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C O N F I D E N T I A L
-------- Chroniques --------
Le revers de la médaille
L'Envers du décor
-------- Editions --------
01/03/2007
28/02/2007
27/02/2007
26/02/2007
25/02/2007
24/02/2007
22/02/2007
21/02/2007
RATISSAGE D’ENVERGURE À EL MILIA
Missiles air-sol et hélicoptères en action
01 mars 2007 - Page : 6
Le groupe terroriste, qui se fait appeler «talibans», est actuellement encerclé.
Une action militaire de grande envergure a été déclenchée par les ser-vices de sécurité chargés de la lutte antiterroriste dans les denses maquis d’El Milia. Selon le dispositif militaire entrepris, l’opération devrait se solder par un bilan fructueux, sachant que le groupe, traqué depuis le 20 février, composé de 15 à 30 terroristes, a été localisé.
Leur position est, selon des sources sécuritaires, située sur les hauteurs du massif montagneux entre Beni Khattab et Djebel Bouhanche. Le groupe, qui se fait appeler les «talibans», est actuellement encerclé.
En effet, des témoins oculaires de la région ont affirmé que les services de sécurité, tous corps confondus, ont dressé un bouclage hermétique avec installation de points fixes depuis El Milia jusqu’à la frontière de Kherrata. Une vingtaine de barrages ont été dressés par les forces de la Gendarmerie nationale assistées par les éléments de la Dgsn.
Les mêmes sources ont ajouté qu’un bouclage discret complète l’isolement du terrain concerné par le ratissage. Par ailleurs, des patrouilles motorisées sillonnent la route nationale. Les moyens mis en oeuvre pour cette opération sont énormes. Un important renfort de forces militaires a été dépêché, avant-hier, sur les lieux, depuis le commandement de la 5e Région militaire, des parachutistes, le GIR et des patriotes participent à la traque des terroristes qui s’étaient terrés dans la région, fuyant les opérations de Skikda. Les mêmes sources ajoutent que ce groupe a été accroche, dans la nuit de lundi à mardi. Cependant, aucun bilan n’a été établi. On souligne, néanmoins, des traces de sang, ce qui laisse supposer que quelques «talibans» ont été blessés. Des sources concordantes confient que le ratissage auquel participent 7000 soldats est parti de Taleft à l’extrême ouest de Ouled Yahia et se dirige en éventail vers l’ouest sur plusieurs kilomètres. L’artillerie et les hélicoptères de combat ont pilonné, pendant trois jours, à savoir lundi, mardi et mercredi, les maquis.
Les lieux concernés par cette opération pour empêcher les terroristes d’emprunter des issues pour fuir, constituent une surface de 30km sur 40 de maquis denses comportant des ravins et des grottes.
Les hauteurs de Chekfa, Sedat et Asfour ainsi que Djamaâ Beni H’bibi, Bordj T’har, Beni Ftah, Ouled Choura, Ouled Massaouda, Boucif, Ouled Askar, Boudriaâ Yedjis, Kaous, Oudjara, les maquis de Sidi Abdelaziz, El Kenhar, l’ouest de Texenna, El Zouana et le sud-ouest de Jijel allant jusqu’aux monts des Babors faisant jonction avec la wilaya de Sétif, sont investis.
Les premiers résultats obtenus consistent en la destruction de plusieurs caches et casemates ayant servi, par le passé, à l’AIS, le GIA et le Gspc. Les brigades cynophiles ont découvert pas moins d’une vingtaine de mines et de bombes artisanales. Cette opération a été déclenchée sur la base de renseignements et dirigée par un officier supérieur de l’ANP. Cette dernière, décidée à nettoyer le massif, adopte une nouvelle stratégie se basant sur la reconstitution des cartes qui sont plus étudiées
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01 mars 2007 - Page : 6
Le groupe terroriste, qui se fait appeler «talibans», est actuellement encerclé.
Une action militaire de grande envergure a été déclenchée par les ser-vices de sécurité chargés de la lutte antiterroriste dans les denses maquis d’El Milia. Selon le dispositif militaire entrepris, l’opération devrait se solder par un bilan fructueux, sachant que le groupe, traqué depuis le 20 février, composé de 15 à 30 terroristes, a été localisé.
Leur position est, selon des sources sécuritaires, située sur les hauteurs du massif montagneux entre Beni Khattab et Djebel Bouhanche. Le groupe, qui se fait appeler les «talibans», est actuellement encerclé.
En effet, des témoins oculaires de la région ont affirmé que les services de sécurité, tous corps confondus, ont dressé un bouclage hermétique avec installation de points fixes depuis El Milia jusqu’à la frontière de Kherrata. Une vingtaine de barrages ont été dressés par les forces de la Gendarmerie nationale assistées par les éléments de la Dgsn.
Les mêmes sources ont ajouté qu’un bouclage discret complète l’isolement du terrain concerné par le ratissage. Par ailleurs, des patrouilles motorisées sillonnent la route nationale. Les moyens mis en oeuvre pour cette opération sont énormes. Un important renfort de forces militaires a été dépêché, avant-hier, sur les lieux, depuis le commandement de la 5e Région militaire, des parachutistes, le GIR et des patriotes participent à la traque des terroristes qui s’étaient terrés dans la région, fuyant les opérations de Skikda. Les mêmes sources ajoutent que ce groupe a été accroche, dans la nuit de lundi à mardi. Cependant, aucun bilan n’a été établi. On souligne, néanmoins, des traces de sang, ce qui laisse supposer que quelques «talibans» ont été blessés. Des sources concordantes confient que le ratissage auquel participent 7000 soldats est parti de Taleft à l’extrême ouest de Ouled Yahia et se dirige en éventail vers l’ouest sur plusieurs kilomètres. L’artillerie et les hélicoptères de combat ont pilonné, pendant trois jours, à savoir lundi, mardi et mercredi, les maquis.
Les lieux concernés par cette opération pour empêcher les terroristes d’emprunter des issues pour fuir, constituent une surface de 30km sur 40 de maquis denses comportant des ravins et des grottes.
Les hauteurs de Chekfa, Sedat et Asfour ainsi que Djamaâ Beni H’bibi, Bordj T’har, Beni Ftah, Ouled Choura, Ouled Massaouda, Boucif, Ouled Askar, Boudriaâ Yedjis, Kaous, Oudjara, les maquis de Sidi Abdelaziz, El Kenhar, l’ouest de Texenna, El Zouana et le sud-ouest de Jijel allant jusqu’aux monts des Babors faisant jonction avec la wilaya de Sétif, sont investis.
Les premiers résultats obtenus consistent en la destruction de plusieurs caches et casemates ayant servi, par le passé, à l’AIS, le GIA et le Gspc. Les brigades cynophiles ont découvert pas moins d’une vingtaine de mines et de bombes artisanales. Cette opération a été déclenchée sur la base de renseignements et dirigée par un officier supérieur de l’ANP. Cette dernière, décidée à nettoyer le massif, adopte une nouvelle stratégie se basant sur la reconstitution des cartes qui sont plus étudiées
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