femmes étaient mieux habillées et les jeunes filles ont été envoyées à l’école, alors que jusque-là elles aidaient leurs parents aux champs", raconte le guide.

              Mais depuis, la sécheresse est venue remettre en cause cet essor. Cette année, le rendement des céréales est en chute libre, les oliviers ne donneront guère et la récolte de cannabis, à la fin de l’été, s’annonce fort médiocre. Les cultures qui jouxtent la rivière pourront être sauvées mais l’essentiel de la récolte, faite sur les flancs de la montagne, est compromise.

              Pour ajouter à la déprime des habitants, le préfet de région a décidé d’appliquer les consignes venues de la capitale et de lutter contre la prolifération du cannabis dans la région.

              Début juin, des fonctionnaires sont donc arrivés à l’improviste et ont détruit des champs de kif à quelques dizaines de kilomètres de Rafsaï en les aspergeant de produits chimiques. "S’ils débarquent ici, on ne pourra rien faire et ça va recréer de la misère", assure un jeune électricien, Aziz. D’autant que les cultures de substitution manquent. Les autorités ont évoqué l’idée de relancer la culture de plantes médicinales, paraît-il très nombreuses, et celle des essences de parfum. Mais chacun est convaincu que rien ne remplacera la culture du cannabis pour développer la région

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              • #8
                petit lien.....



                http://www.dailymotion.com/video/x1c...-city-targuist
                asghoun jevdith, jevdith ad i-neqdou...
                une corde ne peut etre tendu, et encore tendu, sans finir par rompre.

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                • #9
                  Baisse spectaculaire de la production de haschich au Maroc, selon l'ONU

                  A ce rhytme bientôt c'est fini. Pour ceux qui se rendent dans la région le Rif a déjà changé.
                  Dernière modification par elhouari2099, 04 mars 2007, 10h35.

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